Rapport du Marché de Sisal Décembre 2013 / mars 2014

Rapport du Marché de Sisal
Décembre 2013 / mars 2014
-1/4-
le 26 mars 2014
Brésil:
Le pays continue de souffrir de l’inflation sévissant et il y avait une fuite des monnaies étrangères
avec enlèvement des capitaux étrangers, car les investisseurs étrangers avaient peu de
confiance en le développement économique de ce pays. En 2013 le Brésil enregistrait un déficit
du commerce extérieur extrêmement élevé de 3,7 % du BIP (produit intérieur brut) en
comparaison de 2,4 % en 2012. Un déficit commercial – le premier depuis 2000 – était enregistré
en 2013 et la monnaie – le REAL – dévalorisait par 14 % vis-à-vis du Dollar US. Ainsi, début de
cette année la Banque Centrale augmentait le taux de référence de 10 à 10,5 %. Ceci était la 7e
augmentation. Au mois de mars 2013 le taux de référence était 7,25 %. Des taux d’intérêt plus
élevés veulent dire que les investissements pour l’industrie sont à la baisse. Un REAL plus faible
est bon de réduire le déficit du bilan courant mais il nourrit l’inflation. Depuis le début de l’année
2014 il n’y avait pas de signe d’un déclin en inflation et le REAL dépréciait vis-à-vis du Dollar US
par 3 %.
Jusqu’à la fin de l’année dernière il avait des conditions similaires à une sécheresse dans la
plupart des régions de cultivation de Sisal à Bahia. Néanmoins, pendant les dernières semaines
de 2013 il y avait une humidité élevée assurant que la production de Sisal puisse être
maintenue. Depuis le début de cette année des chutes de pluies commençaient de nouveau et
spécialement fin février/début mars 2014 il y avait assez des chutes de pluies bénéfiques.
Depuis la rédaction du dernier Rapport du Marché de Sisal il y avait des ventes d’adjudications
de la CONAB suivantes :
28 novembre 2013 679 tm
12 décembre 2013 708 tm
08 janvier 2014
700 tm
22 janvier 2014
1.025 tm
28 février 2014
1.025 tm
Après la dernière vente d’adjudication le stock de la CONAB était complètement vidé.
Les ventes d’adjudications par la CONAB étaient explicitement effectuées pour supporter les
filatures locales. Etant donné que les prix de Sisal brésilien restaient remarquablement stables
pendant le premier trimestre 2014 il n’y a peu de chance que la CONAB aille reprendre des
achats de Sisal aussi longtemps que le marché reste stable. Les prix d’exportation restaient au
niveau haut et rien ne laisse espérer que les prix baissent dans un proche avenir. Depuis
février/mars 2014 plus des fibres nouvelles étaient disponibles et tout ce qui était offert trouvait
immédiatement son acheteur. Maintenant que la situation s’est totalement améliorée le seul
obstacle pour augmenter la production est la pénurie des ouvriers. Il y a toujours une grande
pénurie des fibres de Sisal de qualité supérieure. Le type 1 n’est virtuellement pas disponible et
la disponibilité du type 2 est très limitée – le marché pour ces qualités demande de grands
surplus. La demande d’extérieur restait forte. Pour la première fois en histoire des affaires de
Sisal le niveau de prix (CIF pour certains marchés) pour la top qualité type 1 était presque
équivalant au grade UG Afrique de l’Est.
Burchardstraße 17, 20095
Rapport du Marché de Sisal
Décembre 2013 / mars 2014
-2/4-
le 26 mars 2014
En ce qui concerne les exportations des fibres de Sisal en 2013 les destinations principales
étaient la Chine, le Portugal et l’Algérie. La Chine reste de loin l’importateur le plus important du
Sisal brésilien – prenant plus que 40 % de la fibre exportée.
Tanzanie :
Le fait le plus significatif de la Tanzanie était l’accroissement économique étant au-dessus de
celui de 2012 de 6,9 % et excédait l’objectif du gouvernement qui était 7 % pour cette année. Le
produit intérieur brut (PIB) augmentait par 7,1 % en 2013 en comparaison de 6,9 % en 2012. Le
président de la Tanzanie attend une croissance du PIB de 7,3 % en 2014. Le taux d’inflation
annuel baissait de 12,1 % en décembre 2012 à 6,2 % en novembre 2013. L’objectif du
gouvernement est d’atteindre un taux d’inflation annuel de 5 % en juin 2014. La Banque
Mondiale mentionnait également dans un rapport le mois dernier : L’économie de la Tanzanie
pourra atteindre 7 % par an pendant les deux années prochaines.
La Tanzanie a découvert des gisements de gaz naturel sur sa côté méridionale et espère de
pouvoir utiliser cette source pour arrêter le rétrécissement chronique dans l’approvisionnement
en énergie et après sa réalisation le problème des pannes de courant seront du passé.
Actuellement, la plupart des complaintes des plantations de Sisal sont les pannes en courant
gênant la production qui d’ailleurs souffrait également par l’absence de la saison des pluies
pendant le dernier trimestre 2013.
Les informations de la TSB indiquent que la production totale en 2013 s’élève à 37.340 tm
environ. Ceci est un accroissement significatif (env. 5 %) en comparaison de 2012 quand la
production totale était environ 35.590 tm. Ce développement très remarquable peut être attribué
à la prévision prudente des propriétaires des plantations qui ont continuellement investi dans
l’entretien et dans une replantation extensive depuis 2008/2009.
En considérant l’accroissement important de la production totale il est très remarquable que les
exportations des fibres de sisal n’augmentaient que par 8 % environ dans la même période.
(2013 les exportations étaient environ 16.930 tm, 2012 env. 15.500 tm). Conclusion : 2013
seulement 45 % de la production totale étaient exportés pendant que 2012 les exportations
représentaient 57 % de la production totale. On doit regarder ces chiffres en connexion avec
l’affermissement des exportations des fils et ficelles de Sisal aux pays voisins – spécialement
Kenya, Uganda, Afrique de Sud et Burundi qui sont devenus des acheteurs réguliers pour les
filatures en Tanzanie.
En regardant les exportations pendant l’année 2013 les 3 tops pays sont l’Arabie Saoudite (env.
5.400 tm). la Chine (env. 5.150 tm) et la Grande-Bretagne (env. 2.950 tm), suivies par le Kenya
(env. 860 tm), l’Espagne (env. 780 tm), l’Inde (env. 600 tm) et Nigeria (env. 490 tm). Il n’y a pas
beaucoup de changement dans le classement des pays d’extérieur en comparaison de 2012.
L’Arabie Saoudite continue d’être le plus important marché et ainsi elle exerce une influence
considérable sur le comportement du marché de Sisal mondial – toujours sont les disponibilités
inadéquates pour pouvoir répondre à la forte augmentation en demande.
Rapport du Marché de Sisal
Décembre 2013 / mars 2014
-3/4-
le 26 mars 2014
A cause des pluies insignifiantes pendant les 3 premiers mois en 2014 la production de Sisal
était au-dessous de la moyenne. Les prix sont fermes, en ligne avec les prix au Kenya, mais peu
de lots sont disponibles (et les vendeurs saisissent toute occasion pour essayer d’augmenter les
prix), car les plantations sont en arrière du planning contractuel.
Des chutes de pluies sont attendues pendant la dernière semaine du mois de mars selon les
prévisions météorologiques et pronostiquées d’être moyennes.
Kenya :
Le comble de l’année 2013 est le procès souple de l’élection présidentielle. En 2012 le Kenya
avait un taux d’accroissement de 4,6 % parmi une faible économie globale en raison des taux
d’intérêt élevés résultant d’une inflation forte. Fin 2012 le Gouvernement atteignait avec succès
la stabilisation de l’économie, l’inflation se réduisait au-dessous de 5 %. Pendant l’année 2013
l’accroissement était 5,7 % et actuellement le Gouvernement a comme but 5 % pour l’année
courante.
La performance des pluies saisonnières pendant octobre-décembre 2013 était en général faible
dans plusieurs régions du pays. Ceci encore plus dans le Nord-est, Nord-ouest et dans quelques
régions du Kenya central. La pénurie des pluies a sérieusement gêné la production de Sisal qui
pendant les derniers mois était considérablement au-dessous de l’attente. Pendant mars-avrilmai 2014 il y a la saison des pluies longues et les cultivateurs l’attendent d’être presque normale.
A cause de la pénurie des pluies les disponibilités de Sisal étaient réduites à un soupçon et la
demande dépasse absolument la disponibilité. Les pluies maximales seront pendant le mois de
pointe avril sur la meilleure région du pays. A cause de la production contrainte il y avait un
retard signifiant des embarquements s’accumulant pendant les derniers mois.
La totalité des exportations atteignait 24.980,45 tm pendant l’année 2013 et reste donc similaire
aux ans précédents (2012 / 24.053 tm et 2011 / 24.079 tm). En regardant l’ensemble des
exportations en 2013 les pays principaux étaient la Chine (23 %), l’Arabie-Saoudite (11 %), le
Maroc (10 %), les Philippines (8 %), le Nigeria (7 %), l’Egypte (6,5 %) et l’Inde (5 %). Donc, les
acheteurs de la Chine et de l’Arabie Saoudite dominent le marché et on n’attend pas des
importations inférieures de ces deux pays.
Pour le dernier trimestre 2013 le tableau était différent montrant les quotes-parts suivantes :
Chine 19,57 %, suivie à l’improviste par l’Egypte 14,16 %, 3e Nigeria 12,11 %, 4e Arabie Saoudite
10,33 % et 5e Inde 9,13 %. A cause d’une forte demande d’extérieur continue le marché du Sisal
kenyan se présente très stable et récemment les vendeurs du grade UG essayaient d’augmenter
le prix par USD 100,00 la tm.
Rapport du Marché de Sisal
Décembre 2013 / mars 2014
-4/4-
le 26 mars 2014
Madagascar :
Pendant le dernier trimestre de l’année 2013 la production de Sisal souffrait sévèrement de la
sécheresse subie depuis septembre 2013. Par la pénurie des pluies certaines plantations de
Sisal au Madagascar étaient forcées de réduire leur production des fibres de Sisal. La récolte
des feuilles dans des conditions de sécheresse pouvait endommager les plantes et avoir des
impacts négatifs sur la qualité des fibres de la production 2014. Par les chutes de pluie qui ont
commencées début de cette année la production de Sisal est devenue de nouveau normale.
Néanmoins, une augmentation de la production des fibres de sisal cette année semble
invraisemblable sans mettre en danger les plantations.
Selon les statistiques disponibles la production de Sisal en 2013 atteignait 8.823 tm en
comparaison de 8.246 tm en 2012. Les exportations des fibres de Sisal s’élevaient à 7.175 tm en
comparaison de celles en 2012 de 7.078 tm. En raison de la constante de la qualité supérieure
(pour laquelle le Sisal du Madagascar est réputé), mais également à cause de la pénurie des
disponibilités du Sisal de Kenya et de la Tanzanie, la demande pour Sisal malgache dépasse
largement la production. Les prix restaient au niveau haut et il y a toute possibilité qu’ils vont
toujours monter, dépendant du développement des prix au Kenya/en Tanzanie. La Chine et
l’Afrique du Nord continuent d’être les destinations d’exportation les plus importantes pour Sisal
malgache.
Comme on peut se rappeler, il y a toujours une seule compagnie maritime desservant
régulièrement le port d’Ehoala, soit une fois par mois. Pendant les derniers mois la compagnie
n’a même pas respecté ses horaires mensuels ce qui causait grande misère aux vendeurs de
Sisal, car ils devaient financer les stocks croissants non embarqués au taux d’intérêt très élevé.
La compagnie maritime a promis de reprendre le service mensuel à partir du mois d’avril 2014.
Les délais dans l’arrivée des bateaux au port d’Ehoala étaient causés par de mauvaises
conditions météorologiques dans la région et par le goulot en Port Louis (Île Maurice). Toujours
est le fret par conteneurs décisivement plus élevé qui doit être payé par les exportateurs du
Madagascar pour les embarquements du port d’Ehoala en comparaison du fret par conteneurs
pour les embarquements des ports de la Tanzanie et du Kenya. Donc, les exportateurs de Sisal
malgaches sont désavantagés par rapport aux exportateurs de Sisal en Tanzanie et au Kenya.
Le 20 décembre 2013 un ballotage avait eu lieu au Madagascar et après examen des objections
précédentes l’ancien ministre des finances Hery Rajaonarimampianina a été confirmé comme
gagneur de l’élection présidentielle. Au cours du mois de mars le nouveau Président s’est rendu
aux États Unis pour négociations avec le FMI et pour persuader le FMI de revenir investir à
Madagascar. Par ailleurs la Banque Mondiale va débloquer une aide de 300 millions de dollars
bloqués temporairement à cause des perturbations politiques au Madagascar quand son
Gouvernement n’était pas reconnu par la communauté internationale. Malgré du nouveau
Gouvernement le sud de l’île de Madagascar reste une région sans pouvoir législatif et
malheureusement il n’y a pas d’indication que ceci va changer pour le meilleur, car évidemment
le nouveau Gouvernement élu a d’autres priorités. La situation était déjà malle l’année dernière,
mais il semble qu’elle est maintenant encore pire.
---oooOOooo---