RAPPORT ANNUEL 2013 MÉDIATEUR LE MÉDIATEUR TSA 31359 - 75612 Paris Cedex 1 2 SOMMAIRE Introductionp. 5 Le médiateurp. 7 L’activité du médiateur p. 9 Réclamations reçuesp. 10 Réclamations hors-champs p. 11 Réclamations par thème p. 12 Délai de traitement p. 18 Avis du médiateur p. 18 Exemples de médiation p. 20 Propositions et suggestions p. 22 3 4 INTRODUCTION Dans le cadre de l’application de la loi Murcef (la loi du 11 décembre 2001 portant sur les Mesures Urgentes de Réformes à Caractère Economique et Financier ou loi MURCEF a pour objectif d’améliorer les relations entre les banques et leur clientèle). Les établissements bancaires ont l’obligation de proposer un service de médiation à leur clientèle de particuliers pour tenter de régler à l’amiable les litiges pouvant advenir dans leurs relations commerciales. Ce service est gratuit pour les clients. Depuis son installation fin 2002, les fonctions de médiateur ont été assurées à BPCE par un collège de médiateurs, puis depuis 2011 pour la CEIDF et pour BPCEIOM, par Michèle Saint Marc, Directeur de Recherche au CNRS, auteur de l’histoire monétaire de la France de 1800 à 1980 et de l’euro, Professeur à Paris II Assas et Conseiller du Gouverneur de la Banque de France de 2000 à 2010. Elle a été remplacée par Dominique Lartigue, Partner du Cabinet de recrutement VMS France, ancien Président du Cabinet d’avocats TAJ, Directeur Général de Deloitte, ancien Président des Conseils en gestion de patrimoine certifié (CFP), administrateur du Conservateur et d’autres entreprises. Il a été désigné en septembre 2013, par le Directoire de la CEIDF, médiateur de la CEIDF pour une durée initiale d’un an, renouvelable 3 ans. Organisation de la médiation et procédure de saisine du médiateur Le courrier adressé à la médiation est ouvert et enregistré au service médiation. Le Service de Relations Clientèle de la CEIDF (SRC) et les SRC pour BPCE-IOM attestent de l’éligibilité des demandes à la médiation, le Service Juridique éclaire les problèmes de droit et de fiscalité et plus spécialement ceux du Code Monétaire et Financier. Pour toutes ces opérations ; le médiateur est assisté par un “correspondant” qui rationalise les relations avec les différents services, instruit les dossiers dans une première étape, les transmet et demande les éventuels compléments d’informations quand le médiateur le juge nécessaire. La saisine du médiateur présuppose la transparence et la bonne foi des parties. Le secret bancaire ne peut être opposé au médiateur par aucune des parties. Le médiateur est tenu de rendre ses conclusions en droit et en équité. Le fait d’avoir un interlocuteur unique dans l’établissement qui jouera, en cas de besoin, d’interface avec les services concernés, est un élément capital de la qualité de la médiation. 5 Grandes tendances de l’activité de médiation en 2013 Les grandes tendances tournent autour de : - la demande de plus en plus importante de conseil ; - l’importance de la connaissance et de l’application de la tarification ; - l’utilisation de la Carte Bancaire ; - les traitements des dossiers de succession. Un certain nombre de tendances récurrentes subsistent toujours : - les litiges relatifs aux opérations de crédit, le montage et ses options, le remboursement par anticipation, le passage en amortissement et ses conséquences, les changements d’assurance emprunteur ; - le choix des supports dans l’assurance-vie afin d’optimiser les coûts ; - les litiges concernant les chèques rejetés (sans provision) ; - les litiges concernant l’épargne et ses produits financiers ; - les contrats PERP. Par contre peu de litiges concernent les opérations sur Internet. 6 LE MÉDIATEUR n Nom de l’établissement et code interbancaire Caisse d’Epargne Ile-de-France (CEIDF) 17515 et de BPCE-IOM 14 888 qui regroupe les Banques de la Réunion 12 169, de Nouvelle Calédonie 14 889, des Antilles Françaises 41 839, de Tahiti 12 239 et de Saint-Pierre et Miquelon 11 749. n Coordonnées du médiateur Adresse postale à laquelle les clients, de tous les établissements concernés, peuvent faire parvenir leurs réclamations : Médiateur de la CEIDF TSA 31 359 / 75621 PARIS CEDEX n Evolution de l’activité Comparaison par rapport à l’année précédente en nombre de dossiers reçus et traités sur l’évolution de l’activité. CEIDF BPCE-IOM 2012 Réclamations 2013 764 reçues 1 031 313 recevables 351 451 irrecevables 680 BPCE-IOM 2012 Réclamations 2013 BDAF 13 Reçues 5 BNC 4 Reçues 7 BR 13 Reçues 6 BT 3 Reçues 3 7 n Commentaire sur l’activité comparée d’une année sur l’autre Pour la CEIDF, le nombre de réclamations adressées au médiateur est en forte augmentation (25 %), ce qui est bien naturel puisque les coordonnées du médiateur sont affichées dans les agences de la banque et sont systématiquement communiquées. La notion de médiation est bien répandue dans le grand public. Pour BPCE-IOM un process a peut être été engagé afin de traiter les réclamations de premier niveau avec une plus grande attention ce qui expliquerait la baisse du nombre de dossiers parvenus en médiation. Après la prise de fonction du médiateur, en tant qu’ancien auditeur, il a demandé à connaître les conditions d’éligibilité des réclamations qui lui sont adressées. Il lui est apparu important de savoir pourquoi les demandes n’étaient pas éligibles auprès du médiateur dans la même proportion que par le passé. Selon la charte de médiation, le client doit avoir épuisé tous les recours internes avant de le saisir. Il constate que l’augmentation du nombre des réclamations recevables n’est pas proportionnelle à l’augmentation du total des réclamations reçues et n’est pas comparable au ratio de l’année précédente. Cela l’a amené à analyser la pertinence des dossiers inéligibles à la médiation. A ce jour, il n’a pas de commentaire spécifique à faire sur cette sélection. 8 SON ACTIVITÉ n Durée du mandat 1 an renouvelable 3 ans n Champ de compétence q Légal X q Etendu à : m Tous produits et services bancaires (particuliers et entreprises). m Assurance m Autres (précisez le domaine ou le type d’opération concerné). q Etendu avec réserves (précisez quelles sont les réserves). n Force contraignante des avis (charte de médiation) X Oui q q Non n Procédure de traitement des réclamations (Réception des demandes, processus de traitement des réclamations,…) m Recevez-vous directement tous les courriers qui vous sont adressés ? X Oui q q Non m Envoyez-vous un accusé de réception ? X Oui q q Non m i le dossier est hors champ de compétence, S est-il transmis aux services ? q X Oui q Non 9 764 727 En cas de réponse affirmative : X q Indiquez le nombre de dossiers concernés : 649 m 15 1 e r qu 22 ban14 cou n e la Etes-vous informé des suites données par ces15 derniers18 ? Motifs hors champs 15 as euses p t q Oui nti an e n t r q X Non on ce lne uuee cooucurorssn oannscceecss ncciieerrss rcm q ciiaaele q n n a e e r i c e r a n a t a n b c n cur b na en ae lm AssAssu ierrss ffiin ccoommPm s llaa ussLeeistsigee P A s a a p t e ur p nttiieeu i s t t e u r S s t e n r S 349 u e n Origine de la saisine an ou ire een errnnareçues) s bbo tarriiffaair nntt15 o e t c s o c t c n n (Quantifiez sur l’ensemble22 des demandes a c en t 331 coon0 nss emme itiiqquuee e c nee c Aeccttiioon c n a t l l e i e Au PPla L directe onLiittiiggvia X PPool q Saisine des at ou saisine anq associations iati Lou ntpar le client c c b e A i o T l o v C O re A ss A ut par l’établissement deAcrédit. T 184 RÉCLAMATIONS REÇUES médiation par thème 1 031 22 14 15 18 par médiation par thème médiation thème CEIDF 1000 36 38 680 s L es ue RC ale ers ent urs nel TOTA anc eS nci merci anq en co ion em l r t a s b t u r s n a e la nde 327 Ass iers fi om sp rof ses as ure s ble sp t p ntieu et c r S a e n u t e v a o ir e ce 353 mp % ern Performance 14,28 sb rifa ont Co irre ent ue ta onc ns c s c e m o é ce ne Acti 351 itiq Jug Pla ge Pol Liti 200 400 Performance Performance 14,28 % % 14,28 56 les vab e Irrec AL TOT les vab e Rec 351 33,33 % 23,80 % 33,33 % % 33,33 23,80 % % 23,80 médiation par thème BPCE-IOM 28,58 % % 28,58 14,28 % Performance 33,33 % 23,80 % 28,58 % 10 Jugées recevables 800 600 28,58 %Hors champs de compétences Jugées irrecevables 1200 Nouvelle Calédonie (BNC) Antilles Françaises (BDAF La Réunion (BR) Tahiti (BT) 28,50 % Nouvelle Calédonie Calédonie (BNC) (BNC) Nouvelle Antilles Françaises Françaises (BDAF) (BDAF) Antilles La Réunion Réunion (BR) (BR) La Tahiti (BT) (BT) Tahiti Performance Motifs hors champs RÉCLAMATIONS HORS CHAMPS DE COMPÉTENCES 349 331 184 15 18 22 14 36 38 s L C es ue ers rciale ent urs nel TOTA c i q SR o n n c n m c o a e n a i e l e r t a s n b t u s n e m la par nde Ass iers fi ofe om s r e as euses c e r p l p t s b s t e Su ti our faire pte eva nan nten b c r m e e i s r r c Co co ent ue ta s ir con ions e m é e e q c iti en Jug Act Pla Pol itig L médiation par thème 14,28 % 11 THÈMES DES RÉCLAMATIONS Thèmes BPCE-IOM Nombre de Nombre de dossiers jugés dossiers recevables reçus et traités invoqué par le médiateur Nombre de Nombre de dossiers jugés dossiers recevables reçus et traités invoqué par le médiateur 197 58 5 5 Ouverture, clôture, transfert de compte 47 13 0 0 Découvert autorisé/non autorisé 63 8 0 0 Interdiction bancaire 41 14 4 4 Contestations d’écritures 46 23 1 1 MOYENS DE PAIEMENT dont 272 103 5 5 Cartes bancaires 59 16 2 2 Chèques 213 87 3 3 TARIFICATION/FONCTIONNEMENT DE COMPTE 113 37 4 2 OPÉRATIONS DE CRÉDIT 160 45 5 4 EPARGNE 137 55 2 1 PLACEMENTS FINANCIERS/BOURSIERS 56 22 0 0 ASSURANCES 61 31 0 0 AUTRES 35 0 0 0 TOTAL 1 031 351 21 17 FONCTIONNEMENT Minimum par DUdossier COMPTE dont 12 CEIDF médiation par thème DOM TOM 1 médiation par thème 8,83 % 6,26 % Performance médiation par thème CEIDF Con BPCE-IOM 9,97 % 8,83 % 6,26 % Performance 28,50 % 9,97 % 12,82 % 5,88 % 28,50 % 29,41 % 23,52 % 12,82 % 16,50 11,76 % 17,09 % 16,50 28,50 % 17,09 % 23,5 28,50 % 71,50 % 29,41 % 8,83 Moyens de paiement Moyens de paiement Epargne Fonctionnement de compte Moyens de paiement Assurances Moyens de paiement Fonctionnement de compte Placements financiers et boursiers Crédit M Tarification Tarification Epargne Total des réclamations F Crédit Tarification Epargne Assurances Moyens de paiem Fonctionnement de compte Placements financiers et boursiers Crédit Assurances Placements financier Thèmes des réclamations par banque de BPCE-IOM Banque des Antilles Françaises BDAF Banque de Nouvelle Calédonie Banque de La Réunion BR Banque deTahiti BT Fonctionnement de compte 3 2 4 3 Crédit 1 2 1 0 Epargne 1 0 0 0 Pour la deuxième année consécutive, aucune réclamation n’est parvenue des clients de Saint-Pierre et Miquelon. Ces derniers ont-ils accès à l’information de l’existence du médiateur et à la procédure pour le saisir ? 13 6% médiation par thème 28,50 % Moyens de paiement 8,83 % 6,26 % Performance 9,97 % 28,50 % 7,09 % 28,50 % 71,50 % 12,82 % 16,50 28,50 % 17,09 % 71,50 % Moyens de paiement Tarification Tarification Epargne Assurances Moyens de paiement Total des réclamations Fonctionnement de compte Assurances Placements financiers et boursiers Moyens de paiement Crédit Total des réclamations te Placements financiers et boursiers epargne Les clients contestent des opérations effectuées dans les distributeurs avec leur carte bleue et leur code personnel. Ils prétendent que leur carte a été piratée ou contrefaite et qu’à ce titre l’assurance “des moyens de paiement” doit les indemniser. Or, la carte n’ayant pas été volée, l’assurance ne fonctionne pas. le médiateur constate qu’au sein des familles les cartes sont souvent prêtées ou utilisées à l’insu du titulaire sans que celui-ci ne s’imagine que les opérations qu’il conteste puissent être d’origine familiale. Faut-il parler de fraude ou d’escroquerie ? epargne Fonctionnemen Epargne 17,09 % 50 % 28,50 % 17,09 % 71,50 % Moyens de paiement 82,91 % Total des réclamations Epargne l des réclamations Epargne Placements fi 16,50 % 82,91 % Fonctionnement de compte Total des réclamations Total des réclamations Les produits réglementés comme le LEP, PEL, PERP sont l’objet de demandes créditsà la réglementation et à la législation. Tarif de médiation pour se soustraire La fiscalité et les prélèvements sociaux associés sont contestés dans le cadre du défaut de conseil, alors que c’est souvent la règle fiscale qui a changé. crédits 6,26 % 14 93,74 % 12,82 % Tar 87,18 % 9,97 % 90,03 % Fonctionnement de compte Fonctionnement epargne 16,50 % 91 % Total des réclamations 83,50 % Epargne Total des réclamations epargne 17,09 % 16,50 % 82,91 % 28,50 % Epargne Fonctionnement de compte Fonctionnement crédits de compte clamations Placements fi Tarif 9,97 % % éclamations Tarification Total des réclamations 9,97 % Tarif 91,17 % 8,83 % 90,03 % Crédits Crédits 9,97 % 87,18 % Assurance/ succession Total des réclamations Total des réclamations Total des réclamations Fonctionnement de compte Assu 87,18 % 12,82 % 93,74 % Total des réclamations Placements financiers et boursiers Ta Total des réclamations 90,03 % 12,82 % 6,26 % Total des réclamations crédits Crédit 87,18 % Crédits 16,50 % 82,91 % L’origine de la situation d’interdit bancaire ou d’inscrit au FICP est contestée Total des réclamations Epargne Total des réclamations pour le non-respect les courriers non Assu reçus, les frais ou les Tarif des procédures, conséquences de ce fichage à ce litige. La situation économique pousse le client à vouloir que la banque prenne en charge ses difficultés de trésorerie, que la banque accorde des facilités alors que le risque d’insolvabilité est plus grand. Moyens de paiement 12,82 % 83,50 % 17,09 % 71,50 % Total des réclamations crédits Fonctionnem 90,03 % 9,97 % Total des réclamations Tarification 8,83 % Total des réclamations Tarifica Pour le client, le crédit est un acte important car il s’engage sur plusieurs années. Aussi le conseil qu’il reçoit a une très grande importance. Quand le client écrit au médiateur pour contester un conseil donné, il est très difficile d’en évaluer la teneur car celui-ci est toujours oral alors que tous les événements de la vie du prêt sont consignés dans les conditions générales du prêt que le client a acceptées. Pour le financement des logements neufs, les appels de fonds générant des intérêts intercalaires ne pas compris du client, parce qu’ils ne sont pasAssurance/ Totalsont des réclamations Tarification succession chiffrés ou estimés dans la proposition. La délégation d’assurance en cours de prêt n’est pas toujours aussi rapide que le client le souhaite et il peut se retrouver à payer deux primes en doublon. Il en demande la prise en charge alors qu’il lui revient de gérer ce changement d’assureur. 15 17,09 % % 16,50 % 83,50 % 82,91 % Le surendettement, quand il concerne le domicile familial, fait l’objet de demande de médiation alors qu’il est bien trop tard, les garanties étant déjà mises en jeu. Le montant des pénalités de remboursement anticipé est l’objet d’une négociation commerciale pour laquelle le médiateur ne peut pas intervenir. Tarif s réclamations Epargne Fonctionnement Total des réclamations Total des réclamations de compte Toutes ces difficultés génèrent des contestations et donc le recours au médiateur. La banque oppose les acceptations par le client des conditions générales. Quant au médiateur, il n’a aucune latitude pour intervenir, contrairement à ce que peut penser le client. crédits Tarif Assu Tarification 87,18 % 90,03 % 9,97 % 87,18 % 12,82 % ons Crédits Total des réclamations Total des réclamations 9,97 % Tarification Tarification 90,03 % Total des réclamations 91,17 8,83 % Assurance/ succession Total des réclamations Elle est hors du champ de la compétence de la médiation. Elle est très souvent “oubliée” par le client même si elle a fait l’objet d’un courrier précis, d’où la nécessité de mieux informer le client sur le fait qu’il est concerné par la plaquette tarifaire qu’il reçoit annuellement en demandant, par exemple, le retour signé de l’acceptation des tarifs. Le client attend souvent de la médiation, le geste commercial que son agence ne lui a pas consenti. 16 Total des réclam 71,50 % Tarif Assu Assurance/Succession 90,03 % 91,17 % 8,83 % Moyens de paiement 9,97 % Tarification Total des réclamations 90,03 % Total des réclamations 8,83 % 28,50 % Total des réclamations epargne 91,17 % Assurance/ Assurance/ succession succession Total des réclamations Total des réclamations 71,50 % 17,09 % 82,91 % Placements fi Il est souvent évoqué la lenteur avec laquelle sont traités les dossiers de rachat de contrat. Tout particulièrement dans le domaine du traitement des contrats d’assurance-vie au moment de la succession. Il faudrait recommander au de paiement Total des réclamations Epargne personnel des agences Moyens de n’enregistrer que des dossiers parfaitement complets. Les héritiers véhiculent une très mauvaise image de la banque en clamant que c’est pour conserver l’argent de la succession que leur dossier traîne, ce qui n’est pas le cas. Placements fi Placements financiers et boursiers 6,26 % 6,26 % Placements financiers et boursiers Placements financiers et boursiers Total des réclamations crédits 93,74 % 93,74 % 12 87,18 % 12,82 % Total des réclamations Crédits Total des réclamations Total des réclamations L’exécution d’ordres est souvent contestée quand la performance ou la fiscalité est au désavantage du client, au titre du “défaut de conseil”. Autres thèmes évoqués • Le dysfonctionnement informatique du service Direct Ecureuil prive temporairement le client de l’accès à ses comptes. Il peut être empêché de donner un ordre de virement ou de réaliser une opération sur titre et réclame au médiateur soit la prise en charge de frais, soit une indemnisation par rapport à la différence de cours de bourse, même si le dysfonctionnement du service n’a duré qu’un court instant. • Les assurances IARD sont l’objet de demande de médiation pour leur partie “conseil à la vente” alors que là aussi le “conseil” est invérifiable. 17 ou faire sb ri ent ue ta m e q i c i Pla Polit en 15 18 22 t mp Co 14 ge 38 36 Liti na ten cer con s n io Act on ec n si et ie pt ou faireant our ire sb ent om ri n s b tarifa ont C ent ue tancer t c n m e e ns ce iiq co cem iiqu Pla Poligt e ne Actio Pla Polit Liti Su ptes m Co médiation par thème n ant ern conte c n o s c n ne Actio ge Liti médiation par thème 9,97 % 9,97 % Délai de réponse s le TAL a ent onnel i O o c n c n m r c T a e 5% tte ssi nan mm5% 8,83 % 6,26 %4,76 % la ba s en ssur e i e f d f n A Motifs hors champs pas rs champs use iers et co Sure es pro e s t i r t n t en na bou rifaire mp s o 28,57% oncer s cont t C en ue ta c n m o e e i CEIDF q c n BPCE-IOM ii ct A28,50 Pla 327 Polit ge 327 i % t i L AL urs que < à un mois iers ces DÉLAIS DE TRAITEMENT 5% 5% 8,83 % 6,26 %4,76 % 8,83 % 6,26 %4,76 % 28,57% 18,50 % 28,50 % 6,5012,82 % 17,09 % à un mois 66,66 % 17,09 % 16,50 184 184 Compris entre 1 et 2 mois < à un mois compris entre 1 et 2 mois 36 38 22mois 1415 18 22 14 15 18 > à deux 36 < à un mois 16,50 Conclusions défavorables au client Conclusions partiellement au client Compris entre 1 etfavorables 2 mois 38 > à deux mois 23,50% 64,75 % 29,41 % Délai de réponse 66,66 % compris entre 1 et 2 mois Conclusions totalement favorables au client 90 % 17,09 % 66,66 % compris entre 1 et 2 mois Conclusions défavorables au client Compris entre 1 et 2 mois < à un mois à un mois Conclusions partiellement favorables<au client > à deux mois > àclient deux mois Conclusions totalement favorables au Conclusions défavor < à un mois s L < à unt moisls e nt els ALle rs rs ue le rs nt es els rs TAL TAL es ces nnecl iers TOrTcAiale men onne ciebanq ercina coutemeranc sionanncie TOerTcia tteme sionn nqu n cou ranc TO TO onan i e n a e i t s t a s b u t s s u n e de ss fes fi m m e e n e m a s i e e a l esrs fi d d f l f f s m m s s m o o A ro en en rs as o se n A prosiers as euse e pro sp et c Sur et c Sur sie t p et c ieu ure s r tp ti tesà deux mois pteà deux mois p> ouerrnanfairentent S mpstebou ifaire nan nten aire b r m> m f i e i o o s r r o t o c r o C C a C en ta ent on ta s c onc sc ue em e c ction em e c ue ion lac olitiiq latcige n olitiiq Act en A P P g i P t i P L Li Conclusions partielle Conclusions totalem par thème médiation par thème 9,97 % 9,97 % Délai de réponse < à un mois < à un mois 18,50 % CEIDF 5% 5% 5% 5% 28,57% 28,50 % 58 % 90 % 90 % 58 % 23,50% 29,41 % 5,84 % 18,50 % 23,50%29,4158%% 90 % 5,84 % BPCE-IOM 5,84 % 18,50 % 17,09 % Délai de réponse AVIS DU MÉDIATEUR 5% 5% 3 % 6,26 %4,76 % 0 5% 5% 28,57% 12,82 % 58 % 23,50% 90 % 18,50 % 5,84 % 28,50 % 90 % < à un mois 29,41 64,75%% 64,75 % 23,50% 66,66 % Compris entre 1 et 2 Conclusions mois défavorables au client compris entre 1 et 2 mois Compris entre 1 et 2 mois < à un mois < à un mois < à un mois partiellement favorables au client partiellement favorables au client Conclusions partiellement favorables auConclusions client Conclusions partiellement favorables auConclusions client > à deux mois > à deux mois Conclusions totalement favorables au client Conclusions totalement favorables au client Conclusions totalement favorables au client Conclusions totalement favorables au client > à deux mois 18 Compris entre 1 et 2 mois Conclusions défavorables au client Conclusions défavorables au client Conclusions défavorables au client Conclusions défavorables au client Conc < à un mois Conclusions partiellement favorables au client Conc > à deux mois Conclusions totalement favorables au client Conc nN ombre de cas où l’avis du médiateur a été suivi 100 % n Aspects financiers CEIDF 37 DOSSIERS INDEMNISÉS POUR 23 236,36 e BPCE-IOM 1 DOSSIER INDEMNISÉ POUR 210,93 e (BDAF) n Montant des indemnisations Montant des indemnisations Minimum par dossier 0,95 e Maximum par dossier 4 000 e Moyenne 645,45 e 19 EXEMPLE DE MÉDIATION L’intervention du médiateur est sollicitée à propos d’un différend qui oppose l’héritier d’un client décédé à l’administration fiscale relatif au montant déclaré par la Caisse d’Epargne Ile-de-France pour la succession du client décédé. La sous-évaluation du montant déclaré a entraîné un redressement fiscal pour lequel l’héritier pense qu’il y a prescription. A la suite d’une demande d’information de l’administration fiscale, la Caisse d’Epargne Ile-de-France a adressé la situation patrimoniale rectifiée du de cujus d’un montant supérieur à celui qu’elle avait attesté au préalable. La banque a dédouané immédiatement les héritiers de toute fausse déclaration, ils ont donc été exemptés de pénalités. Par contre, les droits de succession importants restent dus, puisqu’ils portent sur le montant rectifié du patrimoine successoral. Rendre la banque responsable de ce redressement pour cause de “délai de reprise allongé” ne peut pas lui être imputable, puisqu’elle répond, comme la loi l’oblige, à une demande de l’administration fiscale. Cette dernière s’est exprimée sur ce délai de prescription en confirmant qu’elle est en droit de ne pas l’appliquer dès lors qu’elle a entrepris des recherches. En revanche le contribuable dispose de toute latitude pour limiter ce délai de reprise auprès de l’administration fiscale. En matière de prescription fiscale le délai est de 3 ans. Il était précédemment de 10 ans. Il peut être ramené à 6 ans si l’administration fiscale estime que le contribuable a “caché” le véritable montant. Ce qui n’est pas le cas, ni de la part de la banque ni de la part du contribuable. Dans ces conditions le contribuable doit aller jusqu’au bout de la procédure avec l’administration fiscale. Cet exemple montre à la fois la complexité technique des interventions et la rigueur dont il faut faire preuve. 20 n Renseignements complémentaires Statut du compte rendu d’activité du médiateur réservé à la Direction Générale de la CEIDF et de BPCE-IOM. n Moyens mis à la disposition du médiateur Bureau, secrétariat et collaborateurs n Modifications éventuelles de la mission du médiateur par rapport à l’année antérieure Mise aux normes à la demande de la BDF de la charte de médiation en septembre 2013. n Temps de réponse La première réclamation du client n’étant pas traitée par le SRC dans les délais, le client a recours au médiateur. n Qualité de l’information sur l’existence du médiateur Elle est affichée dans les agences et figure sur les courriers émis par le SRC et dans les conditions générales de fonctionnement de la banque. De ce fait le client mécontent a tendance à réagir “à chaud”. 21 PROPOSITIONS ET SUGGESTIONS Le rôle de plus en plus important du conseil au sein de la banque L’un des thèmes importants au sein de la banque pour les années à venir sera le développement du conseil en raison de la complexité des sujets traités et du risque de mise en jeu des responsabilités. Aujourd’hui nous retrouvons déjà cette problématique du conseil dans plusieurs activités de la banque comme la gestion de patrimoine des particuliers. Les conseillers donnent des avis dans le domaine de la fiscalité, et du droit. Contrairement à ce qui se passe en Allemagne, tous ces avis sont gratuits et donnés oralement à qui en fait la demande. En cas de remise en cause du conseil donné il est difficile au médiateur d’évaluer la situation puisque très souvent il n’y a aucun écrit venant confirmer le conseil. Le client reste toujours maître de son choix, donc sa responsabilité est totale et le médiateur n’y peut rien. La remise en cause de la gratuité des conseils aurait des conséquences pour le client, un coût nouveau, et vis-à-vis des différents ordres établis comme les Avocats, les Notaires et les CIF (Conseillers d’Investissement Financiers). Ceci constitue quelques réflexions sur le développement de l’activité de conseil et le rôle du médiateur. Les frais bancaires : des montants de plus en plus contestés La mission de médiateur m’a souvent conduit à traiter ce type de question entre le client et la banque. Vu l’incompréhension du client à l’égard de l’attitude de sa banque, il le sollicite afin de faire annuler ce coût supplémentaire au motif qu’il n’aurait pas été légalement informé, ce qui n’est pas le cas. On rencontre cette attitude principalement lors de la facturation pour compte sans mouvement. Le solde des comptes est souvent d’un montant inférieur à 50 euros et le montant des frais apparaît alors disproportionné aux yeux du client. Pour eux, ces différents types de services devraient, comme les conseils donnés, être et rester gratuits. Voici un beau sujet de réflexion qui mérite peut-être une information plus ciblée et plus précise ainsi qu’une nouvelle forme de communication. ••• 22 23 LE MÉDIATEUR TSA 31359 - 75612 Paris Cedex 24
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