J.A. 2350 Saignelégier — 116e année — No 16 680 — Prix au No : Fr. 1.40 JOURNAL DES FRANCHES-MONTAGNES, PARAISSANT À SAIGNELÉGIER LES MARDI, JEUDI ET SAMEDI SOMMAIRE •Deux tableaux bâlois insolites dans le cortège 2 •Ambiance assagie du côté du paddock 3 •Marché-Concours, nos derniers échos Samedi 16 août 2014 Ce gars-là, mon vieux, il est... Derib ! 4à9 •Bisbilles à l'école enfantine du chef-lieu taignon 11 Rédaction et administration : Le Franc-Montagnard SA Case postale 271, Place du 23-Juin 10 2350 Saignelégier Tél. 032 951 16 55 — Fax 032 951 10 79 e-mail : [email protected] [email protected] www.franc-mont.ch Abonnement : Annuel Fr. 179. – TVA incluse Publicité : Publicitas S.A., Rte de Courroux 6 2800 Delémont Tél. 032 424 46 46 Remise des annonces : Trois jours avant la parution à 10 h Pour l’édition du mardi : vendredi à 10 h Si pour Johnny Hallyday : « Cette fille-là, mon vieux, elle est terrible », pour Le Franc-Montagnard, c’est plutôt ce gars-là… qui est Derib. Le papa de Yakari, de passage au Marché-Concours pour la promotion de sa prochaine BD consacrée au cheval des FranchesMontagnes (lire dans notre dernière édition), a bien voulu se prêter à l’exercice de la dédicace. Pour vous, chers lecteurs, ce dessin et les derniers reflets du Marché-Concours, à découvrir dans les pages 2 à 9. (rg) MARCHÉ-CONCOURS LFM — Samedi 16 août 2014 2 Les chinoiseries taignonnes des figurants bâlois Point de cors des Alpes, de sonneurs de cloches ou de claqueurs de fouets cette année dans les rangs du cortège. Pas plus que de yodleurs ou de femmes paysannes vêtues d’habits traditionnels. Les tableaux présentés se voulaient résolument modernes, urbains et insolites. Davantage centrés sur le patrimoine culturel du canton de Bâle, invité d’honneur. Le cortège, c’est l’occasion pour les bambins de rattraper au vol quelques sucreries et d’autres menus cadeaux. C’est aussi l’occasion d’en prendre plein les mirettes et de se trémousser au son des instruments de musique. Tandis que les minots s’extasient sur le passage des figurants en costume, les adultes, eux, en profitent pour approfondir leurs connaissances sur le canton invité. Le roi de la savane sur la pelouse De nombreux Jurassiens passent chaque année la grille du zoo de Bâle. Mais savent-ils qu’il existe une Fête de la lune chinoise dans la cité rhénane ? Est-ce que quelqu’un a déjà participé à la grande baignade officielle dans le fleuve qui borde la ville (voir ci-dessous) ? Ces deux tableaux, consacrés l’un comme l’autre à des événements uniques en leur genre sur le sol suisse, ont retenu notre attention. Des hommes et femmes, coiffés pour certains d’un chapeau en paille conique, marchent au pas. L’un d’eux tape sur un gong chinois. Un autre est vêtu d’un kimono rouge, son visage est dissimulé par un masque. Derrière lui, une mascotte jaune et velue s’agite. Cette gigantesque « peluche » animée représente le roi des animaux. La danse du lion est un divertissement très populaire en Chine, notamment lors du Nouvel An. Deux personnes sont drapées dans cette fausse peau animale. La première remue la tête du fauve, la seconde se tient à l’arrière. Fripon, le lion bondit, danse, glisse son impressionnante « caboche » dans la foule. Surpris, les spectateurs font un pas en arrière puis s’amusent de leur embarras. Saignelégier, 10.8.2014 Drôle de coïncidence Au micro, la commentatrice indique que la Fête de la lune chinoise est célébrée chaque automne chez nos voisins suisses allemands, dans le cadre d’un partenariat conclu avec Shanghai. Cette manifestation populaire réunit Helvètes et représentants de la communauté chinoise. Les traditions de l’Empire du Milieu y tiennent la vedette. Cela ne s’invente pas : selon le calendrier chinois, c’est bien le cheval qui règne sur l’année 2014. Il n’y a pas de hasard… (per) La danse du lion a rythmé le défilé du dimanche après-midi. Un petit bain de foule pour des nageurs en goguette De charmantes petites filles maintiennent leur bouée autour de la taille. Derrière elles, un homme aux chevaux grisonnants assume son minuscule slip de bain. Deux femmes leur emboîtent le pas. L’une, bonnet de bain vissé sur la tête, porte des lunettes de plongée. L’autre, vêtue d’un haut de bikini, expose ses jolies formes à la vue de tous. Ces nageurs en goguette illustraient une autre coutume bien ancrée chez nos amis bâlois. C’est un rendez-vous que les férus de baignade en eaux douces ne manqueraient pour rien au monde : la baignade officielle dans le Rhin (Rhein schwimmen). L’événement est organisé depuis plus de trente ans par la section régionale de la Société suisse de sauvetage. Plusieurs milliers de personnes y participent chaque année. Qu’ils soient jeunes ou moins jeunes, les courageux volontaires n’hésitent pas à se jeter à l’eau pour photo per Des chevaux de bois et de carton-pâte Dans les rangs du cortège, la ville de Bâle a montré tout ce qu’elle compte de traditions équines, aussi peu nombreuses soient-elles. Ainsi, le public a pu observer les chevaux de papier mâché, effigies du carnaval de Bâle, et s’extasier devant un manège de chevaux de bois, symbole de la Herbstmesse (la plus grande et plus vieille foire de Suisse). Des jockeys et leurs montures représentaient aussi le CSI Basel, un des concours hippiques en salle les plus renommés au monde. (per) Saignelégier, 10.8.2014 La baignade officielle est une tradition bien ancrée sur les bords du Rhin. Ou plutôt dans les flots du Rhin… photo per descendre le fleuve. L’eau est fraîche mais qu’importe. Equipés d’un sac à dos étanche (pour transporter leurs vêtements), les participants se laissent dériver au gré du courant, le long de la vieille ville. Cette année, le grand plongeon aura lieu mardi 19 août ! (per) LFM — Samedi 16 août 2014 3 Au paddock, l’ambiance s’est détendue Le week-end du Marché-Concours représente l’aboutissement d’une importante préparation pour les éleveurs. Ceux qui participent aux courses entraînent leurs bêtes plusieurs fois par semaine durant les mois qui précèdent la manifestation. Pourtant, les mentalités ont bien changé depuis quelques années et l’ambiance est moins tendue du côté du paddock. Saignelégier, 9.8.2014 Moins de blessures Si les humains se sont assagis, les chevaux aussi sont mieux préparés. « Il n’y a plus de coups de sang (n.d.l.r. : le cœur du cheval qui s’emballe) comme il y a 15 ans » relate le vétérinaire présent sur place, Pierre Bourquin. « Cette année, deux bêtes ont eu besoin de se reposer après une course, mais sans conséquence pour leur santé » précise-t-il. Les personnes rencontrées à l’entrée de la piste, samedi dernier, sont toutes d’accord : les participants sont plus modérés. « A l’époque, y avait vraiment des demi-fous ! » s’exclame Jean-Claude Beuret, ancien concurrent, passionné et bénévole au paddock depuis 1976. « C’est malheureux, mais il a fallu plusieurs accidents pour que ça change » déplore-t-il. Une meilleure préparation Plus de courtoisie Aujourd’hui, plus de prises de bec – ou presque – sur la piste d’échauffement des chevaux. Le langage reste cordial et les visages sont souriants. Pourtant, la tension est là, surtout durant les quelques minutes avant le départ. « A midi, tu ne manges rien et tu as la bouche en pépet jusqu’au moment d’entrer sur la piste. Tu te demandes même pourquoi tu es là ! Mais quand la course se termine, tu n’attends qu’une chose : que ça recommence l’année suivante » explique Jean-Claude Beuret, une lueur de nostalgie dans le regard. Les concurrents sont plus sensibles à la sécurité et se focalisent moins sur la gagne. photo ech Plusieurs éléments ont permis cela : d’abord, la race a été allégée. Ensuite les chevaux sont mieux entraînés. Leurs propriétaires n’étant plus là uniquement pour gagner, l’animal est moins stressé avant d’entrer en piste. Enfin, la sécurité est désormais prioritaire sur la compétition. Pour preuve, plusieurs courses ont été dédoublées cette année afin de limiter le nombre de concurrents présents sur l’esplanade. Une évolution qui paie, puisqu’aucun accident n’est à déplorer pour cette édition, malgré une piste détrempée. C’était donc bien la passion qui régnait, le week-end dernier du côté du paddock. Et Jean-Claude Beuret de conclure en regardant entrer en piste un char à quatre : « Qu’est-ce qu’il y a de plus beau que ça ? Pourvu que ça dure… ». (ech) Les drivers s’initient au maniement des guides à Avenches Les courses du Marché-Concours ne sont pas réservées qu’aux grands, loin s’en faut ! On connaissait déjà les courses campagnardes. Samedi après-midi, le public a pu découvrir une équipe de cinq « apprentis drivers ». turfistes), comprenez que la photo finish ne permettait pas de dépar- tager les deux premiers concurrents. Voilà qui promet de belles sueurs froides pour les parieurs d’ici quelques années ! (ech) Saignelégier, 9.8.2014 Basée à Avenche, l’école de poneys trotteurs de l’IENA initie des enfants âgés de neuf à seize ans à la pratique du trot attelé. Des enfants qui, une fois grands, pourraient troquer leurs poneys nordiques pour des trotteurs pur sang et se retrouver rapidement dans les journaux d’hippisme. Pas de vainqueur Ce week-end, la course s’est finalement terminée sur une victoire dead heat (prononcé didite par les Les élèves « drivers », tractés par des poneys nordiques, ont participé aux courses du Marché-Concours, samedi après-midi, en compagnie de leur enseignante. photo ech LFM — Samedi 16 août 2014 Résultats des courses Eva Frésard, Muriaux ; 16. Anaïse Froidevaux, Chézard-St-Martin ; 17. Sophie Humair, Les Genevez ; 18. Florian Tschilar, La Ferrière Samedi Vendredi soir No 2, course libre au galop (1994-2000) : 1. Kim Jaeggi, Péry ; 2. Estelle Greidenweis, La Ferrière ; 3. Jennie Koller, Rossemaison ; 4. Léa Gerster, Miécourt ; 5. Amélie Donzé, Les Emibois ; 6. Xara Jaeggi, Péry ; 7. Natacha Schneeberger, La Ferrière ; 8. Mégane Jolissaint, Réclère ; 9. Charline Maître, Courrendlin ; 10. Charline Paupe, Les Genevez ; 11. Héloïse Aegerter, St-Imier ; 12. Léna Perera, Damvant ; 13. Jim Humair, Les Genevez ; 14. Romain Koller, Bellelay. No 4 : course libre au galop (1989-1993) : 1. Romain Theurillat, Les Breuleux ; 2. Léonie Riat, Epiquerez ; 3. Sébastien Rohrbach, Tramelan ; 4. Andrea Flueckiger, Grandfontaine ; 5. Sarah Vonlanthen, Les Pommerats ; 6. Mégane Blanchard, Malleray ; 7. Adeline Montavon, Glovelier ; 8. Océane Montavon, Glovelier-Sceut ; 9. Sandrine Baume, Cornol ; 10. Anthony Maître, Courrendlin ; 11. Tiffany Brossard, Muriaux ; 12. Angélique Boillat, Le Noirmont. No 6 : course libre au galop (1988 ou avant) : 1. Martin Gilgen, Schwarzenburg ; 2. Emilie Widmer, Sonvilier ; 3. Jennifer Habegger, Les Breuleux ; 4. Aline Guyot, Lamboing ; 5. Lyne Dubois, La Ferrière ; 6. Sandrine Beuret, Le Bémont ; 7. Clélie Riat, Epiquerez ; 8. Yves Maître, St-Brais ; 9. Lucia Vuillaume, Le Peuchapatte ; 10. Frédéric Bourquin, Lamboing ; 11. Camille Neyerlin, Montfaucon ; 12. Sébastien Lovis, Tramelan ; 13. Jean-Paul Vultier, Pleigne. No 13 : course campagnarde pour adultes (1992 ou avant) : 1. Emilie Widmer, Sonvilier ; 2. Belma Bektas, Tramelan ; 3. Aline Guyot, Lamboing ; 4. Sébastien Rohrbach, Tramelan ; 5. Clélie Riat, Epiquerez ; 6. Léonie Riat, Epiquerez ; 7. Line Häring, Péry ; 8. Nicolas Froidevaux, Le Bémont ; 9. Sandrine Beuret, Le Bémont ; 10. Andrea Flueckiger, Grandfontaine ; 11. Mélody Joss, La Ferrière ; 12. Bettina Strahm, Bévilard : 13. Valéry Graber, La Ferrière ; 14. Sandrine Dénéréaz, Peseux ; 15. Frédéric Bourquin, Lamboing. No 14 : course au trot attele à deux chevaux : 1. Frédéric Erard, Les Pommerats ; 2. Hermann Boegli, La Tanne ; 3. Guy Juillard, Damvant ; 4. Marie-Hélène Bosson, Le Noirmont ; 5. Bernard Guenat, Pleigne ; 6. Audrey Guenat, Pleigne ; 7. Jean-Paul Vultier, Pleigne ; 8. Joseph Cattin, Le Bémont. No 16 : course de chars romains à 2 chevaux : 1. Sarah Frésard, Montfaucon ; 2. Pascal Cattin, Saignelégier ; 3. Armand Froidevaux, Bellelay ; 6. Eric Stegmann, Boncourt ; 7. Guy Juillard, Damvant ; 8. Corinne Knobel, Les Verrières ; 9. André Frésard, St-Brais. No 20 : course campagnarde pour jeunes gens et jeunes filles (1997-2001) : 1. Muriel Augsburger, St-Imier ; 2. Sophie Forsey, Les Brenets ; 3. Ophélie Baume, Les Breuleux ; 4. Laeticia Cerf, Les Bois ; 5. Xara Jaeggi, Péry ; 6. Léa Gerster, Miécourt ; 7. Elise Voirol, La Ferrière ; 8. Fanny Trolliet, Montfaucon ; 9. Camille Hauser, La Chaux-de-Fonds ; 10. Emilie Baume, Les Bois ; 11. Morgane Aubry, Le Noirmont ; 12. Lisa Favino, Courtételle ; 13. Zoé Baumberger, Belp ; 14. Gaëlle Vuillaume, Thierrens ; 15. Isaure Juillard, Damvant ; 16. Nicole Neukomm, Champoz. No 21 : course de chars à 4 chevaux, 1re série : 1. Emonet Pierre & Voutat Jérôme, Sembrancher ; 2. Boillat Yannick & Blanchard Vincent, Les Emibois ; 3. Damien & Raphaël Ganguillet, Cormoret ; 4. Christophe & JeanLouis Beuret, Le Bémont. No 21 : course de chars à 4 chevaux, 2e série : 1. Bernard & Pierre-Alain Tschanz & Waefler, La Ferrière ; 2. Romain & Catherine Vuillaume, Le Peuchapatte ; 3. Romain & Frédéric Frésard, Muriaux ; 4. Jean-Noël & Julien Froidevaux, Le Bémont. 4 11. Fanny Trolliet, Montfaucon ; 12. Isaure Juillard, Damvant ; 13. Eloïse Gay, Saignelégier ; 14. Céline Guenot, Saignelégier ; 15. Morgane Aubry, Le Noirmont ; 16. Claire Stegmann, Boncourt ; 17. Nicole Neukomm, Champoz. No 26 : course de chars romains à 2 chevaux, 1re série : 1. Vincent Blanchard, Pontenet ; 2. Pascal Cattin, Saignelégier ; 3. Yannick Boillat, Les Emibois ; 4. Anthony Maître, Courrendlin ; 5. Sophie Humair, Les Genevez. No 26 : course de chars romains à 2 chevaux, 2e série : 1. Yves Maître, St-Brais ; 2. Claude Cattin, Saignelégier ; 3. Raphaël Ganguillet, Cormoret ; 4. Damien Ganguillet, Cormoret ; 5. Jean-Paul Vultier, Pleigne. No 27 : course campagnarde pour jeunes gens et jeunes filles (1993-1996) : 1. Line Voirol, La Ferrière ; 2. Sophie Baumann, Courtételle ; 3. Maude Koller, Bourrignon ; 4. Estelle Greidenweis, La Ferrière ; 5. Jennie Koller, Rossemaison ; 6. Séverine Gerber, Bassecourt ; 7. Quentin Boillat, Les Emibois ; 8. Morgane Brahier, Saignelégier ; 9. Audrey Boillat, Les Emibois ; 10. Héloïse Aegerter, St-Imier ; 11. Charline Maître, Courrendlin ; 12. Noémie Hodel, Courtelary ; 13. Sandrine Baume, Cornol ; 14. Adeline Montavon, Glovelier ; 15. Angélique Guenot, Les Emibois ; 16. Charline Paupe, Les Genevez ; 17. Marika Berger, Les Bois. No 8a : course de chars à 2 chevaux : 1. Romain Vuillaume, Le Peuchapatte ; 2. PierreAlain Waefler, La Ferrière ; 3. Sarah Frésard, Montfaucon ; 4. Andi Mueller, Mümliswil ; 5. Bernard Tschanz, Mont-Soleil ; 6. Catherine Vuillaume, Thierrens. No 8b : course de chars à 2 chevaux : 1. Jérôme Voutaz, Sembrancher ; 2. Audrey Guenat, Pleigne ; 3. Raphaël Ganguillet, Cormoret ; 4. Armand Froidevaux, Saignelégier. No 10 : course libre au galop, finale juniors : 1. Jennie Koller, Rossemaison ; 2. Léa Gerster, Miécourt ; 3. Estelle Greidenweis, La Ferrière ; 4. Xara Jaeggi, Péry ; 5. Mégane Jolissaint, Réclère ; 6. Amélie Donzé, Les Emibois ; 7. Natacha Schneeberger, La Ferrière. No 11 : course libre au galop, finale seniors 1. Aline Guyot, Lamboing ; 2. Jennifer Habegger, Les Breuleux ; 2. Emilie Widmer, Sonvilier ; 4. Romain Theurillat, Les Breuleux ; 5. Lyne Dubois, La Ferrière ; 6. Léonie Riat, Epiquerez ; 7. Clélie Riat, Epiquerez ; 8. Sandrine Beuret, Le Bémont ; 9. Sébastien Rohrbach, Tramelan ; 10. Yves Maître, Saint-Brais ; 11. Sarah Vonlanthen, Les Pommerats ; 12. Andrea Flueckiger, Grandfontaine ; 13. Mégane Blanchard, Malleray ; 14. Océane Montavon, Glovelier-Sceut ; 15. Adeline Montavon, Glovelier. No 12 : course de voitures à 4 roues, 1 cheval au flambeau : 1. Raphaël Plomb, Boncourt ; 2. Georges Nydegger, Boécourt ; 3. Bernard Guenat, Pleigne ; 4. Pauline Widmer, La Ferrière ; 5. Jean-Paul Vultier, Pleigne ; 6. Angélique Guenat, Pleigne ; 7. Armand Froidevaux, Saignelégier ; 8. Jean-Louis Guenat, Pleigne ; 9. Hermann Boegli, La Tanne ; 10. Frédéric Erard, Les Pommerats ; 11. Eric Stegmann, Boncourt ; 12. Nicolas Froidevaux, Le Bémont ; 13. Marie-Hélène Bosson, Le Noirmont ; 14. André Frésard, St-Brais ; 15. Saignelégier, 10.8.2014 Saignelégier ; 4. Michel Waefler, La Ferrière ; 5. Yves Maître, St-Brais ; 6. Pierre-Alain Weafler, La Ferrière ; 7. Vincent Berger, Les Bois ; 8. Florian Berger, Les Bois ; 9. Angélique Guenat, Pleigne ; 10. Anthony Maître, Courrendlin ; 11. Claude Cattin, Saignelégier ; 12. Charline Paupe, Les Genevez. No 17 : course campagnarde pour jeunes gens et jeunes filles au galop (19931996) : 1. Line Voirol, La Ferrière ; 2. Estelle Greidenweis, La Ferrière ; 3. Auréane Schenk, Orzens ; 4. Maude Koller, Bourrignon ; 5. Sophie Baumann, Courtételle ; 6. Séverine Gerber, Bassecourt ; 7. Quentin Boillat, Les Emibois ; 8. Morgane Brahier, Saignelégier ; 9. Lorraine Cattin, Le Noirmont ; 10. Marika Berger, Les Bois ; 11. Charline Maître, Courrendlin ; 12. Héloïse Aegerter, St-Imier ; 13. Charline Paupe, Les Genevez ; 14. Léna Perera, Damvant ; 15. Christel Baumann, Moutier. No 18 : course au trot attelé, 1 cheval : 1. Raphaël Plomb, Boncourt ; 2. Georges Nydegger, Boécourt ; 3. Denis Rérat, Chevenez ; 4. Jean-Louis Guenat, Pleigne ; 5. Nicolas Reust, Dimanche No 23 : course libre au galop : 1. Marie Girardin, Orvin ; 2. Jennifer Habegger, Les Breuleux ; 3. Alex Vuillaume, Chevenez ; 4. Michel Vuillaume, Chevenez ; 5. Peter Meier, Pieterlen ; 6. Angélique Boillat, Le Noirmont. No 24 : course de voitures à 4 roues, 1 cheval : 1. Raphaël Plomb, Boncourt ; 2. Georges Nydegger, Boécourt ; 3. Hermann Boegli, La Tanne ; 4. Chantal Pape Juillard, Damvant ; 5. Angélique Guenat, Pleigne ; 6. Denis Rérat, Chevenez ; 7. Eric Stegmann, Boncourt ; 8. Corinne Knobel, Les Verrières ; 9. Joerg Stadler, Courtelary ; 10. Audrey Guenat, Pleigne ; 11. Bernard Guenat, Pleigne ; 12. André Frésard, St-Brais. No 25 : course campagnarde pour jeunes gens et jeunes filles (1997 ou après) : 1. Muriel Augsburger, St-Imier ; 2. Nicolas Mueller, Porrentruy ; 3. Mica Greidenweis, La Ferrière ; 4. Elise Voirol, La Ferrière ; 5. Leana Verardo, Les Bois ; 6. Laeticia Cerf, Les Bois ; 7. Ophélie Baume, Les Breuleux ; 8. Marion Beuret, Le Bémont ; 9. Emilie Baume, Les Bois ; 10. Léa Gerster, Miécourt ; No 28 : course de chars à 4 chevaux : 1. Bernard Tschanz & Michel Waefler, Mont-Soleil ; 2. Jean-Louis & Bernard Guenat, Pleigne ; 3. Romain & Jean-François Frésard, Muriaux ; 4 Vincent & Florian Berger, Les Bois ; 5. Armand & Nicolas Froidevaux, Saignelégier. No 29 : course campagnarde pour adultes (1992 ou avant) : 1. Aline Guyot, Lamboing ; 2. Belma Bektas, Tramelan ; 3. Sébastien Rohrbach, Tramelan ; 4. Jennifer Habegger, Les Breuleux ; 5. Romain Theurillat, Les Breuleux ; 6. Sandrine Beuret, Le Bémont ; 7. Léonie Riat, Epiquerez ; 8. Clélie Riat, Epiquerez ; 9. Line Häring, Péry ; 10. Camille Neyerlin, Montfaucon ; 11. Océane Montavon, GlovelierSceut ; 12. Frédéric Bourquin, Lamboing ; 13. Valéry Graber, La Ferrière ; 14. Andrea Flückiger, Grandfontaine. N o 30 : course de chars romains à 4 chevaux : 1. Pierre-Alain Waefler, La Ferrière ; 2. Sarah Frésard, Montfaucon ; 3. Christophe Beuret, Le Bémont ; 4. Romain Vuillaume, Le Peuchapatte ; 5. Julien Froidevaux, Saignelégier. LFM — Samedi 16 août 2014 5 Nos dernières anecdotes Un Pferd… sous le capot Le dernier élément du cortège voyait se produire deux musiciens aussi loufoques que sympathiques. Baptisé Das Pferd (« le cheval » en allemand), le char était en fait tiré par un vieux tracteur. On apprenait en coulisses que les deux excentriques avaient, dans un premier temps, pensé se faire tracter par un cheval. Mais la plus noble conquête de l’homme ne l’a pas entendu de cette oreille (musicale). Le cheval des Franches-Montagnes est réputé pour son bon caractère, mais il ne faut pas la pousser (la chansonnette) trop loin. (rg) Tous en selle pour les courses campagnardes… ou pas ! Une ribambelle de robes Pauvre Quentin Boillat, des Emibois… Le jeune homme aura concouru, seul, au milieu d’une vingtaine de cavalières lors de la course campagnarde pour jeunes gens et jeunes filles. Au Marché-Concours, on se demande qui porte la culotte (de cheval) ? (per) Juste une question de vitesse Quand les femmes s’essayent à la lutte, ça donne de belles empoignades. Un Swiss Mariners pieds nus dans l’herbe grasse ? C’est le pompon ! A l’heure de la présentation des juments, samedi matin, un retraité raconte : « Quand j’étais jeune, j’avais deux juments, une Franches-Montagnes et une Demi-Sang. Le dimanche, lorsque je devais aller chercher ma belle-mère, je prenais la Franches-Montagnes. Par contre, c’est la Demi-Sang que j’attelais pour la ramener ! ». Le temps n’a pas toujours la même valeur… (ech) Quelle belle ligne du dessus Passés la ligne d’arrivée, les chevaux étaient tout crottés : des sabots jusqu’au museau ! Le souci du détail… Les étalons se succèdent sur la Place du Général Guisan. A leurs côtés, les éleveurs courent pour leur faire prendre les bonnes allures. Deux femmes dans le public commentent la façon de se déplacer des… accompagnants : « Regarde çuilà, il a bien du mal à suivre. Pis celle-là, elle va finir dans la corde. » Même s’ils avaient obtenu les 21 points nécessaires pour être sélectionnés, ces candidatsci auraient eu quelques soucis pour obtenir la note minimale de 6 pour la conformation. En effet, leur hauteur au garrot aurait sans doute laissé les juges quelque peu dubitatifs. (ech) LFM — Samedi 16 août 2014 6 Ouverture, coopération et soucis des éleveurs au menu Les traditionnels repas du samedi et banquet du dimanche ont été comme il se doit agrémentés des allocutions des différents responsables politiques conviés à la manifestation, dont celle du président de la Confédération, Didier Burkhalter. Coopération intercantonale, vote du 9 février dernier sur l’immigration et les soucis de l’élevage ont constitué les principaux sujets des discours. En voici quelques extraits. Gérard Queloz, président du Marché-Concours […] « Ne nous voilons pas la face, notre cheval est en danger. Je n’ai pas la prétention ici de faire de la politique d’élevage, mais simplement de rendre nos autorités politiques attentives aux risques que nous encourrons si nous ne prenons pas rapidement des mesures. Le nombre de naissances de poulains de la race FranchesMontagnes a diminué de plus de 40 %, en Suisse durant ces 20 dernières années. Heureusement dans le canton du Jura, il est demeuré stable. Il y a certainement deux raisons essentielles à ce phénomène. D’abord, la longue tradition d’élevage dont bénéficie le Jura. […] Ensuite, et là je tiens à remercier nos autorités cantonales jurassiennes, il existe une politique d’élevage au niveau du canton du Jura qui est unique en Suisse. En effet, la RCJU verse des contributions à l’exportation, aux tests en terrain, aux finales de promotions suisses et j’en passe. Tout le monde sait que la rentabilité au niveau de l’élevage chevalin est difficile, alors ces aides substantielles sont vitales. Aujourd’hui, un groupe de travail est à l’œuvre pour définir une stratégie de préservation du cheval des Franches-Montagnes, suite à une intervention parlementaire fédérale. Ce groupe de travail devra proposer un catalogue de mesures nécessaires, je dirais même indispensables, à la préservation de la race. […] ». Bernard Varin, vice-président du Marché-Concours […] « La rentabilité de l’élevage chevalin demeure plus que jamais un vrai problème et pas seulement pour les chevaux Franches-Montagnes. Cette vulnérabilité économique se manifeste notamment par une baisse constante du nombre de naissances. Cette diminution qui semble inexorable nous inquiète beaucoup. On espère vraiment que le groupe de travail que l’OFAG a mandaté pour élaborer une stratégie qui assure un avenir de la race Franches-Montagnes proposera de bonnes solutions qui permettent d’enrayer la diminution du nombre de juments. […] Le cheval Franches-Montagnes est un des plus polyvalents de toute l’Europe. Malheureusement, il jouit encore dans notre pays d’un manque d’image positive. Il est paradoxal que le prestige du Franches-Montagnes soit meilleur en France que dans son pays d’origine. J’invite donc toutes les personnes influentes, les journalistes et acteurs de la vie publique à nous aider à faire connaître cet extraordinaire cheval des Franches-Montagnes. Il est le symbole de notre région et de notre canton, nous souhaitons qu’il le reste, mais avons besoin de toutes les bonnes volontés pour atteindre cet objectif. […] ». monde, il faut des racines solidement implantées. Ici, l’on n’a pas craint en même temps de visiter le vaste monde et d’exporter nos produits jusqu’aux confins de la terre. Si l’on en croit la tradition, le cheval et son galop, comme l’horlogerie et sa trotteuse, seraient donc venus d’ailleurs ; ce qui n’a pas empêché cet animal de se sentir si bien ici qu’il renforce l’esprit des lieux, et devient même admiré et recherché un peu partout à l’étranger, malgré les problèmes de taxes… Charles Juillard, président du Gouvernement jurassien […] « La notion d’ouverture m’amène maintenant à évoquer la situation de l’élevage chevalin qui, il faut le reconnaître, est préoccupante. Les efforts des éleveurs et de leurs fédérations ne suffiront pas à sauver l’élevage suisse de chevaux, en particulier le Franches-Montagnes. Ces dernières années, les uns et les autres conditions posées aux exportateurs de chevaux suisses sont beaucoup plus onéreuses : selon les pays, le taux de TVA atteint 20 %, à quoi s’ajoutent les taxes de douane et les frais transitaires. Au total, les frais d’exportation équivalent à plus de 40 % du prix du cheval, ce qui est exorbitant et dissuasif. […] La solution à ce problème réside dans une forte augmentation de la taxe d’importation. Les recettes qui en découleraient pourraient être mises à disposition des fédérations d’élevage pour faire la promotion des chevaux suisses. […] En parallèle, les contraintes législatives imposées aux éleveurs doivent absolument être réduites. […] Le nouveau projet d’Ordonnance visant à protéger les animaux des contraintes dues à l’élevage, préparé par l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires, est totalement inacceptable. Je vous en épargne les détails tant ceux-ci sont grotesques. […] ». Didier Burkhalter, président de la Confédération […] « Ici, au Jura, dans ces Montagnes si Franches, vous avez du caractère, celui d’un terroir beau à couper le souffle et qui donne tout son sens à la liberté. Cette attitude belle et cet esprit un brin rebelle, on peut les imaginer jusque dans le vent que rien n’arrête. […] A ce terroir vient s’ajouter, tout naturellement, le travail. Et le Jura de devenir alors un arc ; un Arc jurassien visant partout la même précision, cherchant de sa flèche à atteindre le cœur du temps. Le temps de l’horlogerie, certes, mais aussi celui des générations qui passent, qui se transmettent ce goût du travail et cet attrait de la précision. Ce temps maîtrisé qui a contribué au succès du cheval des Franches-Montagnes à travers les siècles, qui s’est affiné, amélioré jusqu’à être reconnu comme l’un des meilleurs au monde. Ce monde pour lequel notre pays a su faire preuve d’ouverture. Le Jura est une terre d’ouverture. On sait bien ici que pour s’ouvrir et voir le Saignelégier, 10.8.2014 Le ministre jurassien Charles Juillard et son collègue de Bâle-Ville, Guy Morin, entourant Didier Burkhalter, président de la Confédération. photos pha ont redoublé d’efforts pour former au mieux les chevaux et promouvoir les ventes. Malgré cela, la diminution des naissances se poursuit inexorablement. L’origine du problème se situe sans doute principalement à la frontière, où les conditions fixées respectivement aux importateurs et aux exportateurs sont largement déséquilibrées. Les taxes en vigueur de part et d’autre favorisent l’importation de chevaux étrangers dans notre pays mais rendent difficile l’exportation des chevaux helvétiques. En Suisse, le taux de TVA appliqué aux importateurs est de 2.5 % et la taxe de douane se monte à seulement 120 francs. A l’étranger, les Guy Morin, président du Conseil d’Etat de Bâle Après avoir évoqué l’excellente coopération et les relations qui unissent les cantons de Bâle-Ville et du Jura, Guy Morin s’est montré admiratif envers le Jura, Etat qui a su dépasser de nombreuses crises grâce à ses artisans de précision et ses qualités que le monde entier envie à la Suisse. Le président du Conseil d’Etat bâlois évoquera les similitudes entre la montre et le cheval, activités qui toutes deux exigent patience et savoir-faire entre autres. Il louera aussi l’esprit d’ouverture des Jurassiens qui, par leur vote du 7 février 2014, ont également dit leur refus du clivage ville-campagne. (pha) LFM — Samedi 16 août 2014 7 La danse, trait d’union entre Bâle et le Jura Dans le cadre de sa présentation en qualité d’invité d’honneur du Marché-Concours, Bâle-Ville a choisi de réunir une vingtaine de jeunes venus de Bâle et du Jura. Le groupe a présenté ce week-end un spectacle de danse hip-hop sur l’esplanade, à Saignelégier. Rencontre avec les trois Franc-Montagnardes de l’équipe. Elles s’appellent Clara Michel, Laurane Joly et Hanna Frésard. Elles ont respectivement treize, douze et dix-sept ans ; les premières viennent de Saignelégier et la troisième du Bémont. Rencontre dans le district Ces pétillantes jeunes filles suivent ensemble depuis déjà un petit moment des cours de hip-hop, cette danse américaine venue tout droit du Bronx. Un jour, elles apprennent dans le journal Le groupe City Jumpers regroupe une vingtaine de jeunes de Bâle-Ville et du Jura. De g. à dr. : Clara Michel, Laurane Joly et Hanna Frésard. photos ech que l’invité d’honneur du MarchéConcours, Bâle-Ville, recherche des danseurs pour représenter le canton. Tout de suite, les trois amies décident de se lancer dans l’aventure. Les entraînements commencent fin juin sous la direction de Béatrice Goetz. Les dix Jurassiens et les douze Bâlois apprennent d’abord séparément la chorégraphie lors de deux journées de formation organisées à Glovelier d’une part et dans la cité rhénane d’autre part. C’est le mercredi précédant le Marché-Concours que les participants se rencontrent. La troupe se retrouve à la colonie des Ecarres, aux Emibois. Ils y resteront jusqu’au dimanche. Au programme, répétitions évidemment, mais pas seulement. Les jeunes sympathisent très vite, et des Des spectateurs victimes d’une escroquerie vendredi Comme à l’accoutumée, les courses nocturnes de vendredi étaient gratuites. Il n’en fallait pas plus pour qu’une immonde crapule profite de la générosité des organisateurs du Marché-Concours. L’escroc s’est posté aux entrées, réclamant cinq francs aux visiteurs. Selon un témoignage, l’arnaqueur choisissait méticuleusement ses victimes. Lamentable… Que ceux qui ont des indices sur cet individu n’hésitent pas à le signaler à qui de droit. (rg) Saignelégier, 8.8.2014 Une « crapule », postée aux entrées, a fait payer l’accès au site du Marché-Concours. photo pha liens se créent. La langue ne semble pas être une barrière. « Ils essaient de nous parler en bon allemand, et quelques-uns connaissent un peu le français. Et si on n’arrive pas à se comprendre, on utilise les gestes » explique Laurane. Pari réussi A la question : « Est-ce que vous allez garder contact avec vos camarades bâlois ? », les trois jeunes filles s’exclament « Bien sûr ! On s’est déjà échangé les numéros ! ». Au vu des liens que les danseurs ont tissés entre eux et de la qualité du spectacle présenté malgré des conditions difficiles (le terrain était boueux), on peut dire que le pari de Bâle-Ville a été doublement réussi ! (ech) Stands Des prix en hausse ? On a ouï dire que les tarifs des emplacements réservés aux camelots au centre de Saignelégier, durant la fête du cheval, seraient revus à la hausse l’an prochain. Mécontents, des exposants nous ont fait savoir qu’ils ne renouvelleraient pas leur contrat, bien que fidèles au rendez-vous depuis plusieurs années. Comme c’est l’ancien agent de police communal Christian Aymard qui chapeautait les opérations, on ignore encore qui reprendra le flambeau et, par conséquent, si les prix seront vraiment augmentés. (per) LFM — Samedi 16 août 2014 L’équipage de Mont-Soleil Waefler/Tschanz a fait mordre la poussière à ses rivaux. Le port du casque jaune n’était pas usurpé ! 8 Il n’y a rien qui… cloche, l’encolure est parfaite. Le groupe de percussions bâlois « Top Secret Drum Corps » a mené sa présentation musicale tambour battant. Certains meneurs avaient soigné leur look. Chemise et cravate : le duo gagnant ! Le défilé des chevaux de l’exposition et des juments suitées demeure un des tableaux phares du cortège du dimanche. SPORTS LFM — Samedi 16 août 2014 Les « Ben-Hur » jurassiens sur leur antique char romain : attention à l’équilibre ! De la boue, de la sueur et du spectacle ! 9 La motivation n’est pas toujours de mise avant d’entrer en scène ! Des vaches au Marché-Concours, une hérésie ? Pas dans les rangs du cortège ! De belles montures, de coquettes et charmantes cavalières : le quadrille avait de quoi faire tourner les têtes. photos ech, per et pha Regard croisé entre l’animal et l’homme.
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