version longue - Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg

Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Feuille diocésaine no 23
Août 2014
LE MOT DE L’ÉVÊQUE
L’été nous apporte de tristes nouvelles, dont on parle plus ou moins : conflits en Israël Palestine, en Syrie, en
Irak, en Ukraine, crashes, etc. Et il n’est pas rare, ces jours, qu’on me demande pourquoi on parle si peu – on
en parle un peu, justement – du sort des chrétiens massacrés et expulsés de Mossoul. Et cela concerne plus
largement le drame des chrétiens du Proche-Orient : il y a un siècle ils représentaient 10 à 20% de la
population de plusieurs pays du Proche-Orient, maintenant leur nombre a fondu pour plusieurs raisons
(notamment la « libération » de l’Irak par des « chrétiens » occidentaux…). Malheureusement, les conflits
engendrent des spirales dont il est très difficile de sortir, encourageant les extrémistes et mettant en danger
une cohabitation qui a traversé les siècles. La perte d’une telle cohabitation serait une défaite pour toutes les
parties concernées, mais on s’en rend compte d’abord pour les chrétiens : ces Eglises, dont certaines prient
encore en araméen, sont pour nous un lien vivant avec Jésus…
Certains musulmans réagissent. Pour ne prendre qu’un exemple, lorsque la présentatrice de téléjournal
irakienne Dalia Al Aqidi porte une croix en signe de solidarité, bien que musulmane, elle accepte de donner sa
vie pour les autres…
Et nous, chrétiens d’Occident ? Si nous restons silencieux, la question n’aura guère d’incidence politique, et
on pourra laisser faire ? Pour être honnête, il n’est pas facile de savoir que faire. Nous invitons à la prière, et
cela suggère d’emblée une question : « Seulement la prière ? » Dans la prière, nous demandons à Dieu d’agir,
et c’est la première chose à faire : il est plus capable que nous ! Mais ce que nous faisons nous-mêmes pour
aider même matériellement est aussi une réponse à notre prière (Dieu nous envoie), et un signe que nous ne
prions pas pour nous débarrasser avec bonne conscience de notre responsabilité. Chacun, à sa place, peut à
la fois interpeller les autorités – en montrant que certains se préoccupent encore des chrétiens… - et
témoigner de notre solidarité aux chrétiens orientaux que nous rencontrons aussi chez nous.
+ Charles Morerod
LES ÉVÉNEMENTS DE JUILLET
Prix des médias
Le 3 juillet, à Carouge, Mgr Alain de Raemy, en charge des médias au sein de la Conférence
des évêques suisses, a remis le prix « Good News » à la revue jésuite « Choisir ».
Annexe 1
(pp. 6-7)
Ordination presbytérale de Jacques Papaux
Le 6 juillet, à 15h00, en l’église St-Pierre, à Fribourg, Jacques Papaux a été ordonné prêtre
pour le diocèse par Mgr Alain de Raemy.
Annexe 2
(pp. 8-9)
Nouvel évêque de Sion
Jean-Marie Lovey, jusqu’alors prévôt des Chanoines réguliers du Grand-Saint-Bernard, a été
nommé le 8 juillet évêque de Sion par le pape François.
Annexe 3
(p. 10)
Festival Théomania
Mgr de Raemy, « évêque des jeunes » pour la Suisse romande, s’est rendu au festival
Théomania qui a eu lieu du 9 au 13 juillet à Vérolliez (St-Maurice). Il y a notamment célébré la
messe radiodiffusée.
Le drame des réfugiés en Syrie
Dans un communiqué du 16 juillet, Mgr Markus Büchel, président de la Conférence des
évêques suisses, a pris position sur le drame en Syrie.
Annexe 4
(p. 11)
L’AGENDA D’AOÛT
01.08 : Message des évêques pour le 1er août.
Annexe 5
(pp. 12-16)
10-17.08 : Pèlerinage « Lève-toi et marche à pied au Ranft et à Einsiedeln » pour les 14 – 35
ans. (Info sur http://www.diocese-lgf.ch/medias/evenements.html)
15.08 : Assomption.
24.08 : Messe rencontres internationales folkloriques, présidée par Mgr Morerod, église du
Christ-Roi, Fribourg, 10h00.
26.08 : Visite du Chapitre cathédral du diocèse de Bâle dans le canton de Vaud.
31.08 : Quête en faveur de Caritas Suisse.
ANNONCES
Message des évêques suisses pour le 1er août
Comme chaque année depuis quatre ans, les évêques suisses publient un message à
l’occasion de la fête nationale. Celui-ci remplace leur lettre pastorale du Jeûne Fédéral. Le
message de cette année a trait à l’asile.
Annexe 5
(pp. 12-16)
Pèlerinage sur le chemin de St-Jacques de Compostelle qui traverse notre diocèse
La dernière étape du chemin de St-Jacques à travers le diocèse se déroulera le 4 octobre
2014. La marche partira de Commugny et ralliera la Basilique Notre-Dame, à Genève.
Réservez cette date !
Journée de la vie consacrée
Journée de la vie consacrée à Berne (Bruder-Klaus-Kirche) le 10 septembre, avec la
conférence bilingue de frère Niklaus Kuster OFMCap. Inscriptions avant le 10 août à
Secrétariat KOVOSS’CORISS, Rte de la Vignettaz 48, 1700 Fribourg ou par tél : 026 422 11 45.
9e Olympiade des Familles
Cette journée de partage, de prière et de sport s’adresse aux familles ayant des enfants de 4
à 13 ans. Elle se déroulera le 14 septembre, à Lausanne. Infos : Pascal et Monique Dorsaz, 079
139 03 29.
Se relever des abus commis dans l’Eglise
Du 19 au 21 septembre, à l’hospice du Grand-Saint-Bernard, se tient une session qui s’adresse
aux personnes concernées et intéressées par la thématique. Intervenants : Elisabeth Ripoll,
thérapeute, et José Mittaz, prêtre et prieur de l’Hospice du Grand-Saint-Bernard. Plus d’info
et inscription : Elisabeth Ripoll, 079 212 20 35, [email protected].
Parution
L’abbé Martial Python, curé modérateur à Romont, vient de publier La Glâne. Haut lieu du
pèlerinage de la lumière, aux Editions Saint-Augustin.
Rencontre des mariés de l’année
Les Pastorales des familles du diocèse LGF proposent, pour la première fois cette année, une
rencontre des «mariés de l’année» avec leur évêque le samedi 8 novembre. Infos auprès de
Rue de Lausanne 86, CP 512, CH - 1701 Fribourg ¦ T : +41 26 347 48 50 ¦ M : +41 79 211 45 48
[email protected] ¦ http://www.diocese-lgf.ch ¦
2
Pascal et Monique Dorsaz, Pastorale des Familles, 071 139 03 29.
Evangile à la maison : Après Marc et Luc, les Actes des Apôtres
Vous souhaitez prendre part à un groupe de lecture ? Plus d’info sur levangilealamaison.ch.
Voyage en Terre Sainte avec le vicariat épiscopal du Deutschfreiburg
Le « Bischofsvikariat Deutschfreiburg » propose un voyage « Sur les traces de Jésus » en Terre
Sainte du 30 janvier au 6 février 2015. Le délai d’inscription est fixé au 30 septembre. Plus
d’infos auprès du vicariat : 026 495 21 72 ou sur le site : www.kath.ch/dfr/
DIRECTIVES
Bilan intermédiaire de la lutte contre les abus sexuels
Mgr Morerod a décidé l’obligation pour tout employé du diocèse de suivre une formation de
prévention des abus sexuels.
Annexe 6
(p. 17)
Associations liées à la lutte contre les abus sexuels
Mgr Morerod recommande aux diocésain-e-s et institutions d’Eglise de faire appel à des
associations dans la prévention et la lutte contre les abus sexuels. Vous trouvez une liste des
associations existant sur le territoire diocésain.
Annexe 7
(pp. 18-22)
MÉDIAS
Centre des médias catholiques à Lausanne
L’Agence de presse internationale catholique (Apic), le Centre catholique de radio et
télévision (CCRT) et l’association Catholink, éditrice du site internet cath.ch, ont donné
naissance, le 30 juin 2014 à Lausanne, au Centre des médias catholiques Cath-Info.
Annexe 8
(p. 23)
Emission d’été de la RTS : science et foi
Dans le cadre de l’émission de la RTS « Les défis de l’actu », Mgr Morerod a lancé un défi aux
journalistes, qui fait lien entre science et foi. Emission du 21.07.2014 (RTS) :
http://www.rts.ch/la-1ere/programmes/le-journal-du-matin/6000300-les-defis-de-l-actuquand-la-foi-rencontre-la-science-21-07-2014.html
Chrétiens du Proche-Orient
Mgr Morerod s’est exprimé sur la situation des chrétiens du Proche-Orient sur les ondes de la
RTS le 30 juillet. Flash info (dès la minute 5 :40) : http://www.rts.ch/audio/la1ere/programmes/le-journal-de-7h/6020611-presente-par-didier-duployer-30-072014.html?f=player/popup#/la-1ere/programmes/le-journal-de-7h/6020611-presente-pardidier-duployer-30-07-2014.html
NOMINATIONS
Mgr Charles Morerod a nommé :
Canton de Vaud :
- Monsieur l’Abbé Robert AKOURY, curé in solidum au sein de l’UP Dent-de-Vaulion avec la
responsabilité particulière de curé des paroisses de Vallorbe et de la Vallée de Joux, à 100
%, dès le 1er septembre 2014
- Monsieur l’Abbé Wolfgang BIRRER, chapelain de la paroisse St. Michael, à Lausanne, à 15
Rue de Lausanne 86, CP 512, CH - 1701 Fribourg ¦ T : +41 26 347 48 50 ¦ M : +41 79 211 45 48
[email protected] ¦ http://www.diocese-lgf.ch ¦
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%, dès le 1er septembre 2014
Monsieur l’Abbé Karol CIURKO, curé in solidum au sein de l’UP Prilly-Prélaz, à 75 %, et
prêtre au service des catholiques polonais du canton de Vaud, à 25 %, dès le 1er
septembre 2014
Monsieur l’Abbé Sebastião Laércio DA ROSA, curé in solidum au service de la Mission
catholique de langue portugaise dans le canton de Vaud, à 100 %, dès le 1er septembre
2014
Monsieur l’Abbé Paulino GONZALEZ FERNANDEZ, curé modérateur de la mission
catholique de langue espagnole dans le canton de Vaud, à 100 %, dès le 1er septembre
2014
Monsieur l’Abbé Marcus Antonius HUBER, prêtre auxiliaire au sein de l’UP Nyon – TerreSainte, à 100 %, dès le 1er septembre 2014
Monsieur l’Abbé Régis KABANDA, prêtre auxiliaire au sein de l’UP Riviera - Pays-d’Enhaut,
à 50 %, et aumônier au service de plusieurs EMS dans la région de Vevey-Montreux, à 50
%, dès le 1er septembre 2014
Monsieur l’Abbé Bruno KAZADI MUYAL, aumônier prêtre, au sein du département santé, à
100 %, au service de l’aumônerie œcuménique au CHUV (50 %), ainsi qu’au service de
plusieurs EMS dans la région Vevey-Montreux (50 %), dès le 1er septembre 2014
Monsieur l’Abbé Michel SCHOENI, prêtre auxiliaire au sein de l’UP Nyon – Terre-Sainte, à
40 %, dès le 1er septembre 2014
Monsieur l’Abbé Maroun TARABAY, prêtre au sein du département de formation et
d’accompagnement des 0-15 ans, au service du catéchuménat, à 50 %, dès le 1er
septembre 2014
Monsieur l’Abbé João Luís TEIXEIRA SAMPAIO, curé modérateur de la mission catholique
de langue portugaise dans le canton de Vaud, à 100 %, dès le 1er septembre 2014
Père Marc VERONESE MSFS, curé in solidum au sein de l’UP Riviera - Pays-d’Enhaut avec la
responsabilité particulière de curé de la paroisse de Château-d’Oex, à 100 %, dès le 1er
septembre 2014
Monsieur Dominique VOINÇON, animateur pastoral, à 100 %, au sein de département
Adultes, au service du dialogue interreligieux (50 %), et au sein de l’Unité pastorale (UP)
Saint-Barnabé (50 %)
Canton de Genève :
- Madame Anna BERNARDO, responsable catholique de la communauté œcuménique des
personnes handicapées et de leurs familles (COPH), à 50 %, et responsable catholique de
la communauté des personnes sourdes et malentendantes (COSMG) à 20 %, dès le 1er
septembre 2014
- Madame Anne DESHUSSES-RAEMY, assistante pastorale au Service de la Formation, à 100
%, dès le 1er septembre 2014 (comprenant un détachement de 20 % pour l’AOT)
- Monsieur l’Abbé Meinrad NICOLET, Prêtre en appui à la Pastorale de la Santé, à 20 %, dès
le 1er septembre 2014
- Père Augustin ONEKUTU, prêtre auxiliaire au sein de l’UP Boucles du Rhône, à 100 %, dès
le 1er septembre 2014
- Monsieur l’Abbé Claude PAULI, curé in solidum au sein de l’UP Carouge-Acacias, à 80 %,
dès le 1er septembre 2014
- Madame Anne-Claire RIVOLLET-RANDRIANAMBININA, assistante pastorale à la Pastorale
familiale de Genève, à 40 %, dès le 1er septembre 2014
Canton de Fribourg / Kanton Freiburg :

Frau Ruth Katharina HECKELSMÜLLER, Spitalseelsorgerin (im Spital Freiburg und
Tafers) zu 60% ab dem 1. September 2014
Rue de Lausanne 86, CP 512, CH - 1701 Fribourg ¦ T : +41 26 347 48 50 ¦ M : +41 79 211 45 48
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4








Monsieur Kéli KPEGO, aumônier du mouvement MADEP pour le canton de Fribourg, à
10 %, dès le 1er août 2014
Père Mieczyslaw KROL SAC, curé des paroisses de Courtepin, Cressier-sur-Morat et
Wallenried, secteur faisant partie de l’UP St-Urbain, à 100 %, dès le 1er septembre
2014
Père Gérald MAYOR CSSP, curé in solidum au sein de l’EP de l’UP Notre-Dame de
Tours, à 100 %, dès le 1er août 2014
Monsieur l’Abbé Jacques PAPAUX, vicaire au sein de l’UP Saints-Pierre-et-Paul, à 100
%, dès le 6 juillet 2014
Monsieur l’Abbé Roberto PELLIZZARI, auxiliaire au sein de l’EP de l’UP Sainte-Thérèse
– Saint-Laurent, à 100 %, dès le 1er septembre 2014
Monsieur l’Abbé Gilbert PERRITAZ, curé modérateur de l’UP Sainte-Thérèse – SaintLaurent, à 100 %, dès le 1er septembre 2014
Madame Céline RUFFIEUX, agente pastorale laïque au sein de l’UP Notre-Dame de
Compassion, à 70 %, et adjointe du responsable du dicastère « Cycle d’Orientation »
(CO), à 20 %, dès le 1er août 2014
Monsieur Marius STULZ, agent pastoral au sein de l’UP Bienheureuse Marguerite
Bays, à 50 %, dès le 1er septembre 2014
JUBILÉS
Nous adressons nos meilleurs vœux à/au







Monsieur André ZAMOFING qui fête ses 50 ans le 5 août.
Madame Brigitte DUC qui fête ses 60 ans le 6 août.
Madame Sylvie WALTER-RAVAUD qui fête ses 50 ans le 9 août.
Madame Patricia ZÜND qui fête ses 50 ans le 10 août.
l’Abbé André LUISIER qui fête ses 90 ans le 16 août.
Père Kasimir SROCZYNSKI SCI qui fête ses 70 ans le 18 août.
l’Abbé Léon MAURON qui fête ses 80 ans le 28 août.
DÉCÈS

Annexe 9
(p. 24)
Abbé Francis KOLLY, le 23 juillet.
Service diocésain de la communication, le 31 juillet 2014
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ANNEXE 1
Mgr de Raemy remet le prix "Good News" à la revue Choisir
Genève, 3 juillet 2014 (Apic) "Une bonne nouvelle, c'est une nouvelle qui stimule une créativité, qui
permet d'aller de l'avant – et c'est dans cette optique que Choisir a décidé d'œuvrer. Nous sommes
donc très heureux de recevoir le prix des bonnes nouvelles" a affirmé Pierre Emonet, directeur de
la revue culturelle Choisir, primée pour sa diffusion de l'entretien avec le pape François en
septembre 2013. Doté d'une valeur de 1'000 francs, ce prix "Good News" a été remis
conjointement par les institutions médiatiques catholiques de Suisse romande.
Mgr Alain de Raemy, Pierre Emonet et Lucienne Bittar lors de la remise du prix Good News, le 3 juillet 2014 (Photo: Melchior Etlin)
L'enjeu était de taille: il s'agissait non seulement de traduire l'interview réalisée par le jésuite Antonio Spadaro
en août dernier, de coordonner la publication du texte avec l'ensemble des revues jésuites d'Europe et
d'Amérique, mais aussi et surtout d'œuvrer dans la plus grande discrétion possible.
DECOUVRIR LA PERSONNALITE DU PAPE FRANÇOIS
Et l'écho est massif: le texte se répand rapidement et largement dans la sphère médiatique mondiale. Dès sa
publication, il se révèle d'une importance capitale pour connaître la personnalité du pape, mais aussi les
grandes lignes qui animent sa spiritualité et sa théologie.
"Une interview importante où Antonio Spadaro a été chercher dans les coulisses un avant-goût de ce que le
pape dira quelque temps plus tard dans son exhortation apostolique 'La joie de l'Evangile'", a ajouté Mgr Alain
de Raemy, évêque des médias, se réjouissant d'honorer une revue "qui ne cache pas le mal, lorsqu'il faut le
dénoncer, mais qui sait aussi constater le bien pour ensuite le proclamer dans la foi".
Au-delà de cette interview du pape François, le prix récompense le travail d'une revue "profonde, pertinente
et accessible", aux dires des votants. "Nous avons fait le choix des bonnes nouvelles alors qu'elles se vendent
moins bien que les scandales, a affirmé Pierre Emonet, et pour les diffuser, les collaborateurs de Choisir
cherchent constamment le langage qui convient, mais également le support efficace, comme les réseaux
sociaux", a-t-il ajouté – avant de poser avec sa rédactrice en chef pour une photo-souvenir que l'on retrouvera
certainement ci et là dans les arcanes du web 2.0.
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6
LA REVUE CHOISIR
La revue Choisir a été fondée en novembre 1959 par un groupe de jésuites désireux de doter la Suisse romande
d'une revue culturelle ouverte et d'inspiration chrétienne. Des écrivains de prestige y ont tenu des chroniques
régulières et des spécialistes en diverses disciplines y ont écrit (Pierre-Henri Simon, Georges Haldas, Gonzague
de Reynold, Pierre de Boisdeffre, Jean Delumeau), des théologiens et des philosophes de haut niveau ont
accepté d'y collaborer (Yves Congar, Roger Schutz, Wilhelm Vissert't Hof, Lukas Vischer, Karl Rahner, Leonardo
Boff, Franz Böckle, Maurice Zundel, Emile Rideau, Gustave Martelet, Gabriel Marcel, Wilhelm de Vries). Née
l'année même de l'annonce du concile Vatican II, choisir, qui a pu compter sur la collaboration de nombreux
experts du Concile, en a diffusé l'esprit auprès de toute une génération.
Si aujourd'hui, les temps ont changé, les enjeux restent les mêmes. Toujours fidèle au projet de départ, la revue
Choisir, rédigée par une équipe de jésuites et de laïcs, hommes et femmes, universitaires ou militants, offre
chaque mois une sélection d'analyses, de réflexions et d'informations destinées à aider ses lecteurs et lectrices
à faire des choix.
Tirée à 2'000 exemplaires distribués essentiellement par abonnements, Choisir est une revue substantielle sans
être accablante. Sa ligne favorise toujours le dialogue oecuménique et interreligieux. Les articles s'étendent des
questions spirituelles aux thèmes permanents de la culture (philosophie, théologie, littérature, art, cinéma), de
l'éducation, de la psychologie, de l'économie et de la politique sociale. Rédigés par des spécialistes, ils sont
courts et pédagogiques, accessibles à tout lecteur cultivé. Choisir fait partie d'un réseau de revues culturelles
publiées par la Compagnie de Jésus en Europe.
Source : cath.ch (http://www.cath.ch/detail/mgr-de-raemy-remet-le-prix-good-news-%C3%A0-la-revue-choisir)
03 juillet 2014 | Auteur : Pierre Pistoletti, Apic
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ANNEXE 2
Joie et sobriété à l’ordination presbytérale de Jacques Papaux
Mgr Alain de Raemy, évêque auxiliaire du diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg (LGF) a ordonné prêtre
Jacques Papaux à l’église Saint-Pierre à Fribourg ce dimanche 6 juillet 2014, lors d’une cérémonie sobre et
empreinte d’émotions. Le nouveau prêtre sera vicaire dans l’Unité pastorale Saints-Pierre-et-Paul sur
Fribourg et Villars-sur-Glâne.
L’église de Saint-Pierre, en ville de Fribourg, était comble cet après-midi ensoleillé du 6 juillet 2014. En effet,
prêtres, diacres, familles, amis, fidèles et autorités civiles et politiques étaient venus nombreux assister à
l’ordination presbytérale de Jacques Papaux. Cette célébration empreinte d’émotions et de simplicité est la
première ordination présidée par Mgr Alain de Raemy depuis sa nomination comme évêque auxiliaire du
diocèse de LGF.
Dans son homélie tirée des textes du jour, Mgr de Raemy à inviter le nouveau prêtre à proclamer auprès de
tous ceux qui lui seront confiés et au monde entier que le Christ est le roi juste, victorieux et le prince de la
paix. Il conseille à l’abbé Papaux d’être discret et transparent lors de ses célébrations pour permettre aux
fidèles de rencontrer le Christ. « Que ta voix soit la voix du Christ. Que tes gestes soient les gestes du Christ,
» souhaite l’évêque auxiliaire à Jacques Papaux.
En fin de célébration, la conseillère d’État Marie Garnier, directrice des institutions, de l’agriculture et des
forêts, a présenté au nouveau prêtre les meilleurs vœux du gouvernement fribourgeois. De son côté, Mgr de
Raemy a lu la lettre de Mgr Charles Morerod, évêque de LGF, nommant Jacques Papaux vicaire dans l’Unité
pastorale Saints-Pierre-et-Paul sur Fribourg et Villars-sur-Glâne.
L’évêché de LGF informe que la dernière ordination d’un prêtre diocésain a eu lieu à Fribourg le 10 février
2013. Et le séminaire du diocèse de LGF compte actuellement 5 séminaristes.
Jacques Papaux célébrera sa première messe le dimanche 13 juillet, à 10h00, à Lentigny.
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Texte: Elom Agbenouvon
Photos: Claude Meuwly
Source : site de l’Eglise catholique dans le canton de Fribourg (http://www.cath-fr.ch/reflets/vde/ordination_jacques_papaux)
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ANNEXE 3
Conférence des évêques suisses | Communiqué de presse | 08.07.2014
Nouvel évêque de Sion
Le président de la Conférence des évêques félicite Mgr Jean-Marie Lovey
La Conférence des évêques suisses se réjouit de la nomination de Mgr Jean-Marie Lovey comme nouvel
évêque de Sion. Au nom de la Conférence des évêques, Mgr Markus Büchel, président, exprime à Mgr Lovey
ses vives félicitations et lui présente les vœux les meilleurs en vue d'un ministère fructueux au service de son
diocèse et de l'Eglise en Suisse.
Nous, évêques, remercions le Pape François d'avoir offert au diocèse de Sion, en la personne de Jean-Marie
Lovey, jusqu'ici prévôt des Chanoines réguliers du Grand-Saint-Bernard, un pasteur expérimenté dans les
cheminements spirituels qu'il a parcourus avec sa communauté monastique ainsi que d'innombrables hôtes et
pèlerins arpentant les hospices du Grand-Saint-Bernard et du Simplon.
Nous nous réjouissons de travailler avec le nouvel évêque de Sion dans l'esprit du renouveau de l'Eglise
inauguré par le pape François. La Conférence des évêques suisses exprime ses chaleureux remerciements à
l'évêque sortant du diocèse, Mgr Norbert Brunner, pour son engagement généreux et forme pour lui ses vœux
les meilleurs de bonheur et bénédiction de Dieu.
Mgr Markus Büchel invite tous les fidèles à prier pour le nouvel évêque de Sion et pour l'Eglise qui est en
Suisse.
Markus Büchel, Président de la Conférence des évêques suisses
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ANNEXE 4
Conférence des évêques suisses | Communiqué de presse | 08.07.2014
Le drame des réfugiés en Syrie
Prise de position de Mgr Markus Büchel, président de la Conférence des évêques suisses et évêque de StGall
La guerre en Syrie a provoqué une tragédie d’une ampleur inimaginable en matière de réfugiés : neuf millions
de personnes ont pris la fuite vers les pays voisins de la Syrie ou à l’intérieur du pays. Tous ont un besoin
urgent d’aide humanitaire. C’est de loin le drame le plus important au monde depuis 20 ans dans ce domaine.
La Suisse a déjà apporté une contribution – par le biais de l’aide humanitaire de la Confédération ou par le
biais des oeuvres caritatives que les citoyennes et citoyens suisses soutiennent généreusement. Les œuvres
caritatives catholiques comme Caritas ou Aide à l’Eglise en détresse connaissent l’importance de ce soutien.
Au vu de l’aggravation de la situation, il faut faire cependant plus.
Concrètement, la Confédération devrait augmenter fortement l’aide humanitaire annoncée pour 2014. Nous
proposons, sur conseil de nos experts, que celle-ci passe de 30 millions à 100 millions de francs. Cette
augmentation est indispensable au vu de la misère des réfugiés. Elle est aussi indispensable au vu de la
tradition humanitaire suisse que nous revendiquons. Et, enfin, elle est indispensable au vu du consensus
politique existant sur le fait que la meilleure aide aux réfugiés se fait sur place.
En tant que membre de l’ONU, la Suisse doit s’engager résolument à faire cesser le massacre de la population
civile et à obtenir l’accès des organisations caritatives aux personnes en détresse. La Suisse doit tout faire pour
que cette catastrophe humanitaire cesse.
La Suisse devrait également faire preuve de plus de générosité pour les Syriennes et les Syriens que la guerre a
chassés du pays. Elle entend accueillir, durant ces trois prochaines années, un contingent total de 500 réfugiés,
essentiellement des femmes, des enfants ainsi que des personnes handicapées et âgées. C’est très peu. Le
HCR, l’œuvre d’aide aux réfugiés des Nations Unies, a prié la communauté internationale d’admettre 100'000
réfugiés en provenance de la Syrie. Nous soutenons la proposition de Caritas que la Suisse accepte d’accueillir
jusqu’en 2016 au moins 5'000 réfugiés syriens.
Je suis convaincu que la population suisse est prête à soutenir l’accueil de plus nombreux réfugiés syriens. Un
exemple de mon diocèse de St-Gall : annonce a été faite la semaine dernière que soixante réfugiés syriens sont
actuellement pris en charge dans les locaux du gymnase Marienburg de la Société du Verbe-Divin, récemment
fermé. C’est l’association des présidents des communes de St-Gall qui assure cette prise en charge. Voici un
bel exemple de collaboration entre les forces ecclésiales, étatiques et civiles, indispensable dans de telles
crises.
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ANNEXE 5
Conférence des évêques suisses
Message des évêques suisses pour le 1er août 2014
Sur l'identité, la coexistence, le repli sur soi en Suisse
Une demi-année après l'initiative "contre l'immigration de masse" et quelques mois avant l'initiative "Ecopop"
nous avons à réfléchir sur ce qui fait l'"identité" de la Suisse, quel est notre rapport à l'"étranger" et comment
nous imaginons le vivre ensemble dans notre pays. Le 1er août se situe idéalement entre ces deux dates
importantes. Un motif de plus pour dédier à ce thème le message 2014 des évêques suisses.
Le point de départ de notre réflexion est la parole de Jésus: "j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli" (Mt
25, 35). Nous voulons nous approcher du thème de l'"identité de la population suisse" en relevant trois
aspects:
l'identité de peuple suisse, qui grandit vers une souveraineté (le peuple souverain);
l''identité chrétienne, profondément enracinée dans l’histoire et la tradition du peuple suisse, suscitant l'esprit
de communauté et d'appartenance;
l'identité de l’autre, qu’on ne peut pas négliger par rapport au vivre ensemble.
1. Identité du peuple suisse
Des valeurs communes sont à la base du vivre ensemble en Suisse, depuis des siècles. Ce sont des valeurs dont
ne cessent de découler de nouveaux modèles de coexistence.
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La Suisse naît d’une exigence d’autonomie et d’autodétermination, qui ont permis à son histoire de
composer avec des groupes ethniques différents par langue, confession, culture et tradition. Il en découle
la conviction que la Suisse est une “nation par volonté” (Willensnation) plutôt qu’une nation fondée sur la
descendance et les liens de sang (ius sanguinis).
La diversité est un élément constitutif de l’identité du peuple suisse. A l'échelon politique, la “formule
magique” en est l’exemple le plus remarquable, parce qu’elle a su lier, dans l’œuvre de gouvernement du
pays, les différentes cultures politiques, si différentes soient-elles l'une de l'autre, libérale, socialiste,
catholique, réformée, citadine ou agraire.
Il importe de chercher la solution aux problèmes de manière davantage pragmatique qu'idéologique. Le
processus de médiation amène toujours à s'investir pour un dénominateur commun, si petit soit-il, afin de
désamorcer les conflits et trouver des réponses communes.
Le peuple a toujours le dernier mot. Celui qui prône une solution doit émousser les extrêmes, parce qu’il
sait d’emblée devoir compter avec le peuple et la démocratie directe.
L'ancrage de la Suissesse et du Suisse dans son pays répond de deux modèles: la patrie (terre où l’on naît et
grandit) et le lieu d'origine (terre des pères). En ce sens, le citoyen suisse vit des “identités multiples”: il naît
à un endroit, vit et travaille à un autre, il pourrait ainsi se référer à la terre des pères comme à une "patrie",
tout en vivant ailleurs.
L’aide réciproque, caractérisant les cantons constitutifs de la Confédération dès ses origines, s’élargit à la
vaste tradition humanitaire d’accueil, solidarité et soutien.
2. Identité chrétienne
Force est de reconnaître que les valeurs bibliques et chrétiennes sont profondément enracinées dans la
population de notre pays. La communauté chrétienne doit récupérer ces valeurs et en prendre véritablement
conscience. Elle doit aussi ramener ces valeurs chrétiennes aux nécessités actuelles. Il ne suffit pas de s'en
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rappeler et d'en parler. Il faut les interpréter, en assumer la signification profonde pour l'aujourd'hui, les
concrétiser surtout.
A présent, ces valeurs sont fréquemment arborées et proclamées par ceux qui souhaitent les instrumentaliser
contre un ennemi potentiel (l'autre, l'étranger, le musulman). En tant qu'Églises, nous ne devons pas nous
borner à les répéter, sans véritablement les vivre au présent. Sinon nous risquons de provoquer un effet
d’identification entre le croyant et celui qui instrumentalise ces valeurs pour “défendre nos traditions
chrétiennes”, sans pour autant les comprendre et en relever le défi. Au final, nous aurons nombre de bons
chrétiens convaincus que la meilleure façon de défendre le christianisme est de limiter l’accès aux étrangers,
empêcher quelques-uns de leurs droits, ériger des murs et des barrières.
Je me permets de rappeler quelques passages des Écritures qui peuvent orienter une réflexion chrétienne sur
les étrangers.
Dans la Torah – les enseignements de l'Ancien Testament – le thème surgit précocement. Gardons en
mémoire Deutéronome 24,17-22, où l'étranger est assimilé aux autres défavorisés, les orphelins et les veuves,
nécessitant de protection particulière; et, surtout, Lévitique 19,33-34 (Code de sainteté), où l'on prescrit
d'aimer l'étranger "comme soi-même".
Deutéronome 24,17-22
17
Tu ne feras pas dévier le droit de l’immigré ni celui de l’orphelin, et tu ne feras pas saisir comme gage le
manteau de la veuve. 18Souviens-toi que tu as été esclave en Égypte et que le Seigneur ton Dieu t’a racheté.
Voilà pourquoi je te donne ce commandement.
19
Lorsque tu feras ta moisson, si tu oublies une gerbe dans ton champ, tu ne retourneras pas la chercher. Laissela pour l’immigré, l’orphelin et la veuve, afin que le Seigneur ton Dieu te bénisse dans tous tes travaux.
20
Lorsque tu auras récolté tes olives, tu ne retourneras pas chercher ce qui reste. Laisse-le pour l’immigré,
l’orphelin et la veuve. 21Lorsque tu vendangeras ta vigne, tu ne retourneras pas grappiller ce qui reste. Laisse-le
pour l’immigré, l’orphelin et la veuve. 22Souviens-toi que tu as été esclave au pays d’Égypte. Voilà pourquoi je te
donne ce commandement.
Lévitique 19,33-34
33
Quand un immigré résidera avec vous dans votre pays, vous ne l’exploiterez pas. 34L’immigré qui réside avec
vous sera parmi vous comme un Israélite de souche, et tu l’aimeras comme toi-même, car vous-mêmes avez été
immigrés au pays d’Égypte. Je suis le Seigneur votre Dieu.
De même dans le Nouveau Testament, les rappels à accueillir l'autre ne font pas défaut, appels en vue de
l'ouverture face aux différences, en faveur de la justice, du pardon, de la compréhension réciproque, de la
fraternité. Les versets de l'Evangile de saint Matthieu sont décisifs. Nous y trouvons une illustration
prophétique du Jugement Dernier, qui mesurera l'homme à son attitude envers les nécessiteux.
Matthieu 25,34-40
34
Alors le Roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, les bénis de mon Père, recevez en héritage le Royaume
préparé pour vous depuis la fondation du monde. 35Car j’avais faim, et vous m’avez donné à manger ; j’avais
soif, et vous m’avez donné à boire ; j’étais un étranger, et vous m’avez accueilli ; 36j’étais nu, et vous m’avez
habillé ; j’étais malade, et vous m’avez visité ; j’étais en prison, et vous êtes venus jusqu’à moi !” 37Alors les
justes lui répondront : “Seigneur, quand est-ce que nous t’avons vu… ? tu avais donc faim, et nous t’avons
nourri ? tu avais soif, et nous t’avons donné à boire ? 38tu étais un étranger, et nous t’avons accueilli ? tu étais
nu, et nous t’avons habillé ? 39tu étais malade ou en prison… Quand sommes-nous venus jusqu’à toi ?” 40Et le
Roi leur répondra : “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères,
c’est à moi que vous l’avez fait.”
3. Identité de l’autre
La Suisse est le pays d'Europe avec le plus grand taux d’étrangers après Luxembourg: à peu près le quart de la
population résidante. En France ce sont à peine 6 %, en Allemagne un peu plus que 8%. Il est vrai que les
chiffres sont difficilement comparables, étant donné que chez nous les clauses apposées à toute immigration
sont plus nombreuses que pour la plupart des pays de l'UE. Ceci étant, ces chiffres parlent quelque part en
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faveur du modèle suisse d'intégration: la conflictualité liée à la présence des étrangers chez nos voisins
européens dépasse largement celle qu’on observe dans notre pays, et pourtant ils comptent moins
d'étrangers.
La première réflexion qui s’impose est toutefois liée à l’identité de l’étranger, une identité plurielle: il existe de
multiples appartenances liées au pays d’origine, voire à l'ethnie, à la religion. Il est impossible de définir un
modèle commun d'"étranger", il est pourtant indispensable de prendre conscience que la population suisse
(avec sa propre 'identité') se trouve confrontée à une multitude d’autres identités qui peuvent faire obstacle à
une approche sereine. Peuvent alors surgir des généralisations et des simplifications qui séparent et éloignent,
n'unissent et ne rapprochent point.
Il ne faut pas ignorer non plus qu’au sein d’un seul et même groupe ethnique se développent des identités
différentes, découlant du type de présence sur sol suisse: d’une part l’immigré(e) qui a quitté son pays et s’est
rendu(e) en Suisse pour des motifs de travail ou de survie; d’autre part celui ou celle de la deuxième
génération, qui a fréquenté l'école en Suisse et s'y trouve culturellement chez soi et a intégré des références
propres à notre culture, qui s'éloignent du pays d’origine des parents. Nous nous trouvons face à différentes
identités, que ce soit à l’intérieur d’une même famille ou d’un même groupe ethnique. Un jeune Kosovar ou
Sri-lankais, né et scolarisé en Suisse, s'identifiera-t-il avec ses origines ou plutôt avec son milieu de vie?
Un aspect nouveau, ressenti par ailleurs comme une menace, est lié à l’identité religieuse. A l'heure actuelle, la
grande majorité des immigrés demeure toujours liée à une Eglise chrétienne, mais il est vrai que s'y ajoutent
de plus en plus des personnes d'autres religions, surtout musulmanes. Un motif de peur en plus pour l'identité
de la Suisse…
4. Vivre ensemble
La coexistence se fonde sur des valeurs, des normes et des attitudes partagées. Repérons-les. En même temps,
reconnaissons les différences et cherchons le dialogue. Les différences censées nous séparer les uns des autres
peuvent être une opportunité de rencontre.
Rencontrer la personne, avant de regarder la “catégorie” à laquelle elle appartient: c’est là un engagement qui
nous stimule à soutenir l'étranger qui frappe à notre porte pour se familiariser avec notre langue et notre
histoire, nos institutions et nos lois.
Si l’on vise à bâtir une société intégrée, la promotion du dialogue et une confrontation positive sont
indispensables pour reconnaître un noyau de valeurs communes, sur lesquelles tabler une intégration
réciproque. Evitons la tendance à créer des communautés parallèles, chacune ayant la présomption d’être
meilleure que les autres. Pour que se réalise une coexistence pacifique, fuyons certaines attitudes erronées
faites tantôt de peur, tantôt de conflictualité, ou simplement teintées d'indifférence.
Assumons la réalité que des étrangers vivent parmi nous. Ne les considérons pas, par insouciance et
désintérêt, comme une présence marginale parmi nous; mais évitons également le zèle désinformé qui, pour
certains d'entre nous, se transforme en peur, réaction de défense, opposition face à cette présence nouvelle.
Chez d’autres encore, cette même attitude pousse à chercher l’égalité de toutes les expressions de foi, en
mettant tout au même niveau, sans considération pour les différences.
Il faut en l’occurrence se soucier, par rapport à la religion islamique, que soit acceptée la différence entre
dimension religieuse et civile, entre croyances et lois de l'Etat. C’est à nous d’œuvrer pour qu'ils saisissent
notre histoire de sécularisation et apprennent à distinguer entre religion, foi et société. Pour opérer une
coexistence positive, force est de cultiver cette attitude critique, attentive et fondée.
Si nous considérons que presqu'un quart de notre population est étranger, nous devons admettre que l’esprit
traditionnel d’hospitalité caractérisant la Suisse ne s’est pas tari au long des siècles.
Il existe bien sûr des phénomènes négatifs, qui demandent d'être dénoncés et combattus. Pensons à ces
femmes qui, provenant en majorité des pays de l’Est, sont alléchées par des promesses de travail et poussées
dans les abîmes de la prostitution. Cette plaie déshonore notre pays et ses traditions.
Une autre plaie sont les salaires trop réduits des travailleurs étrangers. L’on est arrivé au point que nos
ouvriers perdent leur travail, étant remplacés par une main d’œuvre étrangère rétribuée de façon risible. Cette
honte doit être affrontée et évincée, en fixant un salaire minimum pour les diverses branches professionnelles.
Malgré le refus net du salaire minimum lors de la dernière votation, le problème demeure aigu.
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Il faut aussi garder un œil sur le phénomène des sous-traitances et éviter ainsi le dumping salarial, qui se fait
également aux dépens de la qualité. Il va de soi que l’ouvrier suisse au chômage se sentira humilié et blessé par
une situation injuste qui s’est créée sur certains marchés du travail, notamment au Tessin. Dans ce cas, il ne
faudrait pas parler de xénophobie, mais d’injustice flagrante sur le marché du travail.
Pour une plus grande justice sociale
L’on ne répétera jamais assez ce principe que notre Constitution définit dans le Préambule: “La force de la
communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres”. Nous pensons non seulement aux
étrangers, mais aussi à tous ceux et celles qui sont indigents, malades, âgés. Nous devons appliquer nos lois
avec courage, afin de protéger les plus faibles.
Songeons à la personne âgée dont la famille ne peut plus s'occuper. Si on ne trouve pas de place pour elle dans
une maison de soins, elle se sent humiliée et négligée, se considère comme un poids pour la société.
Reconnaissons que la vie d'une personne ressent de l'application correcte ou moins d'une loi. Quand nous
hébergeons chez nous des étrangers demandant l’asile et que nous leur offrons un travail pourtant modeste,
ils s’engagent et concourent ainsi au bien de toute la communauté. En revanche, quand ils sont condamnés à
l’oisiveté, ils peuvent glisser dans la délinquance, placés qu'ils sont dans une situation déshumanisante.
Plus nous savons comprendre leur drame et plus nous pourrons aider avec intelligence et humanité.
5. Repli sur soi
Entre Suisses et étrangers, les valeurs peuvent diverger et entrer en compétition. La réaction instinctive est
alors de les exclure, voire de les exclure à priori: une fermeture au préalable, avant même de les connaître. Le
premier sentiment qui a fortiori amène au repli sur soi est la peur. Un sentiment légitime et naturel, mais qui
demande à être dépassé, car il est irrationnel.
Nier la peur revient à nier la réalité. Affirmer génériquement “qu’il ne faut pas avoir peur des étrangers” est
une réponse insatisfaisante. La réponse appropriée, par contre, est raisonnable et invite à connaître l’autre, à
dépasser l’ignorance de l’inconnu. La règle selon laquelle il faut “regarder dans les yeux quand on fait
l’aumône” vaut aussi pour aller à l'encontre d'une personne qu’on ne connaît pas. Dans notre cas, l’étranger. Si
la volonté de connaître l’autre prime sur d'autres considérations, une perspective nouvelle s'ouvre devant
nous.
Ne nous leurrons pas: le frontalier, les artisans et les petites entreprises étrangères qui arrivent à subsister par
des travaux faits en Suisse, le requérant d’asile, sont des personnes avec lesquelles on peut pourtant parler et
débattre.
Les étrangers véritablement à craindre, dont – chose étrange – on ne parle jamais en termes de menace, sont
autres! Ce sont les étrangers "invisibles", sans visage. Il est impossible de les rencontrer, et cependant ils
conditionnent notre vie et menacent réellement notre vivre ensemble. Ce sont ces sociétés internationales de
la finance qui court-circuitent des pans entiers du système économique par le seul transfert de richesses, sans
pour autant en créer. Ce sont des organisations criminelles, qui recyclent de l'argent et mettent ainsi sous leur
contrôle des entreprises et des commerces; qui transfèrent les gains issus des leurs salons de massage
moyennant le marché financier.
Les étrangers que nous rencontrons (le frontalier, la serveuse d'Europe de l'est, le transfuge nigérien…) ont un
nom et un prénom, des visages, des sentiments, des rêves, des déceptions et des espoirs. Nous pouvons nous
y accrocher pour mieux les connaître et cheminer avec eux.
L’étranger dangereux (la société financière qui recycle de l’argent, la bande de criminels qui opprime ses
propres compatriotes) est anonyme, sans visage, sans cœur, sans âme, se prévalant uniquement du gain à
outrance. Avec cet étranger-là, nous ne pouvons pas discuter, nous ne pouvons pas le voir en face, instaurer
un dialogue avec lui. Nous ne pouvons pas non plus nous disputer avec lui. D’autre part, il ne nous dérange pas
trop, il est vrai, parce qu’il ne forme pas de queue sur l’autoroute et ne vole pas dans nos maisons. Mais il nous
subjugue de façon plus pénétrante et sournoise, en nous dérobant la conscience et la culture.
La menace du déferlement migratoire est un refrain récurrent. Le surpeuplement de la Suisse est un spectre
qui réapparaît périodiquement, surtout à partir du début du siècle passé. Mais cette menace, tout en étant
présente de façon irrationnelle dans la conscience d’une partie de la population, instrumentalisée par des
partis populistes et des mouvements locaux, mérite d'être redimensionnée. Le temps et une politique de
concordance l’ont toujours réabsorbée.
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Le dernier épisode de cette saga (la votation du 9 février 2014 sur l’initiative populaire “contre l’immigration
de masse”) doit être correctement interprété, avant d’être balayé d’un revers de la main et taxé de
xénophobe. Il faut le situer dans son contexte, dans une Europe où l'abolition des frontières et la libre
circulation des personnes ont provoqué des réactions irrationnelles et généralisées dans bien des pays.
Dans ce sens, la Suisse n'a que relevé et anticipé un sentiment diffus parmi les populations européennes, censé
s'accroître en deux scénarios opposés: soit être réabsorbé, le temps aidant, par de nouvelles générations de
citoyens (“Européens” avant d’être Allemands, Portugais, Anglais, Grecs, Espagnols ou Français); soit se raidir
dans des mouvements nationalistes et eurosceptiques, qui en amèneront certains à se défiler du 'mastodonte
européen'.
Enfin, parler de repli sur soi signifie aussi parler de l’étranger qui s'auto-exclue par rapport aux Suisses. Les
motifs sont nombreux: la peur, la crainte d’être renvoyé, les problèmes linguistiques. Sans langage, il n’y a pas
de communication véritable. Et encore: la solitude de l’étranger, de l’immigré, du réfugié, un état d'âme
portant à se refermer sur soi-même ou encore pire sur un groupe qui s’auto-exclut.
6. Vers une fraternité universelle
Nous sommes tous frères et sœurs, fils de l'unique Père des cieux (Matthieu 23,9). Le seul et unique Créateur
illumine tous ses enfants de la lumière du Verbe (Jean 1, 1-9). Le génie propre de tout peuple et de toute
culture dévoile la variété et la beauté de la création.
Nous savons que l’émigration est un phénomène douloureux, qui découle de l’indigence et oblige à chercher
du travail et un toit ailleurs. L’expérience que font aujourd’hui bien des peuples défavorisés était la nôtre il n’y
a pas bien longtemps. Dieu veut une distribution équitable de la richesse, pour que chaque membre de la
famille humaine profite du bien-être et de la paix. Le symbole de la manne, équitablement distribuée, est un
indice de la volonté du Père que les hommes vivent en frères et sœurs (Exode 16,17-21).
Il n'est pas possible d'atténuer la pression des peuples affamés par le bruit des armes et en érigeant des
barrières toujours plus hautes, mais en redistribuant ce que l'avidité et la cupidité de certains a ravi à combien
de pays de par le monde.
Nos diocèses suisses vivent depuis des décennies une expérience qui ne doit pas être négligée. L’on a créé sur
les différents continents des centres d'engagement civique et d’évangélisation. De petits mondes ont surgi,
développant l’agriculture, l’artisanat, la santé publique, la formation. De ces régions, personne ne vient chez
nous, si ce n’est quelques ouvriers spécialisés, qui ensuite iront enseigner une nouvelle activité à leurs
compatriotes. En créant des conditions de développement harmonieux, on pose les bases pour une paix
durable. La paix n’a jamais été bâtie et ne se bâtira jamais avec les armes, mais avec le partage des biens.
Récemment, la Suisse a commencé à faire lumière sur un chapitre obscur de son histoire sociale, en levant le
voile sur les drames d’enfants, garçons et jeunes victimes de mesures de coercition prises à des fins
d’assistance. Ces faits touchent des enfants assignés d’office ou adoptés de force, des personnes internées par
décision administrative dans des instituts fermés, ou qui se sont vu nier le droit à la reproduction par des
stérilisations forcées ou des avortements imposés. S'ajoute à ce cadre la répression qu'ont subie les nomades.
Tandis que la société civile est sensibilisée à l'examen de ces événements tragiques et se prédispose à
compenser (aussi financièrement) les torts les plus graves, force est de ne pas provoquer de nouvelles
injustices et de nouvelles souffrances, par égoïsme ou par des peurs injustifiées.
Le mal qui nous ronge est notre égoïsme. Plus nous ouvrons la raison et le cœur à la fraternité, plus nous
travaillons à terme pour un monde meilleur. Si notre pays s'engage à prendre au sérieux sa devise “Un pour
tous et tous pour un”, il élargira son expérience de fraternité aux dimensions du monde.
Dans la plénitude de la vie, “Dieu sera tout en tous” (1 Corinthiens 15,28). Enracinons-nous davantage dans
l’amour pour apercevoir que notre vie réalise ainsi la fraternité universelle, qui est pour nous tous une clé du
bonheur.
Nous souhaitons que cela puisse se faire dans une fidélité authentique à notre identité civile, sociale, culturelle
et religieuse.
Au nom des évêques suisses:
Mgr Pier Giacomo Grampa, évêque émérite de Lugano
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ANNEXE 6
Diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg
Service de la communication
Bilan intermédiaire de la lutte contre les abus sexuels
Deux décisions majeures ont été prises la semaine passée dans le cadre du traitement des abus sexuels en
pastorale dans le diocèse de Lausanne, Genève et Fribourg : l’obligation pour tout employé du diocèse de
suivre une formation de prévention des abus sexuels ainsi que la création, au niveau national, d’un groupe
de travail tripartite entre parlementaires, représentants de l’Eglise catholique et groupe de soutien aux
victimes d’abus sexuels (SAPEC).
Prévention obligatoire
Mgr Charles Morerod a réexprimé son souhait d’une formation de prévention des abus sexuels à tout agent
pastoral du diocèse, mardi 16 juin, à l’évêché à Fribourg, lors d’une réunion informelle entre représentants du
diocèse et de l’association MIRA, service de prévention des abus sexuels dans les milieux de loisirs. Cette
formation, menée en lien avec un organe externe tel que MIRA, revêt un caractère obligatoire. Son application
devrait être imminente et son implantation est en cours dans chaque canton du diocèse.
Le personnel engagé dans le diocèse, ainsi que tout agent pastoral en poste pour un remplacement (comme le
rappelle une communication parue dans la feuille diocésaine du 1er juin 2014) sont également tenus de
présenter un extrait de leur casier judiciaire.
Création d’un groupe de travail entre Eglise, Etat et groupe SAPEC
Mgr Morerod a rencontré des parlementaires et un représentant du groupe SAPEC (soutien aux personnes
abusées dans une relation d’autorité religieuse), jeudi 18 juin au Palais fédéral à Berne. Cette rencontre,
proposée par le groupe SAPEC, faisait écho à une précédente réunion, le 8 mai, où les trois parties s’étaient
mis d’accord pour « chercher des jalons pour aboutir rapidement à la création d’une structure neutre et
indépendante impliquant une collaboration Église – État et permettant d’obtenir, dans de bonnes conditions,
une juste écoute, reconnaissance et réparation en faveur des personnes victimes d’abus sexuels (…) », indique
le communiqué du groupe SAPEC. Une structure qui devrait notamment trouver des solutions pour gérer le
traitement des cas prescrits.
Un groupe de travail est en création. Il sera coordonné par la Conseillère nationale Rebecca Ruiz et débutera
dès l’automne 2014.
Le Service diocésain de la communication, le 24 juin 2014
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ANNEXE 7
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ANNEXE 8
Centre des médias catholiques à Lausanne pour réunir APIC, CCRT et cath.ch
Bernard Litzler, actuel directeur du CCRT, a été nommé directeur de Cath-Info.
L’Agence de presse internationale catholique (Apic), le Centre catholique de radio et télévision (CCRT) et
l’association Catholink, éditrice du site internet cath.ch, ont donné naissance, le 30 juin 2014 à Lausanne, au
Centre des médias catholiques Cath-Info. La nouvelle association doit permettre de dynamiser la présence
catholique dans les médias en renforçant et en développant la palette des produits et des services offerts
actuellement par les trois entités.
Lausanne, 1er juillet 2014 (Com./Réd.)
L’assemblée, qui a réuni une quinzaine de représentants des comités de l’Apic, du CCRT et de Catholink sous la
présidence de Philippe Gardaz, a adopté les nouveaux statuts de Cath-Info. L’association, dont le siège sera à
Lausanne, se donne pour tâche de mettre en œuvre les quatre missions définies dans le Statut-cadre approuvé
par la Conférence des évêques suisses (CES) et la Conférence centrale catholique romaine (RKZ) : l’information,
l’annonce de l’Evangile, les relations publiques et les prestations de services.
La question des membres de la nouvelle association a été réglée de manière à préserver les équilibres entre
les instances ecclésiales, que sont les diocèses et les vicariats épiscopaux, et les corporations ecclésiastiques
cantonales. Ces deux catégories sont membres de droit de Cath-Info.
A noter que les paroisses, les communautés religieuses, associations, fondations, ou autres entités
catholiques-romaines pourront également adhérer à l’association de mêmes que des personnes à titre
individuel. Les statuts ont également été rédigés de manière à garantir l’indépendance journalistique de la
nouvelle institution face à la Conférence des évêques suisses et à la Conférence centrale catholique romaine
(RKZ).
Bernard Litzler nommé directeur de Cath-Info
Après la signature des statuts l’assemblée a désigné les membres du comité provisoire chargé de la mise en
place des nouvelles structures. Il s’agit de Mgr Alain de Raemy, représentant de la Conférence des ordinaires
romands (COR), Daniel Brun, représentant de la Fédération romande catholique-romaine (FRCR), Philippe
Berther, Jean-Claude Boillat, Jean-François Journot, André Kolly et Gérard Tschopp.
Le comité provisoire a immédiatement nommé le nouveau directeur de Cath-Info en la personne de Bernard
Litzler, actuel directeur du CCRT. La nouvelle association tiendra une première assemblée générale à Lausanne
à la fin du mois d’août
Source : site de l’Eglise catholique dans le canton de Vaud (http://www.cath-vd.ch/Centre-des-medias-catholiques-a.html)
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ANNEXE 9
Dans l’espérance en la Résurrection, nous avons la peine de vous annoncer le décès de
Monsieur l’Abbé Francis KOLLY
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vicaire à la paroisse d’Estavayer-le-Lac, de 1962 à 1967,
vicaire à la paroisse Notre-Dame de la Paix, à La Chaux-de-Fonds, de 1967 à 1971,
administrateur de la paroisse Notre-Dame de la Paix, à La Chaux-de-Fonds, de 1971 à 1977,
curé de la paroisse de Barberêche - Courtepin - Courtaman, de 1977 à 1983,
curé de la paroisse Sainte-Thérèse, à Fribourg, de 1983 à 1995, et
conjointement curé de la paroisse de Givisiez, de 1986 à 1987,
curé des paroisses d’Onnens et de Lentigny, de 1995 à 2002,
qui est entré dans la paix du Seigneur le 23 juillet 2014.
Il était dans sa 78e année et la 53e de son sacerdoce.
L’Eucharistie et le dernier adieu seront célébrés en l’église Sainte-Thérèse, à Fribourg, le samedi 26 juillet
2014, à 9 heures 30.
Rue de Lausanne 86, CP 512, CH - 1701 Fribourg ¦ T : +41 26 347 48 50 ¦ M : +41 79 211 45 48
[email protected] ¦ http://www.diocese-lgf.ch ¦
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