LE CHANT DU BOUC TRAGÉDIES MINUSCULES MAIS UNIVERSELLES PAR LA COMPAGNIE À DURÉE DU SPECTACLE 50mn sans entracte Direction artistique, écriture et mise en scène Nicolas Alline Dorothée Saysombat Avec l’aide précieuse de Nicolas Quilliard Jeu Nicolas Alline Dorothée Saysombat Jean-Pierre Hollebecq Composition et interprétation musicale Nicolas Gallard « Le rire, seule façon de supporter la tragédie de l’existence » Samuel Beckett « Mieux vaut une petite injustice qu’un grand désordre » Dupont Lajoie de Yves Boisset, 1974 Création lumières Rodrigue Bernard Régie Rodrigue Bernard Constructions Géraldine Bonneton Antoine Chopin Costumes Thérèse Angebault AUX ORIGINES DE LA TRAGÉDIE… Le mot grec « tragèdia » vient de « tragos » (bouc) et « odè » (poème chanté) et signifie étymologiquement « le chant du bouc ». Il fait référence au chant religieux qui accompagnait le sacrifice du bouc aux fêtes de Dionysos. De nombreuses interprétations interrogent l’origine de la tragédie. Si pour certains, elle serait née du satyre, le compagnon de Dionysos, mi-homme mi-bouc, pour d’autres, elle viendrait du chant de l’animal, de sa plainte lorsqu’on le menait à l’autel du sacrifice. Un mystère qui n’a fait que vivifier les recherches et l’intérêt de la Compagnie à pour le genre tragique. Et plus précisément pour le rapport que la tragédie entretient avec le sacrifice, le destin et la mort. Coproduction Le Carré scène nationale de Château-Gontier dans le cadre de la Biennale Onze, le TJP de Strasbourg centre dramatique national d’Alsace, la Maison Folie Moulins de Lille et le Théâtre de l’Hôtel de Ville de Saint-Barthélemy-d’Anjou Avec le soutien de l’Institut International de la Marionnette Charleville-Mézières dans le cadre du programme « Création et Compagnonnage » soutenu par la Région Champagne-Ardenne et du Pôle culturel des Coëvrons à Évron. Remerciements pour l’accueil en résidence au Garage / Cie de l’Oiseau Mouche de Roubaix, au Théâtre de la Girandole de Montreuil et pour son prêt de salle à l’EPCC - Le Quai Angers. Avec l’aide au projet du Ministère de la culture et de la communication-Drac des Pays de la Loire, la Région Pays de la Loire, ADAMI, la Spedidam, EPCC-Anjou Théâtre et la Ville d’Angers. La Compagnie à reçoit le soutien de la Région Pays de la Loire pour son fonctionnement. LE BOUC, UN ANIMAL SYMBOLIQUE Le Chant du bouc est une fable tragi-comique sur la lâcheté et le racisme, une peinture sans complaisance de gens ordinaires, qui collectivement se laissent gagner par la haine raciste. Au-delà de ces questions sur la norme et sur la tolérance de celui qui « sort des rangs », ce spectacle interroge la notion même de culpabilité : le bouc émissaire est cet individu innocent, victime de l’acharnement d’un groupe social pour s’exonérer de sa propre faute. Mais au fond, qui est responsable ? Y a-t-il un seul responsable ? De quelle faute cherche-t-on à s’exonérer ? Pour les artistes de la Compagnie à « le bouc est le symbole de la personne sacrifiée, la métaphore de la victime, du sacrifice. Il est un héros tragique c’est autour de cette figure que s’articule le propos et l’écriture de la pièce. » Dans le spectacle, il devient la métaphore de ce qui a été sacrifié pour les uns, mais aussi de l’expiation des crimes commis par les autres. Il symbolise l’état dans lequel chacun se trouve. Le bouc est avant tout un animal tragique. Il est lié au théâtre, de façon ancestrale. Ainsi, la question du sacrifice traverse ces trois tragédies minuscules : au prix de quel sacrifice parvient-on à s’intégrer ? à être reconnu ? le mouvement de toute tragédie, de l’ordre au désordre, jusqu’au rétablissement de cet ordre, « à tout prix ». Pour que ces tragédies prennent vie, il est question d’objets et surtout de manipulation d’objets, tout comme le héros tragique se sent parfois comme une marionnette au manipulateur inconnu : « Nous aimons travailler avec des petits objets car nos personnages se sentent souvent trop petits dans le monde qui les entoure. Le rapport d’échelle crée une distance burlesque et poétique qui parle de l’humanité, de notre inadaptabilité à ce qui nous entoure, de notre petitesse, de notre absurdité et de notre capacité à se laisser parfois manipuler… malgré nous ou volontairement. » Le Chant du bouc fait résonner les tragédies minuscules mais universelles des personnages, explorant le rapport du minuscule à l’universel ou comment la petite histoire peut cacher la grande… et inversement. Le théâtre d’objets, ou « jeu LA COMPAGNIE À NICOLAS ALLINE DOROTHÉE SAYSOMBAT La Compagnie à a été créée en 2003 à Angers, par Dorothée Saysombat et Nicolas Alline. Elle est née de la volonté d’explorer les formes d’écritures vivantes, à travers le rapport entre comédien et objet manipulé, le rapport au public, au son et à l’espace. Ces orientations lui confèrent une prédilection pour le théâtre d’objets, le clown et la marionnette. La compagnie choisit de privilégier un rapport intimiste et précieux avec le public, en défendant un théâtre de proximité, où le populaire et la convivialité ne s’opposent pas à la rigueur et à l’exigence artistique. Ses spectacles jettent un regard singulier et poétique sur notre contexte social et politique, par le biais de l’art vivant, d’un théâtre toujours en recherche, fait d’images, de gestes, de sons, d’émotions et d’objets petits ou grands. à aimer ou à être aimé ? À quelle partie de nousmêmes sommes-nous prêts à renoncer en échange de cela ? avec des objets », se prête joyeusement à ces jeux d’échelles. La Compagnie à affectionne tout particulièrement l’écriture d’images à doubles fonds, avec plusieurs plans de lecture, rapprochant ainsi le théâtre d’objets de l’écriture cinématographique. La Compagnie à concocte depuis sa création des formes mêlant clown et objet, confrontant l’humour à la cruauté, le tragique au comique, maniant le décalage burlesque et poétique. DU THÉÂTRE D’OBJETS… BURLESQUE ET TRAGIQUE La tragédie nait du dérangement de l’ordre. Dans le conflit tragique, chaque protagoniste possède ou croit posséder un droit absolu qu’il doit faire prévaloir. L’écriture du spectacle suit LES PROCHAINS RENDEZ-VOUS DU GRAND T CYRANO DE BERGERAC Edmond Rostand Mise en scène Georges Lavaudant Du jeudi 7 au samedi 16 novembre - Le Grand T SÉISME Texte et mise en scène Cristián Soto Mercredi 13 et jeudi 14 novembre - Le Grand T - La Chapelle LE CHANT DU BOUC LE PASSÉ ET LE PRÉSENT Concert de Wassifudin Dagar Film de Mani Kaul Dans le cadre du Festival des 3 Continents Mercredi 20 novembre - Le Grand T TRAGÉDIES MINUSCULES MAIS UNIVERSELLES PAR LA COMPAGNIE À RESTEZ CONNECTÉ ! Facebook, twitter Après le spectacle, discutez en ligne avec Le Grand T et les autres spectateurs, aimez ou non, donnez vos impressions, posez vos questions, réagissez ! La lettre d’info du Grand T Pour la recevoir, il suffit de vous inscrire depuis le site internet ou de nous laisser votre adresse mail un soir de spectacle. Elle vous permettra de connaître tous les rendez-vous et d’être informé de l’actualité de votre théâtre. 05 - 09 NOV - LE GRAND T - LA CHAPELLE LIBRAIRIE En partenariat avec la librairie Coiffard. Ouverte avant et après chaque représentation ainsi que pendant les entractes, vous y trouverez : textes de théâtre, romans, biographies, revues culturelles… Les abonnés du Grand T bénéficient de 5 % de remise. RESTAURANT Le Cou de la Girafe vous accueille, avant chaque représentation (sauf les samedis et dimanches) et à l’heure du déjeuner du lundi au vendredi. Réservation au 02 51 81 98 26. Le Grand T est subventionné par le Département de LoireAtlantique, avec le soutien de la Ville de Nantes, du Conseil régional des Pays de la Loire et de l’État – Préfet de la région Pays de la Loire – direction régionale des affaires culturelles - dans le cadre du programme scènes conventionnées. LE BAR Il vous accueille avant et après chaque représentation. Possibilité de restauration légère. TRANSPORT Bénéficiez désormais du service chronobus de la TAN, ligne C1 : un bus toutes les 15 minutes jusqu’à 22 h 30 et toutes les 30 minutes de 22 h 30 à 0 h 25 environ (horaires précis disponibles à la billetterie). Libre accès au service TAN 2 heures avant et après chaque représentation sur présentation du billet de spectacle (y compris pour les spectacles au TU-Nantes). Rédaction : Agathe Le Taillandier de Gabory Licences d’entrepreneur de spectacles 1-142915 2-142916 3-142917 2013 / 14 PHOTO © JEF RABILLON 84, rue du Général Buat BP 30111 44001 Nantes Cedex 1
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