Avis Technique 5/11-2220 Annule et remplace l’Avis Technique 5/03-1733 Revêtement d’étanchéité de toitures-jardins bicouche en bitume modifié SBS Revêtement d’étanchéité de toitures GRAVI Roof waterproofing system Dachabdichtung Titulaire : Icopal SAS 12, rue de la Renaissance FR-92184 Antony Cedex Usine : Mondoubleau (41) Loriol (26) Distributeur : Siplast 12 rue de la Renaissance FR-92184 Antony Cedex (Hauts de Seine) Tél. : 01 40 96 35 00 Fax : 01 46 66 24 86 Internet : www.siplast.fr Commission chargée de formuler des Avis Techniques (arrêté du 21 mars 2012) Groupe Spécialisé n° 5 Toitures, couvertures, étanchéités Vu pour enregistrement le 5 juillet 2012 Secrétariat de la commission des Avis Techniques CSTB, 84 avenue Jean Jaurès, Champs sur Marne, FR-77447 Marne la Vallée Cedex 2 Tél. : 01 64 68 82 82 - Fax : 01 60 05 70 37 - Internet : www.cstb.fr Les Avis Techniques sont publiés par le Secrétariat des Avis Techniques, assuré par le CSTB. Les versions authentifiées sont disponibles gratuitement sur le site internet du CSTB (http://www.cstb.fr) CSTB 2012 Le Groupe Spécialisé n° 5 « Toitures, Couvertures, Étanchéités » a examiné, le 11 juillet 2011, le revêtement d’étanchéité de toitures-jardins GRAVI fabriqué par la société ICOPAL et commercialisé par la société SIPLAST. Le Groupe spécialisé a formulé, sur cet emploi, l’Avis Technique ci-après qui annule et remplace l’Avis Technique 5/03-1733. Cet Avis a été formulé pour les utilisations en France européenne. 1. 1.1 Définition succincte Résistance mécanique Le procédé présente la résistance au poinçonnement, au choc, et à la déchirure compatible avec un emploi au contact direct de la couche drainante (et de la couche filtrante en relevé), moyennant les précautions d'épandage et de réglage qui y sont indiquées. Description succincte du procédé Revêtement d’étanchéité bicouche à base de feuilles en bitume modifié SBS armées, mise en œuvre par soudage. Le revêtement comporte un adjuvant anti-racines dans la deuxième couche. Résistance chimique 1.2 2.22 Le revêtement est considéré comme résistant à une acidité pH 3. Destination Le procédé s’emploie sur : Toitures techniques ou toitures inaccessibles, Toitures accessibles aux piétons ou aux véhicules, Entretien : Cf. DTU série 43 Toitures terrasses jardins, Réparation. Ce revêtement peut être facilement réparé en cas de blessure accidentelle, avant mise en œuvre des terres ou des autres protections. Toitures accessibles aux piétons et séjour avec protection par dalles sur plots. 1.3 Identification des constituants 2.23 Les rouleaux reçoivent les étiquettes de couleur où figurent : le nom commercial de la feuille, les dimensions, 2.24 les conditions de stockage. 2.1 Fabrication et contrôle Effectuée en usine, la fabrication relève des techniques classiques de la transformation des bitumes. Comprenant l'autocontrôle nécessaire, elle ne comporte pas de risque particulier touchant la constance de qualité. le fabricant, 2. Durabilité - entretien La durabilité du revêtement d'étanchéité utilisé au contact direct de la couche drainante d'une toiture-jardin peut être considérée comme satisfaisante. Mise en œuvre La mise en œuvre est faite par les entreprises d'étanchéité qualifiées. Sous cette condition, elle ne présente pas de difficulté. La Société SIPLAST-ICOPAL apporte son assistance technique sur demande de l'entreprise de pose. AVIS Domaine d’emploi accepté Identique au domaine proposé par le Dossier Technique. 2.25 Classement FIT Cet Avis ne vise pas les procédés de végétalisation extensive. Le classement performantiel FIT est donné par le tableau ci-dessous : 2.2 2.21 Deuxième couche Appréciation sur le procédé Première couche GRAVIFLEX ou PARASTAR Vert Jardin 64 PARADIENE VV F5 I5 T2 Aptitude à l’emploi Sécurité au feu On peut considérer que les terrasses-jardins relèvent d'un classement M.O., ainsi que toutes les toitures sous protection rapportée lourde ou dalles sur plots. PARADIENE SVV F5 I5 T4 PREFLEX F5 I5 T4 2.3 Le classement feu des revêtements apparents ou avec dalles BOISE ou BOISE HR 56 n’est pas connu. 2.31 Prévention des accidents lors de la mise en œuvre ou de l’entretien Cahier des Prescriptions Techniques Conditions de mise en œuvre en toitures jardins a) répartition de l'exécution des ouvrages surmontant l'étanchéité entre les différents corps d'état. Elle peut être normalement assurée. Isolation thermique Couche drainante : elle est mise en œuvre par l'entrepreneur d'étanchéité. Le procédé permet de satisfaire à la réglementation concernant la construction neuve. Il ne limite pas la résistance thermique des isolants supports plus que leur propre Avis Technique. Couche filtrante : elle est mise en œuvre par l'entreprise chargée de la mise en œuvre de la terre, y compris relevage contre les reliefs. Vérifications préalables à la charge de l'entreprise chargée de la mise en œuvre des terres : En toiture jardin, dans le cas où une isolation thermique est requise en relevés, elle sera mise en œuvre selon la technique de la toiture inversée. - compatibilité de l'acidité des terres et engrais avec l'étanchéité (pH 3) ; Les couches drainantes ne sont pas prises en compte dans le calcul de l'isolation thermique de la toiture. - compatibilité des charges de terres, végétaux, engins de chantier, gerbage des terres, etc. avec la résistance du support. Adaptation à la pente de la toiture La construction des ouvrages annexes tels que les murets construits sur l’étanchéité (cf. § 7.7 du Dossier Technique) est à effectuer par l’entrepreneur chargé de la mise en œuvre des terres. Ce revêtement peut être employé en toiture-terrasse jardin de pente nulle à 5 %, avec la possibilité de réaliser localement des pentes plus élevées en prolongement de la partie courante et en retenant la terre, et sur toutes pentes en jardinières. b) construction des chemins de circulation. L'entrepreneur chargé de la mise en œuvre des terres exécute les chemins de circulation, l'ouvrage étant décrit au paragraphe 4.313 du Dossier technique. Il peut être utilisé sous protection lourde dans les conditions de pente prescrites par le NF P 84-204 (DTU 43.1). En sus, on respectera les exigences suivantes : les chemins présenteront en surface une pente de 1 % au moins pour l'écoulement des eaux ; 2 5/11-2220 des évacuations d'eaux pluviales distinctes seront prévues dans les chemins encaissés ; pour les ouvrages simples d'une largeur inférieure ou égale à 1,50 m, on pourra poser les dallettes sur la couche drainante avec entrées pluviales sous le drain. 2.32 Réfection sur tôles d’acier nervurées Dans le cas d’une réfection sur tôles d’acier nervurées, il appartient au Maître d’Ouvrage ou à son représentant de faire vérifier au préalable la stabilité de l’ouvrage dans les conditions de la NF P 84-208 (DTU 43.5) vis à vis des risques d’accumulation d’eau, notamment compte tenu des dispositions existantes concernant les pentes des versants, les pentes des noues et aux évacuations pluviales. Conclusions Appréciation globale L'utilisation du procédé dans le domaine d'emploi accepté (cf. paragraphe 2.1) et complété par le Cahier des Prescriptions Techniques, est appréciée favorablement. Les procédés de végétalisation extensive ne sont pas visés par le présent Avis Technique. Une réserve est faite sur l'emploi des DALLES BOISE et DALLES BOISE HR56 dans les cas suivants : a) sur isolant polyuréthanne kraft collé à la colle PAR ou ISO b) zones de pression de vent équivalente à zone 3, site exposé, bâtiment de hauteur h ≥ 20 m c) en cas de pose associée à une isolation inversée d) avec une pose libre des panneaux isolants Validité 3 ans, venant à expiration le 31 juillet 2014. Pour le Groupe Spécialisé n° 5 Le Président C. DUCHESNE 3. Remarques complémentaires du Groupe Spécialisé Dans le cas d’une réfection sur support bois, on appliquera des dispositions analogues à celles décrites au chapitre 2.3 du présent Avis. Pour raisons administratives, l’Avis Technique de la société ICOPAL a été renouvelé (à l’identique) sans opérer de modifications, ni dans les références des produits, ni dans les référentiels de conception et de mise en œuvre. Durant la période de validité du présent Avis, le titulaire pourra actualiser les conditions d’emploi de son procédé (ou produit) et apporter de nouveaux éléments techniques dans le cadre d’une procédure complémentaire d’Additif-Modificatif. Le Rapporteur du Groupe Spécialisé n° 5 S. GILLIOT 5/11-2220 3 Dossier Technique établi par le demandeur A. Description 1 2.4 Revêtements sous protection dure pour terrasses accessibles Généralités Voir tableau 3, en fin de dossier. 2.5 Revêtements à destination de terrassesjardins 1.1 Principe Le procédé GRAVI utilise un complexe d'étanchéité bicouche homogène en bitume élastomère SBS composé Voir tableau 4, en fin de dossier. d'une première couche 2.6 Revêtements sous protection par dalles sur plots - soit provenant des gammes PARADIENE (système collé à l'EAC) ou PARADIENE S (système soudé) Voir tableau 5, en fin de dossier - soit spécifique, PREFLEX, comportant une armature en non tissé polyester (système soudé). Voir tableau 6 en fin de dossier : conditions d'emploi des matériaux isolants sous dalles sur plots, en fin de dossier d'une deuxième couche GRAVIFLEX, comportant une armature en non tissé de polyester et en surface une autoprotection minérale. Le liant en bitume élastomère de la feuille GRAVIFLEX contient un additif anti-racines. 2.7 Revêtements à destination de terrasses à usages multiples (multi-usage) La mise en œuvre se fait en indépendance, en semi-indépendance ou en adhérence selon les prescriptions des tableaux 1 à 5 du paragraphe 2. La mise en œuvre de la deuxième couche GRAVIFLEX se fait uniquement par soudure en plein sur la première couche. Lorsque le revêtement GRAVI est mis en œuvre sur une terrasse à usages multiples, le choix du revêtement pour chacune des zones dévolues à un usage se fera en se reportant au tableau correspondant (de 1 à 5). Lorsqu'il est utilisé sous jardin ou sous dalles sur plots, le procédé GRAVI ne nécessite pas de protection lourde dure telle que décrite dans la norme NF P 84-204 (DTU 43.1). Dans le cas de jardins, il reçoit directement la couche drainante ; dans le cas de protection par dalles sur plots, les plots sont posés directement sur le revêtement d'étanchéité. Toutefois, on admettra que, dans le cas d'une toiture comportant des parties aménagées en jardins avec revêtement GRAVI adhérent par soudage sur support en béton, le même revêtement (type EIF + B) soit mis en œuvre, en adhérence totale, sur les zones concomitantes avec protections lourdes (meuble, ou dure, ou dalles sur plots), à condition que les surfaces unitaires de chacune de ces zones n'excède pas 200 m². 1.2 Organisation de la mise en œuvre Elle est assurée par les entreprises d'étanchéité qualifiées. Une assistance technique peut être demandée à la société SIPLAST-ICOPAL. 3. 1.3 Entretien 3.1 Généralités L'entretien des revêtements est celui prescrit par les normes NF P 84-204 à 207 (DTU de la série 43). Les éléments porteurs et les supports, sont conformes aux prescriptions des normes DTU ou Avis Techniques les concernant. L'entretien des terrasses jardins (étanchéité et aménagement planté) est défini dans les Règles Professionnelles pour l'aménagement des toitures-terrasses jardins (CSNE/UNEP Juin 1997). Les supports destinés à recevoir l'étanchéité doivent être stables et plans, présenter une surface propre, libre de tout corps étranger et sans souillure (huile, plâtre, hydrocarbures, etc.). L'entretien des toitures terrasses accessibles aux piétons avec protection par dalles sur plots est défini dans l'Avis Technique TERANAP JS. 3.2 Supports en maçonnerie 2. Sont admis les supports conformes à la norme NF P 10-203 (DTU 20.12) et les supports non traditionnels bénéficiant d'un Avis Technique pour cet emploi. Destination et domaine d’emploi La préparation des supports (pontage des joints) est effectuée conformément aux dispositions des normes NF P 84-204 et 205 (DTU 43.1 et 43.2) et des Avis Techniques. 2.1 Généralités Le procédé GRAVI convient à l'étanchéité des toitures-terrasses inaccessibles avec ou sans protection lourde, techniques, accessibles et des toitures-terrasses jardins. En jardin et zones connexes, la pose en adhérence n’est admise que sur maçonnerie de type A, B ou C (selon définition du DTU 20.12) préalablement imprégnée d’EIF. Les règles et clauses des normes NF P 84-204 à 207 (DTU série 43) non modifiées par le Cahier des Prescriptions Techniques sont applicables. Les règles et clauses de la norme NF P 84-208 (DTU 43.5) pour la réfection des ouvrages d’étanchéité de toitures-terrasses ou inclinées sont applicables. 3.3 Supports en dalles de béton cellulaire autoclavé armé Sont admises les dalles de béton cellulaire autoclavé bénéficiant d'un Avis Technique. Les Règles professionnelles pour l'aménagement des toitures terrasses-jardins (doc CSNE/UNEP juin 1997) sont applicables lorsque le revêtement est mis en œuvre sous jardin. Le support est réalisé conformément à ces Avis Techniques et aux «Conditions générales d'emploi des dalles de toiture en béton cellulaire autoclavé armé». On se reportera à ce document, notamment pour le traitement des joints et la construction du pare-vapeur en cas de réalisation d'une isolation thermique complémentaire. Le procédé GRAVI est utilisable en climats de plaine et de montagne. L'accès aux tableaux 1 à 6 doit tenir compte des règles propres aux éléments porteurs et/ou aux panneaux isolants qui pourront restreindre le domaine d'utilisation. 3.4 Supports en bois et panneaux dérivés du bois 2.2 Revêtements autoprotégés apparents sur toitures inaccessibles ou techniques. Sont admis les supports traditionnels en bois massif et panneaux dérivés du bois conformes à la norme NF P 84-207 (DTU 43.4) et les supports non traditionnels (panneaux composites sandwiches) bénéficiant d'un Avis Technique. Voir tableau 1, en fin de dossier. 2.3 Revêtements sous protection lourde meuble La préparation de ces supports comprend dans le cas de revêtements apparents : Voir tableau 2, en fin de dossier. 4 Prescriptions relatives au support Soit, sur bois massif et panneaux, le clouage d’une feuille BA 40 ou SCR ALLIANCE ou STARBASE. Les recouvrements entre lés sont de 5/11-2220 10 cm lorsque non soudés, 6 cm lorsque soudés, et le clouage s'effectue par des clous à large tête à raison d'un clou tous les 33 cm en quinconce sur toute la surface et d'une fixation tous les 15 cm en bordure des feuilles. Dans le cas d'un BA 40 à joints soudés, les fixations quinconcées suffisent. 4. 4.1 Composition et mise en œuvre des revêtements en partie courante Soit, sur panneaux seulement, le pontage des joints par 36 S VVHR kraft de largeur 0,20 m, lorsque le revêtement est posé semiindépendant par colle à froid ou adhérent par soudage sur EIF type B (cf. tableau 1). 4.11 Dispositions générales La préparation des supports est réalisée conformément au paragraphe 3. La composition des revêtements est indiquée tableaux 1 à 5, paragraphe 2. 3.5 Supports isolants non porteurs La première couche est appliquée selon le système comme dit ciaprès. Le procédé GRAVI n'apporte pas de limite à la résistance thermique des panneaux isolants. Sont admis les panneaux de liège aggloméré expansé (NF B 57-054) de 30 à 80 mm dans les conditions des normes NF P 84-204 à 207 (DTU de la série 43) et les panneaux isolants dans les conditions de leur propre Avis Technique pour l'emploi considéré. 3.51 Les joints sont collés à l’EAC pour les revêtements C, D, K et K' ; ils sont soudés pour les autres revêtements. La seconde couche est soudée, joints à recouvrements d'au moins 6 cm, décalés d'au moins 10 cm par rapport à ceux de la première couche ou croisés. Mise en œuvre du pare-vapeur Le tableau 7, en fin de dossier, s'applique au choix et au principe de mise en œuvre de l'écran pare-vapeur. Des fixations, conformes aux normes DTU série 43, sont obligatoires en tête des lés de la couche autoprotégée (4 fixations par mètre linéaire) pour des pentes supérieures ou égales à Dans le cas de l’élément porteur en maçonnerie, conformément à l’article 6.3 de la norme NF P 84-204-1-1 (référence DTU 43.1 P1-1) de novembre 2004, une équerre avec talon de 0,06 m minimum et avec une aile verticale d’une hauteur de 0,06 m minimum du nu supérieur de l’isolant en partie courante, est soudée en plein horizontalement sur le pare-vapeur et verticalement. 40 % pour des revêtements sans EAC 20 % pour les revêtements mis en œuvre sur un isolant surfacé à l’EAC. 4.12 Système indépendant sous protection rapportée Cette équerre de renfort est conforme à celle mentionnée dans la norme NF p 84-204-1-2 (référence DTU 43.1 P1-2), ou doit être définie dans un Document Technique d’Application de la gamme des produits bitumeux de la société Siplast. 4.121 Cas général L'écran voile de verre est déroulé à sec, joints à recouvrements de 10 cm libres. La première couche est déroulée à sec, joints à recouvrements d'au moins 6 cm soudés (collés pour le revêtement C). Cette équerre de renfort est également mise en œuvre sur élément porteur en dalles de béton cellulaire autoclavé armé, lorsque les relevés d’étanchéité sont réalisés sur des blocs de béton cellulaire autoclavé. 3.52 Prescriptions relatives aux revêtements 4.122 Cas particulier du polystyrène expansé L'écran voile de verre est déroulé à sec, joints à recouvrements de 10 cm libres. Mise en œuvre de l'isolant Le feutre 36S kraft est déroulé à sec, joints à recouvrements de 10 cm libres. Les panneaux isolants sont mis en œuvre selon l'une des techniques suivantes : La première couche est déroulée à sec, joints à recouvrements de 6 cm au moins, soudés (collés pour le revêtement C). soit collés par EAC ou fixés mécaniquement selon normes NF P 84-204 à 207 (DTU série 43), Avis Techniques particuliers de l'isolant, et Conditions Générales pour l'emploi du béton cellulaire (Cahier du CSTB 2192, octobre 1987) ; 4.13 Système adhérent sous protection rapportée 4.131 Cas général soit jusqu'à 5 % de pente et en un seul lit collés par plots ou bandes de colle PAR (consommation : 500 g par m²) ou de colle ISO (consommation : 300 g par m²). Chaque angle de panneau doit être fixé ; La première couche du revêtement est soudée sur isolant apte à cet usage, ou soudée sur EAC à recouvrement de 6 cm minimum, ou collée à l’EAC pour le revêtement D. soit libres et en un seul lit, avec les limites d’emploi définies par l'Avis Technique particulier à l'isolant (à l'exclusion des toitures avec élément porteur en tôles d'acier nervurées), sous protection lourde rapportée ; 4.132 Cas particulier sur bois et panneaux dérivés Sur la sous-couche clouée selon paragraphe 3.4, la première couche du revêtement est soudée en plein. soit par toute autre technique visée favorablement par l'Avis Technique de l'isolant. 4.133 Cas particulier sur support en béton Le tableau 8, en fin de dossier s'applique pour le choix des isolants et pour le principe de leur mise en œuvre, à condition que l'Avis Technique de l'isolant vise cette technique. 4.1331 Toitures terrasses jardins En cas de pose en adhérence (voir 2.5. tableau 4), le support en maçonnerie est préalablement imprégné à l’EIF. La première couche est soit collée à l’EAC (revêtement type D), soit soudée (revêtement type B), après séchage de l’EIF. 3.53 Cas particulier du polystyrène expansé (cf. figure 10) La protection de la tranche du panneau au droit des relevés ou émergences est prescrite par l'Avis Technique particulier à l'isolant. En variante, une bande autoadhésive à froid BANDE ADEALU développé 15 cm est appliquée en fond de gorge, ailes sensiblement égales. Le recouvrement de ces bandes est de 10 cm. 4.1332 Toitures autres que terrasses jardins sous protection lourde dure La première couche du revêtement est soudée sur maçonnerie de type A (béton monolithe) lorsque la résistance au poinçonnement et le repérage des défauts éventuels doivent être privilégiés, comme par exemple, les pénétrations près des seuils, le voisinage de locaux techniques, les protections carrelées de haut prix, les aménagements différés et les rampes (cf. tableaux 2 et 3). 3.6 Supports constitués par d'anciens revêtements d'étanchéité Ce sont d'anciennes étanchéités type asphalte, multicouche traditionnel ou à base de bitume modifié pouvant se trouver sur différents supports (bois, maçonnerie, béton cellulaire, isolants sur les trois éléments porteurs précités et sur acier). 4.1333 Toitures inversées Les critères de conservation et de préparation de ces anciennes étanchéités sont définis dans la norme NF P 84-208 (DTU 43.5). Dans le cas de toiture inversée, le revêtement d’étanchéité est posé en adhérence ou en indépendance (cf. tableaux 2 à 5). Les critères de conservation et de préparation des autres éléments de la toiture (éléments porteurs, pare-vapeur, isolant thermique, protection) respectent également ces règles. 4.14 Système adhérent autoprotégé apparent 5/11-2220 La première couche est soudée sur isolant apte à cet usage, ou soudée sur EAC ou sur ancien revêtement autoprotégé métallique après délardage, à recouvrements de 6 cm minimum. 5 4.15 Système semi-indépendant autoprotégé apparent 5.3 Isolation inversée Sont admis les systèmes qui bénéficient d'un Avis Technique en isolation inversée. Le revêtement est de classe I3 au moins et on dispose la couche de désolidarisation (lorsqu'elle est prévue par l'Avis Technique de l'isolant) entre le revêtement et l'isolant. 4.151 Cas de la sous-couche clouée La première couche du revêtement est soudée à recouvrements de 6 cm minimum sur la sous-couche, clouée selon le paragraphe 3.4 du Dossier Technique. 5.4 Protection par dalles sur plots 4.152 Cas de l'écran perforé pour soudage 5.41 Principe L'écran PERFADER est déroulé à sec, le recouvrement est facultatif. L'écran est soudé en plein sur 30 à 50 cm en périphérie des ouvrages et autour des émergences. La mise en œuvre du dallage sur plots d'effectue directement sur le revêtement selon le tableau 6 ou sur l'isolation inversée. Elle relève des travaux d'étanchéité, et doit être réalisée dans le délai le plus court possible, afin d'éviter qu'une circulation ne vienne endommager le revêtement avant la pose de la protection. La première couche du revêtement est soudée. 4.153 Cas des plots de colle à froid (pente 20 %) Si, pour différentes raisons, il n'est pas possible d'exécuter tout ou partie de la protection, d'autres dispositions doivent être prises, par exemple une protection provisoire. Sur le support non imprégné et sec, on dispose, en évitant les joints du support, un plot de colle PAR de 100 g environ tous les 50 cm en quinconce, consommation environ 500 g/m² ou de colle ISO de 60 g environ, consommation 200 à 300 g/m². 5.42 Pose des plots En périphérie et au pourtour des émergences, le doublement des plots de colle doit être prévu (tous les 25 cm sur 0,50 m de large). On utilise les plots ZOOM. Ils sont posés et réglés directement sur le revêtement à raison de 4 unités par m² avec des dalles 50x50 cm (consommation moyenne 5 unités/m²), de 6,5 unités/m² avec des dalles 40x40 cm (consommation moyenne 7 unités/m²). La première couche est obligatoirement grésée en sous face : elle est déroulée sur les plots de colle à froid ; les joints sont soudés. Un système de rotation de la vis et de bagues de rehausse permet le réglage en hauteur, entre 50 et 200 mm. 4.154 Cas de plots d’EAC sur voile écran Le long des reliefs, les dalles sont posées en léger débord sur des plots entiers auxquels on aura préalablement supprimé deux ailettes de réglage d'écartement en rive, quatre en angle. Ce système est utilisé sur supports de pente ≤ 5% en panneaux de polyuréthanne avec parements bitumés armés voile de verre ou avec parements composites, dans les limites d’emploi prescrites par l’Avis Technique particulier de l’isolant : Le porte-à-faux ne doit pas excéder 12 cm par rapport à l'axe du plot. L'écran voile de verre 50 est déroulé à sec, recouvrements d'au moins 10 cm libres ; 5.43 Pose du caillebotis Les plots d'EAC, d'un diamètre de 20 cm environ, sont disposés au centre de chaque panneau ; Le caillebotis peut être prescrit par les documents particuliers du marché. Le caillebotis fourni par SIPLAST est en PVC, hauteur 5 cm, largeur 10 cm, longueur 50 cm. Il se pose de la façon suivante, associé à des dalles d'épaisseur 5 cm : La 1ère couche du revêtement, obligatoirement grésée 2 faces, est déroulée sur les plots d'EAC. Les joints sont collés à l'EAC. chaque extrémité repose sur une plaque support fixée sur la tête du plot. Les raccords entre éléments de caillebotis sont donc toujours portés ; 4.155 Cas de l'écran perforé pour collage à l’EAC Ce système est utilisé sur supports de pente ≤ 5% en panneaux de polyuréthanne avec parements bitumés armés voile de verre ou avec parements composites, dans les limites d’emploi prescrites par l’Avis Technique particulier de l’isolant : le bord est buté contre le relief (seuil ou mur) ; une cale amovible sur la plaque support permet l'adaptation aux dalles d'épaisseur 4 cm. L'écran PERFOVER est déroulé à sec, le recouvrement est facultatif ; 5.44 Pose des dalles La première couche du revêtement, obligatoirement sablée 2 faces, est collée en plein à l’EAC en la déroulant sur l'écran perforé. Les dalles préfabriquées sont posées sur les têtes de plots. Elles doivent : 4.2 Règles de substitution Etre calepinées avant exécution en tenant compte d'une épaisseur de joints (réglée par les ailettes des plots) (de 2 à 6 mm). Les coupes en rives ne peuvent pas être inférieures à 20 cm. Les coupes biaises doivent être étudiées spécialement. Les découpes sont faites à la scie à disque ; Dans les revêtements décrits dans les tableaux, peuvent être remplacés, dans l'ordre croissant de résistance au poinçonnement statique : PARADIENE SVV par PARADIENE SR3 en classe L3, PARADIENE SR4, STARBASE, PARADIENE 35 SR4, PARAFOR 30 S ou PARAFOR SOLO S en classe L4. Etre ajustées le long des acrotères et des seuils, avec une ouverture de joint entre 6 et 10 mm ; PARADIENE VV par PARADIENE R3 en classe L3, PARADIENE R4 en classe L4. GRAVIFLEX par PARASTAR Vert Jardin 64. Etre repérées et facilement amovibles au droit des entrées d'eaux pluviales. 4.3 Règles d'inversion 5.45 Cas des DALLES BOISE et DALLES BOISE HR 561 L'inversion des couches des revêtements autoprotégés n'est pas admise. La pose s'effectue de la même façon. Les DALLES BOISE et BOISE HR 56 sont solidarisées entre elles par une clavette. Le DALLE BOISE ou DALLE BOISE HR 56 font fonction de caillebotis. La charge d'exploitation admissible est de 250 kg /m². 4.4 Mise hors d'eau En fin de journée, ou en cas d'arrêt inopiné pour cause d'intempéries, l'ouvrage et la couche isolante, notamment lorsque posée libre, sont mis hors d'eau comme suit : une bande de PARADIENE SVV ou de PREFLEX est soudée sur le pare vapeur et sur le revêtement de partie courante ; les premières couches de relevés sont soudées en périphérie sur la couche de revêtement en place. 5. 5.5 Protection du complexe sous jardin 5.51 Couche drainante Cette couche est mise en place par l'entrepreneur d'étanchéité et a pour but de : protéger le complexe d'étanchéité des sollicitations mécaniques. Protection des parties courantes faciliter l'écoulement des eaux d'infiltration vers les dispositifs d'évacuation. 5.1 Protection meuble Elle peut être réalisée : La protection meuble est réalisée conformément aux dispositions de la norme NF P 84 série 200 (réf. DTU série 43) concernée : l'épaisseur est de 4 cm au moins, quelle que soit la résistance thermique du support isolant. 1 L’Avis est réservé dans les applications suivantes : - sur isolant polyuréthanne kraft collé à la colle PAR ou ISO - zones de pression de vent équivalentes à zone 3, site exposé, bâtiment de 5.2 Protection dure pour terrasses accessibles La protection est réalisée conformément aux dispositions de la norme NF P 84-204 (DTU 43.1). 6 . hauteur ≥ 20 m 5/11-2220 a) soit conformément à la norme NF P 84-204 (DTU 43.1) : cette couche d'une épaisseur minimale de 0,10 m est réalisée avec des gravillons de granulométrie 25/40. couche. Les recouvrements entre lés de la même couche sont de 6 cm minimum. 6.2 Composition des relevés Elle est posée directement et étalée soit manuellement, soit au moyen d'engins mécaniques à pneus adaptés dont les surcharges sont prises en compte pour le choix de l'isolant, soit au moyen d'un tapis transporteur. Il faut veiller à ne pas stocker les cailloux en un seul endroit avant leur mise en place de façon à ne pas provoquer de surcharges ponctuelles supérieures à la charge admise tant au niveau de l'élément porteur qu'à celui du support isolant lorsque c'est le cas. En fonction de la nature du relief et de la destination de la terrasse, la composition est précisée au tableau 9 en fin de dossier. 6.3 Dispositions particulières pour les relevés des toitures terrasses jardins (Fig. 1) b) soit à partir de 6.31 Généralités briques creuses entières L'étanchéité est relevée sur une hauteur de 0,15 m au-dessus du niveau de la terre (cf. norme NF P 84-204 - DTU 43.1), hauteur conservée en cas d'apport de nouvelles terres. pouzzolane ou argile expansée mise en œuvre dans les conditions du a) c) soit à partir du GRAVIDRAIN, plaque de polystyrène moulé perforé de 40 mm d'épaisseur et de surface 1,20 x 1,00 m. Les plaques de polystyrène peuvent être fixées par un plot de bitume ( 20 cm) au centre. Pour éviter leur envol, elles seront lestées soit par la mise en œuvre de la terre à l'avancement, soit provisoirement par tout autre moyen. Le poids supporté ne devra pas dépasser 2 t/m² (1 m de terre). La partie supérieure du relief doit comporter obligatoirement un dispositif écartant les eaux de ruissellement susceptibles de pénétrer derrière le relevé. 5.52 Couche filtrante Lorsque la hauteur des terres dépasse 1 m, il y a lieu de fixer mécaniquement en tête les lés appliqués en parties verticales à l'aide de feuillards cloués. Si une isolation thermique est requise en relevés, elle sera mise en œuvre selon la technique de la toiture inversée. Pour des relevés de hauteur importante, la mise en œuvre de l’isolant se fait au fur et à mesure de la mise en œuvre des terres. La couche filtrante n'a aucune fonction d'étanchéité. Son but est de : Pour les relevés de hauteur supérieure à 2,50 m, l'étanchéité est posée par éléments de 2,50 m de hauteur maximale, également fixés mécaniquement en tête, à raison de 3 fixations par mètre : le lé d'étanchéité immédiatement supérieur recouvrant cette fixation de 20 cm. - éviter le colmatage de la couche drainante, - retenir les éléments nutritifs des sols, - répartir et conserver l'humidité nécessaire aux plantes. Les couches filtrantes doivent être conformes au paragraphe 10.3 et mises en œuvre par l'entrepreneur paysagiste. 6.32 Cas particuliers des revêtements de partie courante en asphalte sur terrasses-jardins (Figure 2). La couche filtrante est relevée contre les reliefs jusqu'au niveau supérieur des terres. Le recouvrement entre lés est de 10 cm minimum. Si les parties courantes sont traitées au moyen d'un complexe asphalte conforme à la norme NF P 84-204 (DTU 43.1), on peut réaliser l'ouvrage suivant : 5.53 Terre Végétale L'application de la couche de terre est du ressort du jardinier qui doit s'assurer que : - la couche d'asphalte coulé pur est relevée de 0,10 m, - sur la couche d'asphalte sablé est réalisé un chanfrein de 3 x 3 cm. le pH de la terre et des engrais susceptibles d'y être introduits ne descend pas au-dessous de 3 ; Le relevé comporte la pression exercée par les terres et végétaux ne dépasse pas celle admissible par l'élément porteur ou, lorsque c'est le cas, par le support isolant non porteur ou par le GRAVIDRAIN. L'épaisseur à mettre en œuvre est fonction de l'utilisation du jardin et ne doit, en aucun cas, être inférieure à 0,30 m. Il faut compter que, par tassement, l'épaisseur mise en place sera réduite de 25 % environ. - EIF, - PREFLEX soudé avec talon de 0,10 m minimum, - GRAVIFLEX soudé avec talon de 0,15 m minimum et débord d’au moins 0,05 m par rapport au talon du PREFLEX. La mise en place de la terre directement sur le feutre-jardin doit être faite sans provoquer de déplacement ni détérioration de la couche filtrante. Les deux couches de papier kraft séparant l'asphalte sablé de la protection en asphalte gravillonné recouvriront le talon du GRAVIFLEX et seront remontées sur la tranche d'épaisseur de la protection en asphalte gravillonné. L'emploi, par exemple, de plancher de roulement permet la circulation d'engins de chantier adaptés. La température maximale de coulée de l'asphalte gravillonné est de 240°C. 5.54 Aménagement végétal 6.33 Aménagement contre les relevés d'étanchéité La sélection des espèces végétales, leur disposition sur la toiture et les modalités de leur plantation doivent être conformes aux Règles Professionnelles pour l'aménagement des toitures-terrasses jardins (doc CSNE/UNEP juin 1997). L’annexe 2 précise la liste des végétaux auxquels il ne faut pas avoir recours (liste des végétaux « déconseillés ou interdits »). Une zone stérile doit être aménagée conformément aux Règles Professionnelles pour l'aménagement des toitures terrasses jardins (doc. CSNE/UNEP juin 1997) (voir fig. 3). Dans le cas de zones plantées inférieures à 100 m², la zone stérile pourra être constituée de GRAVIDRAIN et de la couche filtrante (voir fig. 4). 5.6 Procédés de végétalisation extensive GRAVILAND S (1) 6.4 Support de partie courante en polystyrène expansé Ces procédés permettent la mise en place d'une végétation extensive par l'utilisation de matériaux et végétaux spécifiques. La nature et la quantité de ces matériaux sont définies par une étude préalable à chaque projet. La protection de la tranche des panneaux au droit des relevés ou émergences est prescrite par l’Avis Technique particulier à l’isolant. En variante, une bande auto-adhésive BANDE ADEALU de développé 0,15 m est appliquée en fond de gorge, ailes sensiblement égales. Le recouvrement de ces bandes est de 10 cm. Les procédés font l'objet des Cahiers des Charges de Pose SIPLAST. 6. 6.5 Protection des relevés Relevés et retombées Les feuilles utilisées en relevés sont soudées à joints décalés avec talon de 10 cm pour la première couche et de 15 cm pour la deuxième Seuls les relevés des toitures terrasses accessibles avec protection lourde dure, ou avec protection par dalles sur plots dans le cas où le niveau fini des dalles est inférieur à celui de la tête de relevés, nécessitent une protection en dur par enduit ciment grillagé, conforme à la NF P 84-204 (DTU 43.1) 6.6 Retombées (1) Les procédés de végétalisation extensive ne sont pas visés par l’Avis Technique. Les retombées sont traitées conformément aux normes NF P 84-204 à 207 concernées (DTU de la série 43), à l'exception des retombées des terrasses-jardins qui sont traitées comme les relevés de terrasses- 6.1 Généralités 5/11-2220 7 jardins selon les principes du paragraphe 6.2 sans protection dure (voir fig. 5). 7. Les chemins de circulation peuvent être réalisés comme suit : par dalles posées à sec, à joints larges, directement sur les terres. La stabilité de ces dalles est précaire et, dans le cas de surfaces latérales engazonnées, elles constituent souvent des zones de stagnation d'eau ; Ouvrages particuliers 7.1 Généralités par dalles autoportantes posées sur murets latéraux autostables (cf. 7.7) Tous les raccords : rives, seuils, ventilations, canalisations, joints de dilatation, évacuations d'eaux pluviales, etc., sont traités conformément aux prescriptions des NF P 10-203 (DTU 20.12) et (ou) NF P 84-204 à 208 (DTU de la série 43). Pour les terrasses jardins, ils seront, de plus, traités conformément aux Règles Professionnelles pour l'aménagement des toitures-terrasses jardins (CSNE/UNEPJuin 1997). par des éléments préfabriqués (dalles, pavés ...) mis en œuvre sur les couches drainante et filtrante (la couche drainante doit être en cailloux) ; par la protection lourde dure du revêtement d'étanchéité, réalisée conformément aux dispositions de la norme NF P 84-204 (DTU 43.1) pour les terrasses accessibles aux piétons. 7.2 Evacuations d'eaux pluviales par la protection du revêtement d'étanchéité par dalles sur plots (cf. 5.4) sauf pour les revêtements C et D (collés à l’EAC). Le raccordement de l'étanchéité aux conduits d'évacuation des eaux se fait par l'intermédiaire d'une platine avec moignon. Dans ces deux derniers cas, la terre est séparée des chemins de circulation par des murets posés ou construits sur le revêtement d'étanchéité. Pour les terrasses-jardins, un dispositif particulier doit être mis en place sur l'entrée d'eau pour éviter l'obstruction du conduit par les cailloux ou autres matériaux (garde grève). 7.7 Murets construits sur l'étanchéité Un regard ajouré recueillant les eaux à tous les niveaux, couvert par une dalle amovible, permet les visites d'entretien. Cet élément construit sur le revêtement d'étanchéité est conforme aux Règles Professionnelles pour l'aménagement des toitures-terrasses jardins. Une couche de renfort en GRAVIFLEX est interposée entre le revêtement d'étanchéité et la base du regard (voir fig. 6). Ils sont de deux types : en béton armé ou en maçonnerie d'éléments pleins. Ils sont construits sur une couche de renfort constituée d'un GRAVIFLEX débordant de 0,20 m, de part et d'autre de l'emprise prévue. L'emplacement des murets devra donc être connu lors de la réalisation du revêtement d'étanchéité. La pression exercée à la sous-face de la semelle du muret ne doit pas dépasser celle admise par l'isolant, et 0,8 daN/cm² sur support maçonnerie. Ils peuvent être également construits directement sur la couche drainante en cailloux. 7.3 Raccords de conduits ou de gaines Ils sont traités conformément aux normes NF P 84-204 à 207 (DTU de la série 43). Pour les toitures terrasses jardins, la hauteur du manchon est telle qu'il fasse saillie de 0, 15 m au-dessus du niveau de la terre. Les murets sont en béton armé avec semelle de répartition et doivent être calculés de façon à assurer d'une part leur stabilité, d'autre part que la pression à leur sous-face ne dépasse pas, en quel que point que ce soit, celle admise par le panneau isolant support d'étanchéité. 7.4 Joints de dilatation Les joints de dilatation sont exécutés conformément aux dispositions des normes NF P 84-204 à 208 (DTU de la série 43) concernées. Dans le cas d'un dispositif continu par feuille d'étanchéité, le joint est traité suivant les dispositions de l'Avis Technique NEODYL. les murets en maçonnerie d'éléments sont admis sous réserve que : - leur hauteur soit au plus égale à 0,40 m ; Pour les toitures-terrasses-jardins, on se reportera aux Règles Professionnelles pour l'aménagement des toitures-terrasses-jardins qui prescrivent un aménagement particulier au droit des joints de dilatation selon qu'ils sont enterrés (choix des végétaux) (voir fig. 7) ou visitables (zone stérile) (voir fig. 8). - 7.5 Noues 8. Elles sont traitées de manière identique aux parties courantes, quel que soit le type de toiture. 8.1 7.6 Chemins ou accès de circulation 7.61 il n'y a pas de poussée latérale provoquée par un talus. Lorsqu'ils reposent directement sur le revêtement d'étanchéité, les murets se trouvant en travers de l'écoulement des eaux doivent être équipés d'ouvertures à leur base pour permettre l'écoulement. Terrasses multi-usages Cas des terrasses partiellement plantées Le procédé GRAVI peut être utilisé pour les zones plantées et non plantées (voir fig. 9). Sur étanchéité autoprotégée apparente Mais si les zones non plantées sont traitées par un autre procédé à base de bitume élastomère SBS de la gamme SIPLAST-ICOPAL, alors le complexe GRAVI déborde de 1 m minimum des zones plantées et est raccordé au complexe d'étanchéité des autres parties par soudage avec recouvrement de 6 cm minimum. L'ouvrage est réalisé sur une largeur d'environ 1 m dans le cas de chemins de circulation et sur toute la surface des aires de circulation. Il est réalisé : soit par collage de DALLE PARCOURS par COLLE PAR ou COLLE ISO à raison de 5 plots par plaque, 8.2 Solutions avec GRAVI sur zones de destinations différentes soit par soudage d'un PARAFOR 30 AS ou GS ou d'un PARAFOR SOLO AS ou GS. Voir paragraphe 2.7 7.62 Sur étanchéité avec protection lourde meuble 9. On se réfère aux prescriptions de la norme NF P 84-204 à 207 (DTU de la série 43) concernée. 7.63 Chemins de circulation pour piétons sur toituresterrasses-jardins. Dispositions particulières au climat de montagne La pente nulle n'est pas admise ; Dans les tableaux 1 à 3 et 5, PARADIENE SVV est remplacé par PREFLEX, PARADIENE VV par PARADIENE R3. Les chemins de circulation, ou leurs infrastructures, ne doivent pas faire obstacle au passage de l'eau circulant dans la couche drainante. Les relevés d'étanchéité sont traités en 2 couches : - Pour toitures-terrasses-jardins : EIF + PARADIENE 35 SR4 + GRAVIFLEX. La surface des chemins doit présenter une pente (généralement en travers) pour éviter les stagnations d'eau (sauf pour les dalles sur plots pour lesquelles la pente nulle est admise). - Pour les autres terrasses : EIF + PARADIENE 35 SR4 + PARADIAL S ; ou EIF + PARADIENE 35 SR4 + GRAVIFLEX. Les eaux de pluie recueillies dans les zones plantées ne doivent pas s'écouler en surface des revêtements de circulation. L'emploi des revêtements autoprotégés apparents est subordonné à l'utilisation d'un porte-neige. Les chemins ou zones de circulation sont délimités des zones plantées par des murets ; chaque zone est équipée d'une ou plusieurs évacuations d'eaux pluviales sauf si la couche drainante est continue sous les murets. Sur toitures avec protection lourde, les protections de parties courantes et des relevés sont conformes aux dispositions concernant le climat de montagne de la norme NF P 84-204 (DTU 43.1) La pression exercée par le poids propre et les charges d'exploitation doit ne pas dépasser celles admises par l'isolant support, la couche drainante GRAVIDRAIN (0,2 daN /cm²), et en tout cas ne pas dépasser 0,8 daN /cm². 8 5/11-2220 10. Matériaux Pouzzolane, argile expansée et autres systèmes prévus au DTU 43.1. 10.1 GRAVIDRAIN plaques de polystyrène moulé : 10.11 Liants - densité 25 kg/m3 (classe F) Liant ASBA - dimensions : 1,20 x 1,00 m Liant ASBA en bitume élastomère SBS fillérisé à 35 % au plus, conforme à la Directive UEAtc et défini dans l'Avis Technique PARADIENE. - surface portante : 30 % Pour la feuille GRAVIFLEX et PARASTAR Vert lichen, le liant est additivé d'un agent anti-racine type PREVENTOL B2 à raison de 0,020 kg /m² de feuille. - surface d'écoulement : 0,051 m²/m² de panneaux 10.12 - épaisseur 40 mm - tassement sous 2t/m² : 0,7% (avec précontrainte 0,6t/m²) - s'emploie sous poids de terre ne dépassant pas 2 t/m², soit environ 1 m de terre. Liant ST Liant en bitume élastomérique utilisé pour la fabrication des chapes de relevé avec autoprotection métallique en surface (PARADIAL S, SUPRADIAL S, VERINOX S) et défini dans le l'Avis Technique VERMETAL. 10.42 Couche filtrante 10.2 Feuilles PREFLEX, GRAVIFLEX et PARASTAR Vert Jardin 64 10.43 Autres matériaux en vrac 10.21 Composition et présentation Colle PAR (colle à froid) GRAVIFILTRE : 200 g/m², non tissé polyester. Autres dispositifs prévus par le DTU 43.1. Bitume oxydé pour EAC : 100/40 ou 110/30 ou 125/30 a) composition : Voir tableau 10, en fin de dossier. - bitume : 39 % 10.22 Caractéristiques des feuilles - additifs et filler : 47 % - solvant white spirit : 14 % La valeur moyenne VM est la moyenne arithmétique des résultats habituellement mentionnés. La valeur critique (VC) est la valeur minimale susceptible d'être fournie dans le cadre du système d'Assurance Qualité. b) densité : 1,3. Colle ISO : cuff A.T. ADEPAR EIF : IMPRESSION VERAL ou SIPLAST PRIMER : cf. A.T. PARADIENE S. Voir tableau 11, en fin de dossier. 10.3 Autres matériaux en feuilles Dalles PARCOURS pour chemins de circulation : cf. A.T. PARADIENE S. PARADIENE VV, R3, R4: voir A.T. PARADIENE Plots ZOOM : plot réglable en polypropylène décrit dans l’Avis Technique TERANAP JS PARADIENE SVV, SR3, SR4, 35 SR4 : voir A.T. PARADIENE S LAMIVER 36 : 36 VVHR kraft : conforme à la norme NF P 84-313 DALLES pour protection des terrasses accessibles aux piétons décrites dans l’A.T. TERNAP JS. VERETANCHE 40, VERETANCHE 50 : BA 40 TV, 50 TV conformes à la norme NF P 84-303 11. Fabrication et contrôles PAREQUERRE : équerre de renfort en bitume élastomère SBS conforme aux DTU de la série 43. Les feuilles sont produites par la Sté SIPLAST dans ses usines de Mondoubleau (41) et Loriol (26). PARADIAL S, SUPRADIAL S, VERCUIVRE S, VERINOX S: chapes de bitume élastomérique ST d'épaisseur mini 3,5 mm définies dans l'Avis Technique VERMETAL. Le liant préparé en usine est maintenu à 200°C et dirigé vers les machines d'enduction. Les armatures non tissé et composites sont imprégnées au bitume ASBA. Les armatures sont enduites entre deux cylindres de réglage d'épaisseur. La feuille est ensuite refroidie, puis enroulée à dimensions. PARAFOR SOLO AS/GS, PARAFOR SOLO FE : voir A.T. PARAFOR SOLO PARAFOR 30 AS ou GS : voir A.T. PARADIENE S STARBASE : voir A.T. PARADIENE S L'autocontrôle de production fait partie de l'ensemble d'un Système d'Assurance Qualité conforme aux prescriptions de la norme ISO 9001 version 2000 certifié par Bureau Veritas. BANDE ADEALU : voir A.T. PARAFOR SOLO CECEAL : voile de verre de 60 g/m² minimum collé sur une feuille d’aluminium de 40 micromètres d’épaisseur minimale. Voir, tableau 12, en fin de dossier, nomenclature de l'autocontrôle Ecrans d'indépendance : 12. Etiquetage - VERECRAN 100 : voile de verre 100 g/m² conforme au DTU 43. 1. - BIECRAN : voile de verre 100 g/m² + papier kraft crêpé 70 g/m² Tous les matériaux fournis sont étiquetés et portent les indications suivantes : appellation commerciale, dimensions, conditions de stockage, consignes de sécurité, usine d'origine (M pour Mondoubleau, L pour Loriol). Ecrans de semi-indépendance : - VERECRAN 50 : voile de verre 50 g/m² - PERFADER feutre bitumé perforé pour soudage avec sous face film - PERFOVER feutre bitumé perforé sous facé pour collage à l'EAC B. Résultats expérimentaux Ecran vapeur: Les essais ont été effectués au laboratoire de la société SIPLASTICOPAL à MONDOUBLEAU (41) - feutre 36 S ou chape 40 cf. NF P 84-303, 307, 313, 314 ou 316 - bitume armé 40 TV alu cf. NF P 84-316 - barrière de vapeur cf. NF P 84-310 C. Références - feutre bitumé perforé sous facé 36 S VVHR (Perfover ardoisé) cf. DTU 43.1 10.4 Le procédé bicouche spécifique pour terrasses-jardins remonte à 1972 et porte sur plus de 9 millions de m² avec une évolution vers le bitume oxydé en 1984 et un complément en bitume élastomère SBS en 1988 (PREFLEX -GRAVIFLEX). Autres matériaux 10.41 Couche drainante Cailloux de granulométrie 25/40 (cf. DTU 43.1) Brique creuse non cassée. 5/11-2220 9 Tableaux et figures du Dossier Technique Tableau 1 – Toitures inaccessibles ou toitures techniques Revêtement de base et classement FIT Semi-indépendant Support direct du revêtement Pente (%) (1) Type G (3) = SCR ALLIANCE ou BA 40 clouée + Type H = EIF + PERFADER + Adhérent Type J (7) p 20 % Type K (7) p 5% Type K’(7) = colle PAR ou ISO + = VERECRAN 50 + plots d'EAC + = PERFOVER + EAC Type B = + Paradiene SVV filmé grésé + GRAVIFLEX PARADIENE SVV + GRAVIFLEX F5 I5 T4 F5 I5 T4 F5 I5 T2 PARADIENE VV + GRAVIFLEX F5 I5 T2 F5 I5 T2 Liège Perlite fibrée PARADIENE SVV (2) + GRAVIFLEX F5 I5 T4 B (4) B (4) Polyuréthanne à parements admis sous revêtement autoprotégé K Composite résol + perlite K’ B (4) Verre cellulaire EAC refroidi +B (4) Laine minérale B (4) Béton Béton cellulaire Bois G Panneaux dérivés G H J H J EIF + B (8) Pontage +J Pontage + EIF +B EIF + B Ancien revêtement conservé asphalte apparent H J revêtement bitumineux avec autoprotection minérale ou sans autoprotection 3 G (5) H J revêtement bitumineux avec autoprotection métallique G (5) H (6) Ciment volcanique et enduit pâteux CECEAL + G (5) Membrane synthétique CECEAL + G (5) B (6) 1. Les pentes minimales sont celles définies pour les éléments porteurs : - 0 % pour maçonnerie, - 1 % pour béton cellulaire, - conformes à la NF P 84-207 DTU 43.4 pour les éléments porteurs en bois ou panneaux dérivés du bois - 3 % pour tôles d’acier nervurées - Conformes à la NF P84-208 DTU 43.5 dans le cas des travaux de réfection Pour les toitures techniques (ou zones techniques), la pente maximale est de 5 %. 2. PARADIENE SVV peut être remplacé par PREFLEX (même classement FIT) 3. Une sous-couche clouée en chape de bitume oxydé pour le système G confère le classement T2 au lieu de T4. 4. Panneaux isolants aptes à recevoir des revêtements soudés ; à défaut, panneaux courants surfacés par EAC avant soudage (non admis dans le cas où la pente est supérieure à 5 % et la résistance thermique de l'isolant supérieure à 2 m² °C/W), le surfaçage confère un classement T2. 5. Sur bois et panneaux dérivés. 6. Sans EIF après délardage de la feuille métallique. 7. Les revêtements J, K et K’ sont limités aux dépressions au plus égales à celles correspondant à la zone 4, site exposé, bâtiment ouvert ou fermé sur support béton ou béton cellulaire, à versants plans, hauteur 20 m (4712 Pa) 8. Sur maçonnerie de type A uniquement et pour des surfaces limitées à 20 m². 10 5/11-2220 Tableau 2 – Toitures inaccessibles ou toitures terrasses techniques (graviers + dallettes) Revêtement de base et classement FIT Support direct du Revêtement Pente 5 % cf. (1) Indépendant Adhérent Type A = Ecran VV 100 + PARADIENE S VV(3) + GRAVIFLEX Type B = PARADIENE SVV (3) + F5 I5 T4 F5 I5 T4 A A B (2) B (2) EAC refroidi +A EAC refroidi + B (2) Liège Perlite fibrée Verre cellulaire Polyuréthanne Polystyrène expansé (13) Laine minérale (13) GRAVIFLEX A 36S kraft + A (4) A (9) (10) B (2) (10) Mousse résol (éléments porteurs en acier) A Composite résol + perlite A B (2) Béton A EIF + B (11) Béton + isolation inversée (8) A EIF + B Béton cellulaire A Bois ou Panneaux dérivés A BA 40 clouée + B (5) A (7) A (7) - A CECEAL + A A (12) B (6) - Ancien revêtement (cf. § 3.6) : asphalte apparent revêtement bitumineux avec ou sans autoprotection minérale revêtement bitumineux avec autoprotection métallique ciment volcanique et enduit pâteux membrane synthétique 1. Les pentes minimales sont celles définies pour les éléments porteurs : 0 % pour maçonnerie. La pente nulle est obligatoire pour les toitures terrasses destinées à la retenue temporaire des eaux pluviales 1 % pour béton cellulaire, conformes à la NF P 84-207 DTU 43.4 pour les éléments porteurs en bois ou panneaux dérivés du bois 3 % pour tôles d’acier nervurées Conformes à la NF P84-208 DTU 43.5 dans le cas des travaux de réfection 2. Panneaux isolants aptes à recevoir des revêtements soudés ; à défaut, panneaux courants surfacés par EAC avant soudage (Ce surfaçage confère un classement T2). 3. PARADIENE SVV peut être remplacé par PREFLEX (même classement FIT). 4. L’ordre de mise en œuvre du 36S kraft et de l’écran VV 100 est indifférent. 5. Une sous-couche clouée en chape de bitume oxydé pour le système G confère le classement T2 au lieu de T4. 6. Uniquement sur ancien revêtement avec autoprotection métallique sans EIF après délardage de la feuille métallique. 7. L’écran VV 100 doit être complété, ou remplacé par BIECRAN, selon les dispositions de la norme NF P 84-208 (DTU 43.5) en réfection. 8. Les protections admises par l’isolant font l’objet de son Avis technique particulier. 9. Les Avis Techniques de certains isolants peuvent ne pas rendre obligatoire la mise en œuvre de l’écran d’indépendance VV 100. 10. Certains panneaux isolants en laine minérale sont admis en pente 0 % sur béton par leurs Avis Techniques particuliers. 11. Sur maçonnerie de type A uniquement, pour des ouvrages particuliers (cf. 4.1332) et pour des surfaces limitées à 20 m². 12. L’écran d’indépendance VV 100 est remplacé par CECEAL. 13. L’Avis Technique doit permettre l’usage en zone technique. 5/11-2220 11 Tableau 3 – Toitures accessibles (1) aux piétons Support direct du Revêtement aux véhicules Revêtement de base et classement FIT Indépendant Adhérent Indépendant Adhérent Type A Type B Type A Type B = = = = Ecran VV 100 PARADIENE S VV (3) Ecran VV 100 PARADIENE S VV (3) + PARADIENE S VV (3) + GRAVIFLEX Pente 1 à 5 % (1bis) + PARADIENE S VV (3) + GRAVIFLEX + GRAVIFLEX) + GRAVIFLEX F5 I5 T4 Liège A B (2) - - Perlite fibrée A B (2) A B (2) EAC refroidi EAC refroidi EAC refroidi + A EAC refroidi +A + B (2) Verre cellulaire + B (2) A Polyuréthanne 36S kraft Polystyrène expansé + A (4) Composite mousse résol + perlite : - sur éléments porteurs béton A B A EIF + B (8) A EIF + B - asphalte apparent A (5) - A (5) - - revêtement bitumineux avec ou sans autoprotection minérale A (5) - A (5) - A B (6) A B (6) CECEAL + A - CECEAL + A - A (10) - A (10) - A Béton Béton + isolation inversée (7) Ancien revêtement (cf. § 3.6) - revêtement bitumineux avec autoprotection métallique - ciment volcanique ou enduit pâteux - membrane synthétique 12 5/11-2220 1. Accessibles aux piétons, séjour et véhicules avec les protections dures prescrites par le DTU 43.1 ; pour les protections par dalles sur plots directement posées sur l’étanchéité, voir paragraphe 2.6, tableau 5. 1bis. Dans le cas particulier où la protection rapportée des terrasses accessibles aux piétons et au séjour est recouverte par des revêtements de sols scellés, la pente est d’au moins 1,5%, conformément aux dispositions de la NF P 61-202 (DTU 52.1). 2. Panneaux isolants aptes à recevoir des revêtements soudés ; à défaut, panneaux courants surfacés par EAC avant soudage. Ce surfaçage confère le classement T2. 3. PARADIENE SVV peut être remplacé par PREFLEX (même classement FIT). 4. L’ordre de mise en œuvre du 36 S kraft et de l’écran VV 100 est indifférent. 5. L’écran VV 100 doit être complété, ou remplacé par BIECRAN, selon les dispositions de la norme NF P 84-208 (DTU 43.5) en réfection. 6. Sans EIF, après délardage de la feuille métallique. 7. Les protections admises par l’isolant font l’objet de son Avis Technique particulier. 8. Sur maçonnerie de type A uniquement, pour des ouvrages particuliers (cf. 4.1332) et pour des surfaces limitées à 20 m². 9. Ecrans DTU 43.5 tableau 7 10. L’écran d’indépendance VV 100 est remplacé par CECEAL 5/11-2220 13 Tableau 4 – Toitures jardins avec EAC Support direct du Revêtement sans EAC Revêtement de base et classement FIT Indépendant Adhérent Indépendant Adhérent Type C Type D Type A Type B (2) = = = = Ecran VV 100 EAC ECRAN VV 100 PARADIENE S VV (3) + PARADIENE VV + PARADIENE VV + PARADIENE S VV (3) + GRAVIFLEX + GRAVIFLEX Pente 0 à 5 % (1) + GRAVIFLEX + GRAVIFLEX F5 I5 T2 F5 I5 T4 C D (2) A B EAC refroidi D (2) EAC refroidi B Perlite fibrée Verre cellulaire +C +A C A 36 S kraft + C (8) 36 S kraft + A (8) Polyuréthanne Polystyrène expansé Composite mousse résol + perlite C D (2) A B C EIF + D (5) A EIF + B (5) C EIF + D (5) A EIF + B (5) C (6) - A - C (6) - A - - ciment volcanique et enduit pâteux C D (7) A B (7) - membrane synthétique CECEAL+ C Béton Béton + isolation inversée Ancien revêtement (cf. § 3.6) : - asphalte apparent - revêtement bitumineux avec ou sans autoprotection minérale - revêtement bitumineux avec autoprotection métallique CECEAL + A C (9) 14 A (9) 5/11-2220 1. Il est possible localement de dépasser la pente de 5 %. 2. Panneaux isolants aptes à recevoir des revêtements soudés ; à défaut, panneaux courants surfacés par EAC avant soudage. Ce surfaçage confère le classement T2. 3. PARADIENE S VV peut être remplacé par PREFLEX (même classement FIT) 4. Les protections admises par l'isolant font l'objet de son Avis Technique particulier. 5. Sur élément porteur en maçonnerie de type A, B ou C; 6. L'écran VV 100 doit être complété, ou remplacé par BIECRAN, selon la norme NF P 84-208 (DTU 43.5) pour la réfection complète des toitures-terrasses ou inclinées. 7. Sans EIF, après délardage de la feuille métallique. 8. L’ordre de mise en œuvre du 36 kraft et de l’écran VV 100 est indifférent 9. L’écran d’indépendance VV 100 est remplacé par CECEAL 5/11-2220 15 Tableau 5 – Toitures accessibles aux piétons et séjour avec protection par dalles sur plots Revêtement de base et Support direct du classement FIT Revêtement Indépendant Adhérent Type A Type B = = Ecran VV 100 + PARADIENE SVV (1) PARADIENE SVV (1) Pente 0 à 5 % + + GRAVIFLEX GRAVIFLEX F5 I5 T4 F5 I5 T4 A B (7) EAC refroidi EAC refroidi +A +B (6) Perlite fibrée Verre cellulaire A Polyuréthanne 36S kraft Polystyrène expansé + A (3) A B (7) A EIF + B (8) A EIF + B Composite mousse résol + perlite Béton Béton + isolation inversée (2) Ancien revêtement (cf. § 3,6) : - asphalte apparent A (4) - revêtement bitumineux avec ou sans autoprotection minérale A (4) - revêtement bitumineux avec autoprotection métallique A - ciment volcanique et enduit pâteux CECEAL + A - membrane synthétique 16 B (5) A (9) 5/11-2220 1. PARADIENE S VV peut être remplacé par PREFLEX (même classement FIT) 2. Les protections admises par l'isolant font l'objet de son Avis Technique particulier. Protection par dalle BOISE et BOISE HR 56 non admise 3. L’ordre de mise en œuvre du 36 S kraft et de l’écran VV 100 est indifférent. 4. L'écran VV 100 doit être complété, ou remplacé par BIECRAN, selon la norme NF P 84-208 (DTU 43.5) pour la réfection. 5. Sans EIF, après délardage de la feuille métallique. 6. Panneaux aptes à recevoir des revêtements soudés ; à défaut, panneaux courants surfacés par EAC avant soudage. Ce surfaçage confère le classement T2. 7. Sur isolant apte au soudage uniquement. 8. Sur maçonnerie de type A uniquement et pour des surfaces limitées à 20 m². 9. L’écran d’indépendance VV 100 est remplacé par CECEAL 5/11-2220 17 Tableau 6 – conditions d'emploi des matériaux isolants sous dalles sur plots Charge d'exploitation (kg/m²) Type de terrasse 150 250 350 400 loggias de logements, d'hôpitaux Espaces publics de surface < 50 m² Loggias de cantines et bureaux Halles publiques (gares) Toituresterrasses techniques et accessibles à usage privé Expositions, cafés, restaurants, cantines < 100 personnes Balcons Lieux de spectacles assis Halles et coursives d'hôpitaux Coursives d'hôpitaux Charge permanente (poids des dalles hors jardinière) (kg/m²) 600 Lieux de spectacles debout Balcons ERP Usage scolaire Coursives intérieures de logements 125 (dalles en béton) 16 (DALLES BOISE) 17 (DALLES BOISE HR 56) Pression calculée sur le revêtement (N/cm²) (1) - Dalles béton 50 x 50 sur plots ZOOM 2,0 2,9 3,6 4,0 5,5 - Dalles béton 40 x 40 sur plots ZOOM 1,3 1,8 2,3 2,6 3,5 1,3 2,0 - - - 1,6 2,5 - - - -DALLES BOISE sur plots ZOOM -DALLES BOISE HR 56 sur plots ZOOM Isolants utilisables Ceux bénéficiant d'un Avis Technique visant favorablement l'emploi sous dalles sur plots, dans la limite de pression utile indiquée dans ledit Avis. (1) La contrainte maximale au niveau du revêtement ne dépassera pas 6 N/cm² (= 0,06 MPa). Sous climat de montagne, on tiendra compte des charges de neige. 18 5/11-2220 Tableau 7 – Mise en œuvre de l’écran pare-vapeur Elément porteur Maçonnerie (1) Béton cellulaire (1) Bois et panneaux dérivés Hygrométrie et chauffage des locaux Pare-vapeur avec EAC (DTU ou Avis Technique) Pare-vapeur sans EAC sous protection lourde (2) (3) (5) Pare-vapeur sans EAC sous revêtement apparent (3) (5) Cas courant EIF+EAC+36S+EAC EIF +BA 40 soudé EIF+ BA 40 soudé Planchers chauffants n'assurant qu'une partie du chauffage EIF+EAC+Barrière à la vapeur (NF P 84-310) + EAC EIF + BA 40 alu soudé (ou PARADIAL S) EIF + SUPRADIAL S soudé Locaux à forte hygrométrie et planchers chauffants assurant la totalité du chauffage EIF + 36S Perfo sous-facé + EAC + Barrière à la vapeur NF P 84-310 + EAC Soit EIF + écran perforé + BA 40 alu soudé (4) (ou PARADIAL S) soit EIF + BA 40 alu collé par plots de colle à froid, pente 20 %. (6) EIF + PERFADER + SUPRADIAL S soudé Se reporter aux Avis Techniques et aux « Conditions générales d’emploi » Soit EIF + écran perforé + BA 40 soudé (4), soit EIF + BA 40 collé par plots de colle à froid, pente 20 %. (6) Soit EIF + écran perforé + BA 40 soudé (4), soit EIF + BA 40 collé par plots de colle à froid, pente 20 %. (6) 36S cloué + EAC BA 40 cloué, joints soudés BA 40 cloué, joints soudés Se reporter au DTU 43.3 Se reporter au DTU 43.3 (cf. DTU 43.4) Tôles d'acier nervurées Se reporter au DTU 43.3 1. Pontage des joints cf. paragraphes 3.2 - 3.3 - 3.4 2. Dans le cas de surfaces inférieures à 200 m² et sous protection lourde, le pare-vapeur sans EAC peut être posé soit soudé, collé ou cloué selon le tableau ci-dessus, soit en indépendance (avec les mêmes feuilles, sans EIF) à joints soudés. En périphérie de la toiture et autour des émergences, le pare-vapeur est soudé sur EIF sur 50 cm au moins. 3. Les pare-vapeur sans EAC sont jointoyés soudés sur 6 cm au moins. 4. L'écran perforé est déroulé bord à bord ou avec recouvrements. 5. PARADIENE VV ou BDS peut remplacer le BA 40. 6. La densité de plots est celle définie pour le collage des revêtements au paragraphe 4.153 5/11-2220 19 Tableau 8 – Mise en œuvre des isolants Nature Mise en œuvre de l'isolant Etanchéité autoprotégée PSE Etanchéité sous protection EAC refroidi Colle PAR ou colle ISO Libre Polyuréthanne avec parements papier kraft EAC Colle PAR ou colle ISO Polyuréthanne avec parements bitumés grésés armés de voile de verre EAC Fixations mécaniques EAC Colle PAR ou colle ISO Libre Polyuréthanne avec parements composites EAC Fixations mécaniques EAC Colle PAR ou colle ISO Libre Liège DTU série 43 DTU série 43 Colle PAR ou colle ISO Perlite fibrée EAC ou fixations mécaniques EAC ou fixations mécaniques Colle PAR ou colle ISO Libre Verre cellulaire EAC EAC Laine minérale EAC ou fixations mécaniques Colle à froid décrite dans un Avis technique de revêtement d’étanchéité EAC ou fixations mécaniques Colle à froid décrite dans un Avis technique de revêtement d’étanchéité Colle ISO Libre EAC ou fixations mécaniques spécifiques EAC ou fixations mécaniques spécifiques Mousse résol (sur tôles d'acier nervurées) Composite mousse résol + perlite Fixations mécaniques spécifiques Colle PAR ou colle ISO Libre 20 5/11-2220 Tableau 9 – Composition des relevés Toitures terrasses inaccessibles ou technique Revêtement autoprotégé apparent Reliefs en maçonnerie EIF (1) PREFLEX (2) GRAVIFLEX Toitures terrasses inaccessibles ou technique Toitures terrasses accessibles Toitures terrasses accessibles Revêtement avec protection meuble Revêtement avec protection dure Revêtement avec dalles sur plots EIF (1) EIF (1) EIF (1) PREFLEX GRAVIFLEX Reliefs en bois Sous couche clouée PREFLEX (2) GRAVIFLEX EIF PREFLEX (5) PREFLEX GRAVIFLEX GRAVIFLEX (4) Sous couche clouée PREFLEX 2) EIF (1) EIF (1) PREFLEX (2) GRAVIFLEX (3) GRAVIFLEX GRAVIFLEX Costières métalliques PREFLEX (2 Toitures terrasses jardins EIF (1) PREFLEX (2) GRAVIFLEX PREFLEX (2) GRAVIFLEX (6) (1) Sauf si présence d'un isolant support (2) ou PAREQUERRE ou PARADIAL S ou SUPRADIAL S ou VERCUIVRE S ou VERINOX S ou PARAFOR SOLO AS/GS. (3) ou PARADIENE 35 SR4 ou PARADIAL S ou SUPRADIAL S ou VERCUIVRE S ou VERINOX S ou PARAFOR SOLO AS/GS. (4) ou STARBASE + PARASTAR VERT LICHEN (5) Si le niveau des dalles est supérieur à celui de la tête des relevés, voir (2) Si le niveau des dalles est inférieur à celui de la tête des relevés, voir (3) (6) Dans les conditions de la norme NF P 10-203 - DTU 20.12 Tableau 10 – Composition des feuilles Unité PREFLEX GRAVIFLEX PARASTAR Vert Jardin 64 Composition Liant ASBA g/m² Liant ASBA avec adjuvant anti-racine g/m² 3600 3700 4800 180 Armature : intissé de polyester g/m² 120 180 g/m² 10 10 Sous-face : film plastique 10 + 50 film plastique perfo + sable Surface : film plastique g/m² paillettes d’ardoise g/m² granulés colorés g/m² 5/11-2220 10 900 1100 21 Présentation Dimensions mxm 10 x 1 8x1 8x1 Epaisseur et tolérance mm 3,0 (-5 %) 3,2 (-5 %) 4,0 (-5 %) 60 90 39 51 Galon de recouvrement en surface mm Poids indicatif du rouleau 22 kg 37,5 5/11-2220 Tableau 11 – Caractéristiques des feuilles PREFLEX GRAVIFLEX PARASTAR Vert Jardin 64 Contrainte de rupture en traction (EN 12311-1) Valeur moyenne VM (LxT) (N/50 mm) : à rupture de l’armature 550 x 350 900 x 600 900 x 600 (450 x 250) (550 x 450) (550 x 450) 40 x 40 40 x 45 40 x 45 (30 x 30) (30 x 35) (30 x 35) -20 -20 -20 (-15) (-15) (-15) 2 2 Contrainte de rupture en traction (EN 12311-1) Valeur critique (VC) (LxT) (Nx50 mm) : à rupture de l’armature Allongement de rupture Valeur moyenne VM (LxT) (%) : à rupture de l’armature Allongement de rupture Valeur critique (VC) (LxT) (%) : à rupture de l’armature Température limite de pliage à froid sur mandrin 20 mm VM-(VC) = (°C-passe) Tenue à la chaleur (100° C/2 H) Retrait libre à 80° C (UEAtc) (%) 0,3 0,3 0,3 Valeur critique (VC) (0,5) (0,5) (0,5) L3 L4 L4 D2 D3 D3 Résistance à la déchirure au clou (UEAtc) VM 170 x 170 200 x 200 200 x 200 (VC) L x T en N (120 x 120) (150 x 150) (150 x 150) Résistance au poinçonnement statique du système avec 1ère couche P. SVV (NF P 84-352) Résistance au poinçonnement dynamique du système (NF P 83-353) avec 1ère couche P. SVV (classe D) Tableau 12 – Nomenclature de l’autocontrôle Fréquence Sur matières premières Bitume de base : TBA - pénétration à 25°C Certificat fournisseur Fines : granulométrie Certificat fournisseur Granulats : coloris Par lots Armatures : poids - traction Certificat fournisseur 5/11-2220 23 Sur bitume modifié TBA - pénétration à 50°C Pliabilité à -20°C Pourcentage de filler Elasticité (modalités internes) 1 par jour Sur produits finis Epaisseur - longueur - largeur - lisières - poids Permanent Tenue à la chaleur 1/fabrication Pliage à froid 1/fabrication Retrait libre 1/fabrication Résistance au poinçonnement statique 1 par trimestre Adhérence des granulats 1 par fabrication Traction 1 par trimestre 24 5/11-2220 5/11-2220 25 26 5/11-2220 5/11-2220 27 28 5/11-2220 5/11-2220 29 30 5/11-2220 5/11-2220 31
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