Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20 Courriel : [email protected] Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66 La Roche-sur-Yon Écosse : « Un pincement au cœur sans les Anglais » Ce jeudi, les Écossais se prononceront sur l’indépendance de leur pays. Margaret et René Drapeau, couple franco-écossais, suivent le scrutin en direct. Les patrons du Marie Stuart posent un regard sur la situation. Margaret et René Drapeau, patrons de l’hôtel-restaurant le Marie Stuart. Aujourd’hui, les Écossais votent pour ou contre leur indépendance. Installés à La Roche-sur-Yon depuis 1965, comment vivez-vous ces événements à distance ? Margaret : « Je crois, qu’au fond de moi, j’attendais cette manifestation d’indépendance. Elle devait arriver car les Écossais sont des féroces, des battants. Ils ont besoin de montrer qu’ils sont là et qu’ils n’ont pas peur des Anglais. Je me demande même pourquoi cela n’est pas arrivé avant. Pour autant, je ne pense pas qu’il faille se séparer des Anglais. Le « No » va l’emporter, j’en suis sûre… » René : « Les deux parties sont quand même au coude-à-coude. On observe les positions prises dans les médias par les politiques. Ils tremblent. Cameron multiplie ses plaidoyers en faveur du maintien de l’Écosse dans le Royaume-Uni. » Margaret : « Oui, on suit cela à la télévision dès que possible. BBC News parle de l’Écosse non-stop. Je crois que les Anglais ont vraiment peur… » Êtes-vous pour l’indépendance ? René : « Oh my god… Faire un choix ? Je dis souvent « Comme mon épouse ! » (rires). Plus sérieusement, je ne pense pas que l’Écosse, séparée du reste de la Grande-Bretagne, pourra conserver son rayonnement actuel. Les insatisfaits pensent qu’ils pourront négocier de nouveaux traités, rééquilibrer les choses. Je n’en suis pas sûr. » Margaret : « On vit bien avec les Anglais. Être ensemble ne nous empêche pas de garder notre âme Dans leur hôtel-restaurant Marie Stuart, en face de la gare à La Roche, Margaret et René Drapeau font honneur à tout ce qui rappelle l’Écosse. écossaise. Les Anglais le savent, l’Écosse a de sérieux atouts pour eux. Et vice-versa. Qu’est ce qu’on y gagnerait à se séparer ? Les Écossais sont bien contents d’avoir la livre sterling, le système social et plein d’autres choses. Et puis, j’aurais un pincement au cœur sans les Anglais… Et la Reine Élisabeth II, viendra-t-elle toujours en Écosse ? J’ai des souvenirs d’elle, lorsque j’ai travaillé en Écosse avant d’arriver en France. » Si Margaret est une écossaise convaincue, René, vous semblez moins confiant ? René : « C’est difficile d’avoir une opinion tranchée. D’une génération à l’autre, d’une profession à l’autre, les positions varient. Même en pesant les « pour » et les « contre ». Je crois que les Écossais, eux-mêmes, n’ont pas tous les tenants et les aboutissants sur l’impact que pourrait avoir une séparation. » Les Britanniques font souvent halte dans votre demeure. La question de l’indépendance s’impose-t-elle au centre des discussions ? Margaret : « Étonnamment, non. C’est plutôt les « frenchies » qui nous en parlent. Les Écossais, très peu. C’est dû à la poussée médiatique, que je regrette d’ailleurs. On a l’impression qu’Écossais et Anglais sont brigués les uns contre les autres. Ce n’est pas comme ça du tout. Il y a La Roche-sur-Yon en bref Carnet Pôle culturel : une réunion publique sur les travaux Naissances Centre hospitalier des Oudairies. Alexis Degaugue, 104, avenue Léonard-de-Vinci, La Roche-sur-Yon ; Cloé Guilbaud, la Croisée-blanche, Chauché ; Louise Delahaigue, 20, rue Jacqueline-Auriol, Les Lucs-surBoulogne. Clinique Saint-Charles. Gaspard La construction du Pôle culturel commencera début octobre par des travaux de terrassement. Implanté sur l’îlot de l’ancienne gendarmerie, boulevard Briand, à l’angle des rues Allende et Chanzy, le bâtiment réunira le Conservatoire, l’École d’art et un espace d’exposition du musée, dédié à l’art contemporain. Pour permettre aux riverains et futurs utilisateurs de se renseigner sur le déroulement du chantier, la Ville organise une réunion publique le lundi 22 septembre, à 20 h, à la mairie. Pendant les travaux, avant l’ouverture du pôle à l’automne 2016, la partie de la rue de Verdun comprise entre le boulevard Briand et la rue Chanzy sera ainsi mise à double sens. Le parking Chanzy, aménagé provisoirement sur le site, est accessible gratuitement du 15 au 30 septembre, avant sa fermeture le 1er octobre. D’une superficie de 6 000 m², l’édifice, conçu par l’architecte Daniel Rubin, vise à offrir de meilleures conditions d’accueil des pratiques artistiques. Infolocale Vie quotidienne Santé environnement Airpur 85 communique. Risque allergique de la semaine à venir : 3/5, en l’absence de pluie. Comptage des pollens du 8 au 14 septembre en grains/m3 d’air : urticacées 103 ; graminées : 41 ; mercuriale : 33 ; total 233 grains/m3. La pollution majore les risques : limiter les exercices en plein air. Centre hospitalier départemental Vendée Permanence jeudi 18 septembre, 14 h 30, espace des usagers, site hospitalier des Oudairies. Deux bénévoles associatifs se tiennent à l’écoute des patients, de leur famille et de leurs proches à l’occasion d’une permanence d’accueil, d’information, d’orientation et de partage d’expérience. Associations présentes ce jour : Alcool Assistance et À tout cœur. 1,15 million d’Écossais constitue la diaspora. Comme vous, ils vivent à l’étranger et ne pourront pas participer au référendum. Est-ce frustrant ? René : « Je trouve cela dommage qu’ils ne puissent pas participer. Le vote est réellement tronqué. Si ces étrangers y avaient accès, la donne changerait. » Margaret : « C’est dommage, mais même sans voter, je suis persuadée que le « No » va gagner. Quoi qu’il en soit, nous resterons Écossais. » Agrément : P8-85-0022-D CASS’AUTO DANIEL PAPIN www.cass-auto.com Zone du Séjour 120, rue du Séjour - Route de Nantes LE POIRÉ/VIE • 02 51 34 10 59 Les Prud’hommes confortent les 66 salariés d’Impuls’Yon qui avaient arrêté le travail après une double agression. rité », exprimé par les chauffeurs et amplifié par la deuxième agression. « Bien qu’exercé de manière collective, le retrait ne s’est pas étendu dans le temps, ont rappelé les juges. Il n’a pas ainsi traduit l’expression d’un mode de solidarité, s’apparentant à une forme de grève, comme le prétend l’employeur. » Dans son jugement, il réaffirme « le sentiment de danger physique grave et imminent » et valide le « bien fondé » du droit de retrait. La compagnie yonnaise a donc été condamnée à verser l’intégralité des salaires aux 66 salariés, des sommes comprises entre 100 € et 200 € selon les plaignants. Elle a aussi condamné l’entreprise à indemniser chaque salarié à hauteur de 200 €, afin de couvrir les frais de procédure. « Même si on déplore d’avoir dû en arriver là, il s’agit d’une vraie reconnaissance de la démarche qu’ils avaient engagée », a déclaré Gilles Tesson, l’avocat des salariés. J.-M. B. Libération : un 70e anniversaire très discret Le 17 septembre 1944, la ville était libérée. Une cérémonie s’est déroulée hier, place François-Mitterand. Mathilde LECLERC. Les autorités présentes lors du dépôt des gerbes. Turbelier Swannet, 8, rue des Peupliers, Fougeré ; André Riand, 1, rue des Bouleaux, Le Poiré-sur-Vie. Décès Lucette Bonneau née Chauvet, 86 ans, Nesmy ; Françoise Vincent née Jousseaume, 55 ans, La Roche-surYon ; Patrice Herbreteau, 58 ans, Mouilleron-le-Captif. ENLÈVEMENT de VÉHICULES DESTRUCTION physique et administrative Ouest-France à votre service S’informer sur internet : www.ouest-france.fr Recevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement.ouest-france.fr. Passer une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 ( 0,12 € TTC la minute), paiement par carte bancaire. Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200 212 (0,12 € TTC/minute). Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local). souvent une certaine méfiance naturelle, mais pas de mépris. » Votre service Automobiles Nouvelle adresse ! Bus : le droit de retrait « était » légitime Le jugement rendu par le tribunal des prud’hommes est sans appel. Le droit de retrait exercé par 66 salariés de la compagnie de bus Impuls’Yon était « légitime ». En février 2012, un chauffeur yonnais est menacé par deux individus, armés d’un couteau et d’une bombe lacrymogène. Quelques jours plus tard, la ligne 3, qui dessert l’est de la ville, subit une nouvelle agression. Cette fois, un individu réclame la caisse au chauffeur, sous la menace d’un objet tranchant. Après cette double agression, les chauffeurs décideront de faire jouer leur droit de retrait, c’est-à-dire arrêter de travailler car confrontés à un danger grave ou imminent pour leur vie ou leur santé. Une mesure contestée par la direction de l’époque. Celle-ci considérait la procédure injustifiée, affirmant qu’elle devait s’effectuer individuellement. Elle avait alors demandé des retenues sur les salaires. Le tribunal des prud’hommes a reconnu « le réel sentiment d’insécu- Entretien Ouest-France Jeudi 18 septembre 2014 Pour éviter tous frais de parking, gardiennage, fourrière, panne sur route... enlèvement gratuit de votre véhicule pour destruction pour La Roche-sur-Yon et couronne yonnaise. Pour les distances supérieures, nous contacter. Grand choix de pièces détachées occasions toutes marques. Achat et ventes véhicules accidentés et occasions caractéristiques, traçabilité et dépollution gratuite de véhicules N’hésitez pas à nous contacter pour une offre d’achat ! Le Chant des partisans résonne encore place François-Mitterand. Hier, une cérémonie, plutôt expéditive, a commémoré le 70e anniversaire de la Libération de La Roche-sur-Yon. Pourtant, l’expression « devoir de mémoire » était sur toutes les lèvres. Une soixantaine de personnes s’étaient déplacées. À cela, il faut ajouter les autorités présentes et les portes drapeaux… Pas de discours, ni de témoignages, tout juste cinq gerbes déposées, une minute de silence et la Marseillaise pour ponctuer une cérémonie qui n’aura duré quelques minutes ! Pourtant, il y a 70 ans, La Rochesur-Yon était libérée, après que les Yonnais y aient cru une dizaine de jours avant. En effet, le 7 septembre, les drapeaux étaient déjà de sortie pour fêter la victoire. Malheureusement, dans la matinée, le bruit des bottes résonnait à nouveau. Une colonne de 300 soldats allemands, lourdement armés, faisait son retour en ville, tuant sur son passage quelques partisans. Ce n’est que le 17 septembre 1944 que les Yonnais furent enfin libres. Hier, Abel et Germaine, eux, sont venus. À 82 ans et 79 ans, ils auraient aimé voir plus de jeunes… « C’est important d’être là… Il faut souhaiter que cela ne reproduise plus jamais », chuchote Abel, les yeux humides. « Chaque Yonnais doit être un passeur de mémoire, a indiqué Philippe Porté, premier adjoint représentant le maire, retenu par d’autres obligations. Ne pas oublier tous ces gens qui se sont sacrifiés. » Pour l’ancien maire socialiste de ville, Pierre Regnault, « Mon père a fait la guerre, c’est donc à nous de nous en souvenir. » Des mots partagés par les autorités présentes : le préfet, Jean-Benoît Albertini ; la députée PS, Sylviane Bulteau ; le conseiller régional PS, Joël Soulard ; ou le conseiller général divers droite, Marcel Gauducheau, représentant le Département. Mais en cette année de commémorations, pour jouer les passeurs de mémoires, encore, aurait-il fallu qu’il y ait des témoignages et surtout des jeunes invités… A.D. Annoncez vos événements sur : www.infolocale.fr Accueil limité exclusivement aux dépôts de documents à l’accueil de la CAF Permanence jeudi 18 septembre, accueil Caf au siège, 109, boulevard Louis-Blanc. L’accueil de la Caf est exclusivement limité aux dépôts de documents. Les techniciens se consacrent à la gestion des dossiers et ne pourront recevoir en entretien personnalisé. Possibilité de consulter votre dossier et effectuer vos démarches en ligne sur le caf.fr. Association crématiste de Vendée Permanence jeudi 18 septembre, 15 h 30 à 16 h 30, pôle associatif, porte E, salle 34, 71, boulevard Aristide-Briand. Renseignements sur la crémation, le devenir des cendres et le respect dans la dignité des volontés concernant les obsèques. Un membre du bureau répond toute l’année, 24 h sur 24 aux appels téléphoniques pour une assistance décès ou renseignements. Possibilité de rendez-vous personnalisé sur demande. Contact : 02 51 36 29 69, [email protected] Union nationale de familles et amis de malades psychiques Permanence samedi 20 septembre, 10 h à 12 h, point d’accueil, hôpital G. Mazurelle, rue Georges-Mazurelle. L’Unafam accueille les familles et amis de malades psychiques dans un but d’entraide, de soutien et pour rompre l’isolement, le 1er mercredi (14 h 30 à 17 h 30) et le 3e samedi (10 h à 12 h) de chaque mois (hors congé Noël et été) au local de l’Unafam. Ouvert aux adhérents et non adhérents. Contact : 06 61 13 09 13. Unpi85 - Chambre syndicale départementale de la propriété immobilière de la Vendée Permanence lundi 22, lundi 29 septembre, 9 h 30 à 12 h et 14 h à 17 h 30, Unpi 85, 13, rue de Lorraine. Informer, conseiller et défendre les propriétaires et les co-propriétaires de Vendée. L’UNPI85 reçoit sur rendez-vous les lundi après-midi. Nous sommes à votre écoute pour tous vos problèmes. Contact au 02 51 62 74 71. Un repas pour échanger sur le sens de la vie Lundi 22 septembre, 19 h 30, maison du diocèse, 62, rue du Maréchal-Joffre. Parcours Alpha. Thème de cette nouvelle soirée : Pourquoi Jésus est-il mort ? D’autres soirées sur d’autres thèmes seront ensuite proposées, chaque lundi soir jusqu’en décembre. Tarif : libre participation. Contact : 02 51 37 60 43. Associations Association Sabê : shiatsu, art du bien être Atelier d’initiation au shiatsu. Vendredi 19 septembre, 14 h, maison de quartier du Bourg, 61, chemin de la Giraudière. Premier atelier découverte gratuit. Pratique énergétique japonaise au service de la prévention. Contact : 06 76 51 02 33, sabe@shiatsu-energie-vendee. fr Loisirs et sports Séance découverte Feldenkrais Jeudi 18 septembre, 19 h 15, espace Robert-Pineau, 1416, rue Roger-Salengro. La méthode Feldenkrais c’est prendre du temps pour soi. Elle se pratique à tout âge. En effectuant des mouvements simples, et en prenant conscience de comment nous les faisons, nous sortons peu à peu des schémas habituels pour découvrir de nouveaux chemins vers une meilleure mobilité. Fievra Cubana : initiation gratuite kizomba, salsa portoricaine Vendredi 19 septembre, 19 h, salle des sports de la Courtaisière, fac, 18, boulevard Gaston-Defferre. Reprise des cours vendredi 26 septembre, salle 2 : kizomba intermédiaire de 19 h 30 à 20 h 30, kizomba débutant de 20 h 30 à 21 h 30 ; salle 1, salsa portoricaine intermédiaire de 20 h 30 à 21 h 30 ; salle 2, salsa portoricaine débutant de 21 h 30 à 22 h 30. Gratuit. Contact et réservation : 06 24 42 22 03, [email protected], http:// www.fievra-cubana.fr/ Tournoi régional des chiffres et des lettres de La Roche-sur-Yon Dimanche 21 septembre, 9 h, salle des fêtes du Bourg-sous-la-Roche, 38, rue Émile-Baumann. Tarif : 11 €. Contact et réservation : 02 51 37 55 30, [email protected] Voir, visiter Forum associations À cœur ouvert L’association À tout cœur Vendée, sera présente lors de ces deux journées. Les bénévoles présenteront les diverses activités proposées par l’association. Vendredi 19, samedi 20 septembre, 9 h à 19 h, galerie commerciale Oceanis le Centre, rond point de l’Europe, Saint-Gilles-Croix-de-Vie. Journée européenne du patrimoine à Beautour : le végétal Samedi 20, dimanche 21 septembre, 14 h à 19 h, Centre Beautour, accès Parc eco 85. Architecture et biodiversité, minéral et végétal s’unissent sous toutes leurs formes au Centre Beautour. À cette occasion découvrir des métiers peu ordinaires maniant le végétal : Patrick Le Goff, couvreur chaumier et Myriam Roux, qui initiera au tressage végétal. Gratuit. Contact : 02 51 24 32 40, [email protected], www.beautour-paysdelaloire.fr Acheter, chiner Salon du mariage de Vendée Salon pour plonger dans l’univers magique du mariage et des cérémonies. Des animations sont programmées durant toute la durée du salon ainsi qu’un jeu concours pour tenter de gagner un voyage de noce. Samedi 18, dimanche 19 octobre, 10 h à 19 h, la Longère du Beaupuy, Beaupuy. Tarifs : 5 €, 8 € par couple et gratuit pour les moins de 12 ans. Contact et réservation : 06 06 41 08 58, www.salonmariagevendee.fr Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20 Courriel : [email protected] Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66 Écroué à domicile, il retrouve enfin la liberté Le 29 juillet, cet ancien détenu a enlevé son bracelet électronique. Il signe la fin de longs mois d’exécution de sa peine à la maison. Par ce tremplin vers la réinsertion, il a pu « ouvrir les yeux » sur ses erreurs. C’est à visage découvert qu’il apparaît. À deux pas du Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), à La Roche-sur-Yon, Lotfi nous attend à la terrasse d’un café. À l’époque de notre rencontre, le jogging noir qu’il porte recouvre ses chevilles, cachant au passage son bracelet électronique. En mars dernier, l’homme quittait la maison d’arrêt yonnaise et « ses cellules surpeuplées » (Ouest-France du 7 mars) pour un placement sous bracelet électronique. Il a aujourd’hui purgé sa peine. Le 29 juillet, le bracelet qui le raccroche au monde pénitentiaire lui a été enlevé. À ses yeux, l’aménagement de peine lui a permis de « renouer avec la justice », de suivre une formation et de regoûter, ainsi, petit à petit, à la liberté. Cette liberté restera néanmoins conditionnelle jusqu’à juin 2015. Un temps pour « rendre des comptes », indemniser les victimes et effectuer les soins médicaux. Depuis le 4 juillet 2013, date de sa dernière incarcération, Lotfi a fait du chemin. Ses passages par la case prison, multiples depuis 2006, l’ont marqué au fer rouge. « À l’école du crime », il s’enivre de musiques rap et se défoule en salle de musculation. En novembre dernier, il fait une demande de placement sous bracelet, « sans trop y croire, vu mon casier ». Pourtant, le juge accepte. Lotfi passe de la cellule à la maison. Toujours sous écrou. « Le domicile, c’est la troisième prison du département, lance le directeur du SPIP, Philippe Paillard. Nous avons un flux de 162 personnes placées sous surveillance électronique. » Avec horaires « libres » établis entre 5 h et 18 h 30, le trentenaire nourrit « l’espoir de trouver un emploi ». Sans bagages, il peine et décroche finalement une formation d’agent magasinier de six mois. Un difficile retour sur les bancs de l’école s’opère pour celui qui les avait quittés à 16 ans. « J’ai toujours joué la transparence et l’honnêteté avec mon Denier Café de l’été, ce soir. C’est Barcella qui prend mesure de la scène, armé de rythmes ciselés et de textes cinglants. Récompense L’ex-détenu vient de purger huit mois de sa peine à domicile. Dans sa maison, devenue aussi sa prison, il a préparé sa réinsertion. bracelet. Mais au moment de trouver un stage dans une grande entreprise, je me mettais trop en difficulté », témoigne-t-il. Il passe sous silence sa situation et ça marche ! « Mes patrons étaient satisfaits du travail, je m’y sentais bien », estime-t-il avec du recul. À l’entreprise, son statut d’écroué s’efface. Mais deux jours avant la fin du stage, un employé remarque le bracelet à sa cheville. « Une réunion de crise est organisée, mon contrat rompu. » Le choc est dur. La fierté d’un premier pas dans la vraie vie entachée par un sentiment d’amertume. Encore aujourd’hui. À ce moment-là, ses proches le ramassent à la petite cuillère. Ils lui disent de ne rien lâcher, de « faire un pied de nez à ses détracteurs » en montrant qu’il est capable. « Le regard des gens n’est pas toujours simple à supporter, lâche Lotfi. Quand ils me voient avec mes enfants et le bracelet, ils me regardent comme un pédophile », déplore Lotfi. « Il faut croire en la justice » La liberté à portée de main, l’ex-détenu estime avoir « résisté à la tentation de refaire des erreurs ». Et s’est mis la pression pour se montrer exemplaire. Surtout dans le respect des rendez-vous fixés et des horaires d’assignation. Toutes les 15 minutes, il jette un œil à sa montre ou son téléphone. « C’est presque de la démesure », qualifie un proche. Cette obsession lui donne le sentiment d’être « enfermé dehors ». Le moindre retard l’angoisse, de peur de « casser la relation de confiance » qu’il estime rétablie avec la justice. La réinsertion ne se fait pas du jour au lendemain. Elle vient au fil des rencontres et des remises en ques- tion. « On essaie d’apprendre aux condamnés à être moins autocentrés sur eux-mêmes et à penser aux victimes », explique Philippe Paillart. Le directeur du SPIP reconnaît que ce type d’exécution fait ses preuves en Vendée. « On note sept incidents sur 162 personnes. Et les alarmes sonnent peu », décrypte-t-il. Pour Lotfi, il n’y a pas de secret : « Les juges nous mettent un défi, nous font confiance et ça booste, s’exclame-t-il. J’aurais jamais cru dire cela un jour mais, même écroué, il faut continuer à croire en la justice. » Sans ce placement sous bracelet, « je n’aurais pas pris conscience de mes conneries », poursuit-il. L’ancien détenu, papa de trois enfants, veut désormais « payer ses dettes » pour « tirer un trait sur ce passé. » Mathilde LECLERC. Carnet Naissances Centre hospitalier des Oudairies. Rebecka Launé, 4, rue des Chênes, Landeronde ; Jayden Soudjae, 31, place du Champ-de-foire, appartement 102, Montaigu ; Louise Bély, 8, rue des Nèfles, Chantonnay ; Quentin Lacoste, 26, rue du Kaolin, Saint-Denis-la-Chevasse ; Raphaël Lotteau, 19, rue Benjamin-Rabier, Coëx ; Aaron Mandin, la Sécherie, Saint-Philbert-de-Bouaine ; Charline Elixander, OUVERTURE VENDREDI 15 AOÛT DE 9H30 À 19H30 1 KIT DE CREATION 600 ÉLASTIQUES Nouvelle adresse ! LA ROCHE-SUR-YON Agrément : P8-85-0022-D Offre réservée aux Clients Carte U à partir de 50€ d’achats, effectués le 15/08/2014 en une seule fois (hors presse, livres, carburant et gaz). Un seul KIT offert par compte Carte U sur présentation de la Carte U et du bon émis en caisse. Valable dans votre magasin Hyper U La Roche-sur-Yon et dans la limite des stocks disponibles. 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Pour Barcella, la scène est la juste récompense d’une carrière menée intelligemment. De bars en petites salles, l’autodidacte de 33 ans a pris le temps de voir venir. Lancé en 2000 sur les routes françaises, il a, au fur et Infolocale Barcella vient présenter les chansons de « Puzzle », sublimées en live. à mesure, été suivi, jusqu’à sortir sa Boîte à musiques - premier disque en 2010. Et gagné de nombreux prix, des mains de la profession. Il y a un effet cabaret dans sa musique, preuve que l’idée d’un artiste contorsionniste, acrobate de la langue de Molière, n’est pas erronée. Ne reste qu’à le voir sur scène, pour voir de ses yeux ce qui semble se profiler : une rencontre musicale attachante et poétique. Le début d’une histoire, peut-être. Timothée GIGAN SANCHEZ. Ce soir, à 21 h 30, au Jardin de la mairie. Gratuit. infolocale.fr Vie quotidienne Santé environnement - risque d’allergies aux pollens Airpur 85. Risque d’allergies à venir : 2/5, en l’absence de pluie. Comptage des pollens du 4 au 10 août en grains/ m3 d’air : orties, pariétaire : 205 ; armoise 31, divers 56. Persistance pollen d’orties et pariétaire, attention à l’armoise là où elle est concentrée : précautions à appliquer. Centre hospitalier départemental Vendée, permanence Jeudi 14 août, 14 h 30, espace des usagers, site hospitalier des Oudairies. Deux bénévoles associatifs se tiennent à l’écoute des patients, de leur famille et de leurs proches à l’occasion d’une permanence d’accueil, d’information, d’orientation et de partage d’expérience. Associations présentes ce jour : Alcool assistance et le Sadapa. Association crématiste de Vendée Permanence jeudi 14 août, pôle associatif, porte E, salle 34, 71, boulevard Aristide-Briand. Pas de permanence, reprise jeudi 11 septembre à 15 h 30. Renseignements sur la crémation, le devenir des cendres et le respect dans la dignité des volontés concernant les obsèques. Un membre du bureau répond toute l’année, 24 h/24 aux appels téléphoniques pour une assistance décès ou renseignements. Contact : 02 51 36 29 69, [email protected] CNL 85, confédération nationale du logement Horaires mardi 19 août, 15 h à 17 h 30, jeudi 21 août, 17 h à 19 h, vendredi 22 août, 10 h à 12 h, CNL 85, résidence Ambroise-Paré, 29, boulevard Augustin-Rouillé. La CNL85 reprend ses permanences à partir du mardi 19 août. Reprise également des permanences à Jean-Yole le premier mercredi de chaque mois et à la Vigne-aux-Roses le deuxième mercredi de chaque mois. Contact : 02 51 48 76 60, [email protected] Urgences et santé Commissariat de police : 3, rue Delille, tél. 02 51 45 16 00. Gendarmerie : 31, boulevard Maréchal Leclerc, tél. 02 51 45 19 00. Pompiers : 18. Samu : 15 ou 112 (portable). Médecins : tél. 02 51 44 55 66, après 20 h. Pharmacies de garde : composer le 3237. Centre hospitalier des Oudairies : route de Cholet, tél. 02 51 44 61 61. Clinique Saint-Charles : 11, bd René-Levesque, tél. 02 51 44 44 44. physique et administrative dès 50 € d’achat 24/24 25, rue Maréchal-Foch, L’Aiguillonsur-Mer. Clinique Saint-Charles. Maël Rousset, 14, rue des Pierraillers, La Rochesur-Yon ; Mathis Nicolleau, 27 bis, la Paillerie, La Ferrière. Votre service Automobiles OFFERT Ets Guy Lemarchand Barcella vient conclure en douceur « T’es généreuse comme un contrôleur du fisc », chante l’animal Barcella. Car c’est un animal qui monte sur les planches yonnaises, ce soir. Barcella chante la vie, les petites choses du quotidien, les facéties et paradoxes d’une réalité actuelle trop souvent biaisée, avec une générosité et une ironie latente. Animale. « Moins attirante qu’une raie du cul de mécano », continue-t-il dans le titre Salope, extrait de son deuxième album (2012), Charabia. C’est faux, du moins pour sa musique, très attrayante et agréable à l’oreille. D’autant que chez le chanteur rémois, le genre musical n’est pas défini et s’adresse donc à un public pluriel. Faux également, car ici, les titres passent de la - belle - chanson française au slam, passant par un hip-hop épuré. « L’espoir de trouver un emploi » Ouest-France Jeudi 14 août 2014 The_Judge La Roche-sur-Yon Publicité-Services UNE SOLUTION A VOTRE COMMUNICATION PRECOM La Roche-sur-Yon - Aline Fleury - Tél. 02 51 44 93 05 Pour éviter tous frais de parking, gardiennage, fourrière, panne sur route... enlèvement gratuit de votre véhicule pour destruction pour La Roche-sur-Yon et couronne yonnaise. Pour les distances supérieures, nous contacter. Grand choix de pièces détachées occasions toutes marques. Achat et ventes véhicules accidentés et occasions caractéristiques, traçabilité et dépollution gratuite de véhicules N’hésitez pas à nous contacter pour une offre d’achat ! Ouest-France à votre service Annoncer un évènement : (réunions, fêtes, idées de loisirs) : www. infolocale.fr S’informer sur internet : www.ouest-france.fr Recevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement. ouest-france.fr. Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200 212 (0,12 € TTC/minute). Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local). Les expositions à La Roche-sur-Yon et dans sa région Evénements Jusqu'au Lieu, renseignements "Femmes et nature" 8/09 Le Poiré-sur-Vie. Moulin à Élise. Exposition des ateliers d'écriture et de peinture d'Aizenay 31/08 Aizenay. Office de tourisme, place de la Gare. Peintures et sculptures 17/08 Les Lucs-sur-Boulogne. Galerie du Sénéchal, 52, place du Sénéchal, , www.facebook.com/lagaleriedusenechal. Vues en ville III invite Philippe Ramette 16/08 La Roche-sur-Yon. 02 51 47 48 20, www.larochesuryon.fr. Ouest-France Jeudi 25 septembre 2014 Vendée 7 Loin de l’emploi, ils se forment aux métiers porteurs Des secteurs recrutent quand des personnes en insertion peinent à trouver un emploi. Les associations d’insertion se sont donc unies pour expérimenter un dispositif d’avril à juillet. Explications. En quoi l’expérimentation menée est-elle innovante ? D’un côté, des secteurs dits « en tension » cherchent à recruter. De l’autre, des salariés en insertion, intégrés dans des associations intermédiaires (1), cherchent du travail. Il fallait créer une connexion entre salariés et employeurs. Jusqu’ici, rien de nouveau. Là où la structure Coorace (qui regroupe les associations intermédiaires) marque des points, c’est dans son expérimentation « cousue main ». Elle a mis toutes les associations intermédiaires sur le coup. Celles-ci ont repéré 32 stagiaires, attirés par le secteur « hôtellerie, restauration, café », et les ont formés aux quatre coins de la Vendée. Quels sont les résultats ? Après un tiers de la formation en entreprise, 93 % des formés ont obtenu, mardi, leur récompense. Un titre professionnel de la formation Agent de restauration. Le concret a fait la Le succès du dispositif « sur-mesure », expérimenté pour « la première fois en France avec les associations intermédiaires », apporte de la fierté au président du Coorace, Jean Burneleau. Pourtant, « ça n’a pas été un long fleuve tranquille ». La nouveauté du dispositif a semé Mardi soir, à la Chambre de commerce et d’industrie, 32 personnes ont reçu un titre professionnel de la formation Agent de restauration, entourées d’élus et de représentants d’associations d’insertion. différence. Car la formation était loin d’être barbante. Immergés dans des cuisines pédagogiques, ils ont mis la main à la pâte. Moralement, comment les salariés ont vécu l’expérience ? Lors de la remise des titres, l’émotion était palpable. Sylviane, diplômée, a bien cru qu’elle n’irait pas jusqu’au bout. Après un an d’inactivité, de périodes sombres à la maison… « J’étais terrorisée à l’idée de mal faire. » Malika, âgée de 50 ans, raconte les craintes liées « à l’âge, aux gardes d’enfants, aux difficultés de transports. » L’accompagnement, la clé de la réussite ? Achat de tenues vestimentaires, prises en charge des trajets, des repas… Les associations ont joué le jeu pour maximiser l’insertion. « L’esprit des stagiaires était centré sur la formation plutôt qu’à trouver comment payer l’essence pour aller au stage », raconte Marina, une conseillère. Car certains vivaient avec très peu. Les rémunérations, allant de 330 et 850 €, en fonction des organismes de rémunérations (RSA, Pôle emploi, etc.), ont parfois été source de tension. Au-delà du matériel, l’accompagnement humain a fait la différence. « Je suis quelqu’un de lent et peu la méfiance chez les partenaires. « Ce qui était possible un jour ne l’était plus le lendemain pour redevenir possible le surlendemain », résume-t-il. Cela ne l’étonne pas tellement. « Quand on teste, on essuie forcément les plâtres. » Néanmoins, le dispositif mis en place pourra-t-il être maintenu ? Difficilement dans les conditions actuelles. En effet, pour lancer l’expérimentation, les associations intermédiaires ont dû changer le statut personnes en insertion, passant de « salarié » à « demandeur d’emploi ». « Dans ce cas, on sort des personnes de nos structures. Et, il y a moins de rémunération de la part de l’État », poursuit Jean Burneleau. Or, les conseillers en insertion ont continué à s’investir pleinement dans l’accompagnement des personnes. Sans rien toucher en retour. « Sur ce point, nous attendons donc un soutien des pouvoirs publics. Cette expérimentation doit devenir la loi et les associations doivent avoir les La Vendée en bref rassuré », raconte Sylviane. Le soutien de sa conseillère lui a permis d’aller au bout de la démarche. « Sans ça, j’aurais claqué la porte. » Dans cette première expérimentation, l’abandon s’élève à 12 % quand, habituellement, les associations en comptent 20 %. Les diplômés parviendront-ils néanmoins à s’insérer durablement sur le marché de l’emploi ? À ce jour, presque la moitié a trouvé un contrat. Mathilde LECLERC. (1) Ce sont des structures d’insertion par l’activité économique (SIAE). Elles sont 15 sur le département de la Vendée. moyens nécessaires », explique le président de Coorace. Région, Département et autres collectivités, l’appel a été lancé à tous. La démarche a été communiquée au ministère du Travail et de l’Emploi pour que « les évolutions législatives facilitent et fluidifient de telles actions sur le territoire national ». Sylviane Bulteau, députée (PS) de Vendée, a annoncé que le ministre du Travail, François Rebsamen, suivait l’affaire de près. Prenez note Le Poiré-sur-Vie accueille les Virades de l’espoir Après La Chaize-le-Vicomte, c’est au tour du Poiré-sur-Vie d’accueillir les trois prochaines éditions des Virades de l’espoir, dont le but est de récolter des fonds à travers des défis sportifs pour la recherche et les soins contre la mucoviscidose. généraliste prescrit un arrêt de travail « il prend toujours en compte l’emploi actuel de son patient », MG85 estime que le désaccord avec l’assurance-maladie est inévitable puisque pour l’assurance-maladie « c’est l’inaptitude à « un » emploi, quel qu’il soit, qui importe ». Teddy Bourdet développe : « Dans ces cas de longue maladie, ne pas prolonger l’arrêt de travail engendre souvent une mise en invalidité ou un licenciement pour inaptitude. » Pour le syndicaliste, « c’est donc au médecin-conseil de l’Assurance maladie, informés de tous les arrêts de travail longs, de prendre ses responsabilités si l’assureur ne veut plus couvrir ce risque. » Le festival de la culture revit à l’automne « Cette expérimentation doit devenir la loi » Les associations, investies dans l’expérimentation, en appellent aux pouvoirs publics pour que le dispositif puisse être pérennisé. Le syndicat MG85 dénonce « des sanctions pour des arrêts de travail de longue durée ». Il pousse aux prescriptions sur papier. « Par solidarité avec les confrères poursuivis, MG85 demande aux médecins généralistes vendéens de cesser de transmettre en ligne les arrêts de travail et de revenir aux prescriptions sur support papier. » Le communiqué du syndicat des médecins généralistes de Vendée met la pression. Dans la ligne de mire de Teddy Bourdet, le président : l’assurance-maladie qu’il invite à « cesser de poursuivre et pénaliser les médecins dont les prescriptions d’arrêts de travail de longue durée s’écartent de la « moyenne ». » Le syndicat argumente : « Le plus souvent, il s’agit de maladies de longue durée pour lesquelles la solution n’est plus tant médicale que sociale. » Rappelant que lorsqu’un Pourquoi ? Comment ? Quelle était la difficulté ? Les personnes en réinsertion (salariées des associations intermédiaires) ont dû changer de statut. Passer de « salarié » à « demandeur d’emploi ». « Ce n’était pas simple, ni pour les salariés qui faisaient un saut vers l’inconnu, ni pour les conseillers d’insertion qui ont dû se remettre à la page sur le secteur de la restauration », reconnaît une conseillère d’insertion. Mais l’enjeu en valait la chandelle. « Un diplôme ! D’habitude, on n’a pas ce bagage essentiel », estime Christine, une participante. Arrêts de travail : des médecins regimbent La première aura lieu ce dimanche 28 septembre, à la salle de la Montparière, une édition un peu particulière puisqu’il s’agit de la 30e Virade, organisée par l’association Vaincre la mucoviscidose. Au programme de nombreuses courses à pieds ou en vélo, des marches en familles, ainsi que de nombreux spectacles et animations à découvrir tout au long de la journée. Les inscriptions pour les courses débuteront dès 7 h 30, salle de la Montparière. ‡Vendée Afrique Assemblée générale vendredi 26 septembre, à 19 h, salle Claire Jodet, place du Marché, Les Essarts. Voici revenu le temps des veillées cher aux associations de l’Union pour la culture populaire, en Poitou-Charentes-Vendée. Le 6e Festival d’automne de la coordination, proposé cette année, est fait de rencontres culturelles aux quatre coins du département pendant deux mois. Les propositions vont des sorties nature et patrimoine, à La Tranchesur-Mer, samedi 27 septembre, à la promenade botanique en contes et musique à Champ-Saint-Père ; le 12 octobre, aux conférences de Michel Gautier sur la Résistance ; le 15 octobre, à La Roche-sur-Yon, et le 14 novembre, à L’Aiguillon-sur-Mer. « L’occasion d’évoquer les grandes figures, comme Gaston Marcheteau, Henri Pigeannne, ou la vie du poète en parlanjhe, Jules Guérin, à L’Ile-d’Elle, le 18 novembre. », précise Michel Gautier. La formule cabaret plait toujours. Ainsi, deux soirées sont organisées à La Roche, le 31 octobre, et le 8 novembre à Chaillé-les-Marais. « Le public est invité à y danser », précise le musicien Olivier Gautier. Ce sera aussi le cas, le 15 novembre, au cours du bal poitevin d’Automne, à La Chaize- Michel Gautier et Lydie Meeus, la présidente de la coordination UPCPMétive, présentent le programme. Giraud, et d’un dimanche Tantout, le 16 novembre, à La Châtaigneraie. Ouverte aux autres cultures, l’association accueillera des artistes kabyles, le 18 octobre à La Roche. Elle fédère de nombreuses autres associations qui œuvrent au développement de cette culture poitevine. Programme et renseignements au 02 51 56 62 15. Notes politiques Intervention en Irak : la réaction d’Hugues Fourage « Daech constitue une triple menace d’une gravité exceptionnelle : pour l’existence même de l’Irak, pour tout l’Orient et pour la France, estime le député de la 5e circonscription de Vendée. Près de 1 000 Français ou résidents sont aujourd’hui concernés par les filières syro-irakiennes. Cette situation est notre principal sujet de préoccupation sur le plan de la lutte contre le terrorisme. » « Nous répondons à la demande de soutien des autorités irakiennes, pour affaiblir l’organisation terroriste Daech, a encore réagi le porteparole du groupe PS à l’Assemblée. Cet engagement militaire se traduit par des opérations aériennes sur le territoire irakien, sans engagement de troupes françaises au sol. » ‡Unité territoriale de la Vendée de la direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) Les services de l’Unité territoriale de la DIRECCTE, cité administrative Travot, rue du 93è-RI à La Roche-sur-Yon seront exceptionnellement fermés au public : du mercredi 1er au mardi 7 octobre. Une permanence téléphonique sera assurée : pour les renseignements sur la règlementation du travail au 02 51 45 21 37 ; pour toute autre question au 02 51 45 21 00. Il est rappelé aux usagers que, durant cette fermeture, ils peuvent obtenir des renseignements au 3939 ou sur le site www. travail-emploi.gouv.fr ‡Rencontres notariales-thème : Protégez ceux que vous aimez Les notaires seront à la disposition du public pour des consultations sur tous sujets, avec ou sans rendez-vous. Mardi 14 octobre, de 17 h à 20 h, chambre des notaires, 30, rue Gaston-Ramon, La Roche-sur-Yon. Une réunion, une manifestation un spectacle à annoncer ? Pour paraître dans Ouest-France et sur les sites maville.com et ouest-france.fr saisissez votre info sur www.infolocale.fr “Et pourquoi pas…” Prix film de poche Parfois, il suffit d’un téléphone portable et d’un zest d’imagination pour réaliser un film sympa. Et sur le thème “Et pourquoi pas…”, offrez-nous 2 mns d’inattendu et partez à Yali en Turquie. Toutes les infos sur bit.ly/WSLKO Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20 Courriel : [email protected] Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66 La Roche-sur-Yon Violences conjugales : de la fuite à la reconstruction Elles sont environ 400 victimes de violences conjugales, suivies à l’accueil d’urgence pour les femmes en difficultés. L’une d’elle met des mots sur les maux… De longues années d’humiliation et de menaces. Le conjoint de Virginie (1) ne lui a jamais mis de poings en plein visage. « Une claque, une fois », tempèret-elle. Mais les humiliations à répétition, les bousculades, les menaces de mort, l’ont détruite. Quinze ans de vie commune, et des violences conjugales installées, avec le temps. « L’alcool », se disaitelle au début. Et puis, les injures de celui qu’elle croyait être « un prince charmant » deviennent une rengaine. Même à jeun. Virginie finit par s’éloigner de la famille, des amis, et se mure dans le silence. Jusqu’au mois dernier. Entré dans une colère noire après l’annonce de son départ, son conjoint la cloître au domicile. Une nuit blanche à menacer sa femme, lui ôtant téléphone, clé de voiture et autorisation d’aller travailler. « J’étais tétanisée. Je n’osais plus lever la voix de peur qu’il me tue sur place », raconte-t-elle d’une voix placide. Elle réussit finalement à s’enfuir, prévient la gendarmerie, embarque les enfants et part avec une valise contenant « papiers, culottes et chaussettes pour les enfants. » Elle ne reviendra plus. Une journée pour poser un regard sur le mal logement le conseil municipal des jeunes. Des jeux de construction, de fabrication de meubles en carton et d’autres animations seront proposées. Les bénéfices récoltés seront distribués entre l’association Passerelles, le Relais pleine nature, la ludothèque de la Vallée verte et l’ADSI. Samedi 14 juin, de 14 h à 17 h, place Napoléon. Archives Ouest-France Perturbations liées aux travaux du boulevard Branly Des travaux, boulevard Branly, perturbent la circulation. L’accueil départemental d’urgence pour les femmes en difficulté accompagne 400 femmes victimes de violences conjugales à l’année. En 2014, « nous avons une hausse de 20 % des demandes », s’inquiète la directrice. La fuite d’un lieu à l’autre Après un petit séjour temporaire chez sa sœur, elle s’est tournée vers l’accueil départemental d’urgence pour les femmes en difficulté. Une place vient de se libérer dans le foyer d’urgence de l’association. « C’est une maison avec sept studios familiaux », précise Martine Gassiot, présidente de la structure. Virginie et ses deux jeunes enfants s’y réfugient. « C’est très dur pour eux, reconnaît la mère de famille. Le cocon familial explose, les repères ne sont plus là. Et les autres femmes ne sont pas forcément de mon milieu social. » À la sortie du foyer, dont le lieu reste secrètement gardé, Virginie craint les regards. Se sent gênée de sa situation. Mais elle refuse la pitié. Aujourd’hui, la famille est hébergée, pour une somme modeste, dans l’un La Roche-sur-Yon en bref Les organisateurs d’« Entre chez toit ! » s’installent place Napoléon, le samedi 14 juin. L’action de sensibilisation au mal logement sera organisée de 14 h à 17 h. L’objectif ? Attirer le regard des Yonnais sur les problématiques du logement insalubre. Et montrer que des solutions sont possibles pour aider les personnes en détresse et les sans-abri. Aux manettes de l’action se trouve Témoignage Ouest-France Mardi 10 juin 2014 des trois appartements de l’association. Une simple table, un canapé, plusieurs chambres. Le prix de la sécurité et de la reconstruction. 25 % des femmes font marche arrière D’un regard plein de lucidité, l’« ouvrière » sait qu’elle aurait probablement fait demi-tour si l’association ne l’avait pas épaulée. Par souci financier. Par peur de perdre ou de blesser les enfants, aussi. « Et puis, il y a le problème du cycle de la violence où les promesses font oublier les coups, constate Martine Gassiot. Un quart des femmes que nous suivons retournent au domicile conjugal. » Cet aller-retour, Virginie l’a fait à plusieurs reprises. Mais les dernières menaces de mort lui ont permis de franchir un seuil. Sa plainte a été déposée. Un « symbole » et un « moyen de pression » face à ce conjoint qui l’impressionne toujours. Cette bataille pour retrouver sa liberté de choisir, sa liberté de femme, est encore loin d’être gagnée. « J’ai été menée à la baguette depuis de longues années, alors il va me falloir du temps, mesure-t-elle. Mais les larmes ont séché et je pense qu’au fond, ma vie ne peut qu’être meilleure. » Mathilde LECLERC (1) Nom d’emprunt Le boulevard Branly est en plein travaux depuis le mois d’avril. Afin de sécuriser les déplacements des cyclistes et piétons, la Ville a prévu un aménagement en deux étapes. La première, du carrefour Jean Moulin au rond-point Bacqua inclus, débutée en avril, se terminera fin décembre 2014. Et la seconde, du rondpoint Bacqua au rond-point Edison, se déroulera de janvier à octobre 2015. « Pour que le chantier avance plus vite, la Ville a décidé d’avancer les travaux de réseaux prévus lors Un point information a été ouvert l’an passé pour permettre aux femmes victimes de violences et leurs proches de connaître les démarches Infolocale infolocale.fr à suivre. La permanence est ouverte le lundi, de 13 h 30 à Vie quotidienne [email protected], 15 h 30 et le vendredi, de 10 h à 12 h. Une écoute téléphonique, www.francealzheimer-vendee.org 24/24 h, toute l’année, permet aux femmes d’appeler jour et ALHIV - Association de locataires nuit. Et de disposer d’un hébergement en urgence. HLM indépendante de la Vendée Permanence mardi 10 juin, 15 h à Spectacles Permanence Ouest-France à votre service Sortir à La Roche-sur-Yon et dans sa région Evénements Horaires, tarifs Lieu, renseignements Chanson. Concert chansons françaises création 20h30, gratuit La Roche-sur-Yon. Auditorium du conservatoire, place Napoléon, 02 51 47 48 91. Chant choral. Orphéon de Gédéon 18h30, 7€ gratuit pour les moins de 12 ans La Roche-sur-Yon. Salle du Manège, esplanade JeannieMazurelle. Conférence. Une bibliothèque de rue : avec qui, comment, pourquoi ? 20h30, gratuit La Roche-sur-Yon. Maison de quartier Jean Yole, 16, impasse Jean-Bart. Randonnée pédestre. 13h30, gratuit Sainte-Flaive-des-Loups. Parking de la supérette, 02 51 34 07 51, 02 51 34 09 93. Annoncer un évènement : (réunions, fêtes, idées de loisirs) : www.infolocale.fr S’informer sur internet : www. ouest-france.fr Recevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www. abonnement.ouest-france.fr. Passer une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 (numéro indigo réservé aux particuliers : 0,12 € TTC la minute), paiement par carte bancaire. 19 h, bâtiment J, 558 bis, résidence la Garenne. Organiser la défense des locataires de Vendée Habitat, montant des loyers, les charges et la sécurité des familles. Écoute parents Permanence mercredi 11 juin, 9 h 30 à 11 h 30, vendredi 13 juin, 14 h à 16 h, lundi 16 juin, 11 h 30 à 13 h 30, Mutualité, boulevard d’Italie. Service téléphonique gratuit et anonyme pour tout parent qui souhaite échanger autour des problèmes qu’il rencontre avec son enfant, clarifier son positionnement éducatif, élaborer des hypothèses de solution. Service assuré par des professionnelles de la relation d’aide. Contact : 02 51 44 19 50. Loisirs et sports OUVERT Lundi de Pentecôte jusqu’à -50% Selon A.P. LITERIE - MATELAS SOMMIER - LINGE DE LIT Votre service Automobiles Nouvelle adresse ! ENLÈVEMENT de VÉHICULES DÉSTRUCTION physique et administrative Agrément : P8-85-0022-D N LIQUIDATAIvO ant E aux v L a tr A TOT CASS’AUTO DANIEL PAPIN www.cass-auto.com Zone du Séjour 120, rue du Séjour - Route de Nantes LE POIRÉ/VIE • 02 51 34 10 59 Pour éviter tous frais de parking, gardiennage, fourrière, panne sur route... enlèvement gratuit de votre véhicule pour destruction pour La Roche-sur-Yon et couronne yonnaise. Pour les distances supérieures, nous contacter. Grand choix de pièces détachées occasions toutes marques. Achat et ventes véhicules accidentés et occasions caractéristiques, traçabilité et dépollution gratuite de véhicules N’hésitez pas à nous contacter pour une offre d’achat ! * *Selon signalisation en magasin Depuis 50 ans, 3 générations de savoir-faire ! Route de Nantes à CHALLANS 02 51 35 10 56 de la seconde phase, et de les réaliser de juin à juillet 2014 », précise la Ville dans un communiqué. La circulation dans la rue des Primevères sera alors perturbée. Seule une voie sera praticable. Les arrêts de bus « Forges » ne seront pas desservis également pendant cette période. Il faudra se rendre à l’arrêt Edison, proche d’Intermarché. La circulation sur le boulevard Branly sera maintenue en sens unique du rond-point Edison au boulevard Arago. Une réunion, une manifestation, un spectacle à annoncer ? Pour paraître dans Ouest-France sur les sites maville.com et ouest-france.fr saisissez votre info sur France Alzheimer Vendée : atelier de relaxation Lundi 16 juin, 14 h 30 à 15 h 30, à l’association À vrai dire, 145, boulevard des États-Unis. Atelier de relaxation pour les aidants. Inscription sur réservation. Contact : 02 51 43 71 05, Concert chansons françaises création Des plumes, des voix, de la musique sous toutes ses formes. L’Atelier chansons du conservatoire de musique présente ses créations, arrangements pour percussion et orchestre de chambre. Mardi 10 juin, 20 h 30, auditorium du conservatoire, place Napoléon. Gratuit. Réservation : 02 51 47 48 91. Voir, visiter Musée du Chocolat Musée. De l’origine du cacao, à nos jours, le musée du chocolat offre un véritable parcours sensoriel. Un monde ludique, attractif et gourmand pour le plaisir des petits et des grands. Du mardi 10 au samedi 14 juin, 10 h à 19 h, espace Bell, 38, rue Paul-ÉmileVictor. Tarifs : 5,50 €, 6-12 ans : 3,50 € ; groupe (à partir de 15 personnes) : 4,50 € ; visite guidée prendre contact. Contact : 02 51 24 22 40, [email protected], www.chocolats-gelencser.com Urgences et santé Commissariat de police : 3, rue Delille, tél. 02 51 45 16 00. Gendarmerie : 31, boulevard Maréchal Leclerc, tél. 02 51 45 19 00. Pompiers : 18. Samu : 15 ou 112. Médecins : tél. 02 51 44 55 66, après La Roche-sur-Yon 20 h. Pharmacies de garde : 3237. Centre hospitalier des Oudairies : route de Cholet, tél. 02 51 44 61 61. Clinique Saint-Charles : 11, bd René-Levesque, tél. 02 51 44 44 44. Publicité services Pompes funèbres - Marbrerie Ets Guy Lemarchand 02 51 37 04 73 Organisation complète des obsèques à partir de 1 756 € TTC. Contrats de prévoyance funéraire, marbrerie. Renseignements et devis gratuits. 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Faire écho de la mobilité auprès du public en recherche d’emploi ne suffisait plus. « Vélo, covoiturage, on prône sans arrêt les déplacements alternatifs à la voiture, raconte Sandra Hériteau, chargée de projet à la Maison de l’emploi. Mais nous ? On doit se retourner la pareille. » Lors de la Semaine européenne de la mobilité, l’an dernier, 60 % des salariés de l’espace Prévert, à La Roche, s’étaient mis à la pédale, à la marche ou au transport en commun. Et avaient, ainsi, raflé le premier prix du challenge inter-entreprises. Aujourd’hui, « douze entreprises se relancent dans la compétition, non plus pour une journée, mais pour la semaine complète de la mobilité », précise Anne Aubin-Sicard, l’élue (UMP) aux déplacements et développement durable. Simple défi « amical », prêchent-ils tous, ce challenge vient donner du souffle à un dispositif plus profond : le plan de déplacement inter-entreprises (PDIE). Sandra Hériteau, chargée de projets à la Maison de l’emploi, participera au challenge interentreprises sur la mobilité. Dès mardi, elle viendra au travail en bus ou à vélo. Parmi les entreprises participantes, on retrouve Trivalis, la préfecture, ERDF, la Maison de l’emploi, la Poste, Oryon, le Conseil général, la Caf, le Crédit agricole, la Ville, le centre hospitalier, le centre vélo, Michelin, Véolia Eau et la CPAM. les montagnes russes. Lors de la Semaine de la mobilité, beaucoup répondent présents. La gratuité des bus pendant deux semaines par Impulsyon joue pour beaucoup. De même que la mise à disposition de vélos électriques pendant un mois. Puis, la motivation diminue et devient crépusculaire dès que les offres s’amenuisent et que l’hiver arrive. Difficile dans l’entreprise « C’est vrai qu’il faut sans cesse relancer, sinon, les gens ne pensent plus à faire l’effort », confirme Sandra Hériteau. Certaines entreprises ont les moyens d’avoir une personne à charge sur ces questions de développement durable. D’autres, comme Sandra Hériteau, ne peuvent y consacrer que 10 % de leur temps. Autant dire que pour impulser une dynamique, « mieux vaut avoir la fibre écolo ! » Plus que la motivation, c’est parfois l’accessibilité aux entreprises extra-muros qui pose problème. Une salariée du Crédit agricole, membre du PDIE, habite à 15 km du siège de l’entreprise à La Roche-sur-Yon. « Si je ne prends pas ma voiture, je dois changer deux fois de lignes, explique-t-elle. J’aimerais le faire, mais les modes alternatifs nous font perdre un temps fou. Ça dissuade… » Le covoiturage semble alors être l’issue la plus plébiscitée. Au Crédit agricole, on estime que « 150 000 km ont été économisés depuis 2010 grâce au covoiturage mis en place en interne. » Le site du conseil général, également, a du succès auprès des salariés. « Il y a un service spécifique où les salariés du PDIE se retrouvent plus facilement », se réjouit Sandra Hériteau. Mais beaucoup freinent des deux pieds au moment de s’engager. Aux contraintes familiales, en première ligne, se cumulent celles des horaires. Le responsable du développement durable du Crédit agricole reconnaît qu’il faut trouver le bon partenaire : « Quand on est cadre, on sait quand on arrive, mais pas quand on part. » Résultat : 95 % de leurs salariés utilisent toujours la voiture en solitaire. Mathilde LECLERC. Les bons plans de la Semaine de la mobilité Les bus Dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité (du 16 au 20 septembre), les modes alternatifs à la voiture sont mis en avant. Le réseau Impulsyon se mobilise. Depuis hier, lundi, il propose une réduction de 11 € au lieu de 16,10 € pour l’achat d’une première carte de bus (dix voyages). Elle est gratuite deux semaines pour les salariés des entreprises du Plan de déplacement interentreprises (voir ci-dessus). Les habitants d’Aubigny peuvent profiter d’une opération « Osons le bus », organisée au départ de l’église. Le rendez-vous est fixé mercredi 17 septembre, à 13 h 19, pour trois L’élection de Miss Prestige à La Roche Elle aura lieu le 4 octobre prochain, au théâtre. C’est l’échelon régional du concours organisé par Geneviève de Fontenay. Les élus et les représentants des commerçants ont présenté aux concurrentes le cadre de leurs évolutions futures. Sa philosophie À l’origine du PDIE, signé l’an passé, s’introduit une volonté de « mettre en relation les entreprises proches géographiquement », explique Stéphane Ibarra, ex-adjoint (PS) à l’environnement. Ainsi, « petit à petit, certains trajets en voiture vont être remplacés par un autre mode de déplacement ». Prise en charge des repas du midi, aide à l’achat de vélos, mise en place du covoiturage… Les entreprises tentent tant bien que mal de limiter l’usage d’une voiture en individuel, qualifié d’« auto-solisme ». Petites ou grosses structures, publiques ou privées, « on s’est dit qu’ensemble on serait plus fort », conviennent les membres. En réalité, c’est surtout les petites structures qui y gagnent. La rencontre entre toutes, chaque mois, permet de se donner les bons filons. Mais, lorsqu’on regarde de plus près l’adhésion des salariés, c’est Ouest-France Mardi 16 septembre 2014 heures de voyage. Au programme : explications du fonctionnement du bus et visite guidée de la place Napoléon. Vélos en libre-service Toute la semaine, pas besoin de débourser un sou pour avoir un vélo. Impulsyon les prête gratuitement. Il suffit de se rendre à l’espace Impulsyon ou place Napoléon (seulement le samedi 20). Les vélos à assistance électrique viendront compléter l’offre, ce samedi. Le centre vélo propose son traditionnel atelier Brico vélo du jeudi, sur la place Napoléon. Ce sera également le point de départ d’une ba- lade, le 18 septembre, à 18 h. La semaine se clôturera par une bourse aux vélos, organisée le samedi 20, de 9 h à 17 h, à la salle des fêtes du Bourg-sous-la-Roche. Le défi interentreprises Les entreprises du Plan de déplacement interentreprises se mobilisent. Chaque déplacement entre le domicile et le travail permet de récolter des points, transformés ensuite en crédits carbones. Ils seront reversés, sous forme de dons, à des associations. Sécurité routière Impulsyon et Michelin interpellent sur les risques routiers et organisent une manifestation appelée « Sécuriz’moi ». Rendez-vous samedi 20, de 10 h à 18 h 30, sur le parking de Michelin (en face des Flâneries). Des navettes gratuites sont proposées entre les Flâneries et Michelin, de 13 h 20 à 18 h 20. Journée du patrimoine Semaine de la mobilité et Journée du patrimoine se chevauchent et ça tombe bien ! Des bus desserviront gratuitement les sites ce samedi 20. Il suffit, pour en bénéficier, d’imprimer un coupon téléchargeable sur les sites de l’office de tourisme ou celui d’Impulsyon. Samedi, la plupart des candidates sont venues sur place pour prendre les premiers repaires préparatoires à l’élection. Elles seront douze venant des cinq départements de la Région. Parmi elles, cinq Vendéennes. Ludovica Barreau, Miss Prestige Pays de la Loire 2013, joue le rôle d’animatrice et de relations publiques entre les différents interlocuteurs. Les candidates ont dû obéir, avant de postuler, à des règles précises et strictes. Parmi les normes à respecter : mesurer 1,70 m au minimum, être célibataire, ne pas avoir d’enfant, ne pas être tatouée, ne pas avoir de piercing, ne pas avoir fait de photos dénudées… L’élection sera présidée par Christiane Lilio, Miss France 1968 et présidente du comité national, Gene- viève de Fontenay étant présidente d’honneur. Un jury désignera la Miss 2015. Il sera composé, en plus des membres du comité, de deux élus et de deux commerçants. Marie-Laure Cornue, Miss Prestige national 2014, honorera le concours de sa présence. Le public assistera à trois passages des candidates. D’abord en costume sur un thème, puis en tenue balnéaire et enfin, en robe de soirée. Pendant un intermède, sera proposé un défilé de mode sponsorisé par les Vitrines du centre-ville. Le prix d’entrée est de 20 € (10 € - de 8 ans). Les réservations sont à prendre à l’office du tourisme, à partir du 18 septembre. Le samedi 4 octobre, le spectacle commencera à 20 h 30 (ouverture des portes à 20 h). Urgences et santé Commissariat de police : 3, rue Delille, tél. 02 51 45 16 00. Gendarmerie : tél. 02 51 45 19 00. Pompiers : 18. Samu : 15 ou 112 (portable). Médecins : tél. 02 51 44 55 66, après 20 h. Pharmacies de garde : 3237. Centre hospitalier des Oudairies : route de Cholet, tél. 02 51 44 61 61. Clinique Saint-Charles : 11, bd René-Levesque, tél. 02 51 44 44 44. Ouest-France à votre service Annoncer un évènement : (réunions, fêtes, idées de loisirs) : www. infolocale.fr S’informer sur internet : www.ouest-france.fr Recevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement. ouest-france.fr. Passer une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 (numéro indigo réservé aux particuliers : 0,12 € TTC la minute), paiement par carte bancaire. Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200 212 (0,12 € TTC/minute). Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local). La Roche-sur-Yon en bref L’aérodrome expose son patrimoine volant ce week-end L’arbre à sucre vient d’ouvrir ses portes rue Jean-Jaurès L’aérodrome René-Couzinet ouvre ses portes ce week-end, dans le cadre des Journées du patrimoine. « Une occasion unique pour nous de communiquer auprès du public, explique Roger Debien, président de l’aéro-club. Ce n’est pas une manifestation aérienne mais de vraies portes ouvertes. » L’an dernier, l’événement, co-organisé par l’Aéro-club yonnais, le Patrimoine yonnais et les services d’archives de Ville, avait attiré près de 2 000 personnes. Une quinzaine d’avions de collection seront visibles sur le tarmac. Les membres de l’aéro-club et des associations guideront les visiteurs pour délivrer des informations sur les appareils, tels le Stampe (1936), le Mosquito.75 (1945), le NC 858-S (1946), le Nord 3202 (1957)… Le Crasy (constructeur et restaurateur d’avions de sport yonnais) présentera des constructions très originales d’amateurs. Des démonstrations de voltige seront présentées par le Club Vendée sports aériens et le club de voltige Top gun, avec notamment, la pré- Éric Masfrand et Loïc Ginestes ont tous deux obtenu leur diplôme de pâtissier-chocolatier au lycée NotreDame du Roc à La Roche, en 2007. À la fin de leurs études, ils avaient déjà le souhait de créer ensemble leur entreprise. Ils ont suivi des chemins différents et se sont retrouvés début 2012, en Norvège, à Oslo, chez le maître chocolatier Pascal Dupuy. Forts de leurs expériences, ils sont rentrés fin 2012 pour préparer leur projet d’installation en lieu et place du magasin de prêt-à-porter Séduction, 12, rue Jean-Jaurès. « Nous avons créé notre laboratoire aux nouvelles normes alimentaires où nous avons commencé à travailler, début juillet, pour la création de la gamme de produits à proposer à la clientèle, fabriqués avec des matières premières sélectionnées. » Leurs spécialités sont, entre autres, le bouquet de fleurs en chocolat, le frisson, gâteau au chocolat et à la menthe fraîche, les macarons… Niva, responsable du magasin, s’occupe également du rayon épicerie fine avec pralinés maison, gousses de vanille en direct de Madagascar Le Stampe, datant de 1936, fait partie des avions d’exception qui seront exposés samedi et dimanche. sence du champion de France Olivier Masurel. Le hangar abritera une exposition sur Réné Couzinet, ainsi que des vestiges de vieux avions. Des baptêmes de l’air seront proposés gratuitement par la société Lexus. Samedi 20 et dimanche 21 septembre, 9 h à 18 h, portes ouvertes à l’aérodrome René-Couzinet, les Ajoncs. Gratuit. Tél. 06 03 45 10 79 ou [email protected]. Éric Masfrand, Loïc Ginestes, pâtissiers chocolatiers, Niva, responsable du magasin, présentent leur spécialité, le bouquet de fleurs en chocolat. et petit matériel de cuisine. Ils proposent « l’atelier sucré » pour dispenser des cours de deux heures, pour six personnes, les mercredis et samedis après-midi. Ouverture tous les jours, de 9 h 30 à 19 h, et le dimanche, de 9 h à 13 h. Site : www.larbreasucre. fr pour commander et réserver les cours. Tél. 09 81 18 32 51. Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20 Courriel : [email protected] Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66 La Roche-sur-Yon « L’attractivité, c’est aussi limiter les voitures » Débat. Le conseil municipal a accordé une heure de stationnement gratuite par jour. L’économiste Frédéric Héran met en garde contre ces mesures qui facilitent le retour des voitures en ville. Ouest-France 27-28 septembre 2014 Météores fait bouger la ville ce week-end Démonstrations hip-hop, shows d’artistes… Encore beaucoup d’événements avant que le festival ne touche à sa fin. Entretien Frédéric Héran, économiste des transports. Il est l’auteur de l’ouvrage Le retour de la bicyclette, paru en mai. La Ville vient d’accorder une heure de stationnement gratuite par jour. D’autres mesures, facilitant la circulation, ont vu le jour. Que signifient ces changements ? Ils sont liés à la nouvelle majorité. Ce n’est pas une règle absolue, mais dans l’ensemble, la droite est plus pro voiture que la gauche. Pour la simple et bonne raison qu’elle est davantage liée au milieu commerçant et industriel. Luc Bouard a donné satisfaction aux commerçants. Ces derniers revendiquaient une telle mesure, nécessaire à leurs yeux pour soutenir l’activité commerciale du centre-ville… Oui, et malheureusement, les commerçants en France connaissent très mal les liens entre le commerce et les modes de déplacement. Ils se basent sur un concept, venu tout droit des États-Unis, dans les années 1950 : « No parking, no business ». Sans stationnement, les affaires ne marchent pas. Les commerçants ont été formatés par ce slogan et l’appliquent bêtement à la lettre. « L’automobiliste est un consommateur volage » Certaines enquêtes, dont la vôtre, montrent que les automobilistes ne sont pas les meilleurs consommateurs. Expliquez-nous. L’automobiliste est un consommateur volage. Il zappe d’un commerce à l’autre, va directement dans la boutique concernée. Un petit coup de voiture et hop, il se rend dans l’hypermarché d’à côté. Pour Frédéric Héran, l’automobiliste « est un consommateur volage ». S’il entre facilement dans le centre-ville, il « peut aussi en partir plus rapidement ». C’est vrai, sur le coup, il dépense davantage qu’un piéton pour rentabiliser son déplacement. Un bon client ! Mais si l’on regarde de plus près, la réalité est plus nuancée. Sur sept jours, l’automobiliste dépense en moyenne 87 % de moins que le piéton. Comme la portée de déplacement des piétons et cyclistes est réduite, ils viennent plus régulièrement. Ils sont fidèles. C’est donc eux qu’il faut choyer et non l’automobiliste avec ses places de stationnement coûteuses. Rien n’est fait pour les piétons. Quel dommage ! Faciliter la voiture, n’est-ce pas pour limiter la tentation d’aller dans les centres commerciaux en périphérie ? Si on facilite l’accès au centre-ville en voiture, on facilite aussi la fuite des habitants du centre vers les périphéries. Ça marche dans les deux sens. C’est ça que ne comprennent pas les commerçants. Si les gens peuvent facilement stationner la voiture devant chez eux, en ville, ils la prendront pour aller faire leurs courses dans les centres commerciaux. C’est la facilité. Il y a un effet pervers ? L’effet pervers, c’est exactement ça. On attire les voitures alors qu’en réalité, il faut les limiter. Sinon, le pouvoir d’achat fuira le centre-ville. Peu Expo-vente chiots Par cette politique de stationnement, l’actuelle municipalité vise justement le renforcement de l’attractivité du centre ! Est-ce suffisant ? L’attractivité ne se résout pas à la politique de stationnement. L’attractivité, c’est aussi le plaisir de déambuler dans les rues, d’avoir des espaces publics de qualité, pas de bruit, de pollution. C’est aussi pouvoir laisser les enfants courir sur le trottoir sans être obligés de les tenir. Ça, c’est de l’attractivité. Et ça nécessite de limiter les voitures. La Roche est une ville typiquement adaptée à l’échelle du vélo. Il faut arrêter de raisonner comme dans les années 80. En quoi La Roche est adaptée à la pratique du vélo ? C’est une ville qui a encore la chance tatoués, vaccinés contrôlés par un vétérinaire garantie légale LA NOUVELLE Les Vendéens sont relativement attachés à leurs voitures. Comment trouver un juste équilibre ? C’est une question de génération, mais aussi de milieu social. Ceux qui ont accédé récemment, il y a 20 ans environ, à la voiture, se déchoient de se remettre à la marche ou au vélo. D’autres, plus embourgeoisés, ont toujours roulé en voiture et ne changeront pas non plus. En revanche, il faut anticiper et réussir à faire une part aux modes doux, à ceux qui ne peuvent accéder à la voiture. L’enjeu est économique pour les gens mais aussi pour les villes. Les aménagements cyclables et piétonniers sont bien moins coûteux que ceux des automobiles. Mathilde LECLERC. Nouvelle adresse ! RÉCOLTE de POMMES est arrivée ! physique et administrative Pour éviter tous frais de parking, gardiennage, fourrière, panne sur route... enlèvement gratuit de votre véhicule pour destruction pour La Roche-sur-Yon et couronne yonnaise. Pour les distances supérieures, nous contacter. Grand choix de pièces détachées occasions toutes marques. Achat et ventes véhicules accidentés et occasions caractéristiques, traçabilité et dépollution gratuite de véhicules Les VERGERS de VENDEE vous accueillent à LA ROCHE-SUR-YON Facilités de paiement avec carte CB + RIB Ma Campagne - LA ROCHE S/YON - Route des Sables 18, rue Henri-Aucher (près de la cave V&B) 02 51 62 06 51 ENLÈVEMENT de VÉHICULES DESTRUCTION En direct de nos vergers : Gala, Elstar, Reine des Reinettes… Agrément : P8-85-0022-D de compagnie, de garde, de chasse « Arrêtons de raisonner comme dans les années 80 » de ne pas être trop étalée. Le jour où le prix du carburant explosera, tout le monde dira : « Comment ça, on n’a pas une politique plus forte pour les vélos ? On ne pense qu’à la voiture ! » Typiquement, La Roche-sur-Yon devrait être entièrement cyclable. On peut la comparer à Lorient en superficie. Lorient a tout mis en zone 30, sauf les grands axes. C’est un modèle que devrait suivre La Roche-surYon. Votre service Automobiles Samedi 27 septembre de importe l’étiquette politique de la Ville d’ailleurs. Il y a des maires de droite qui comprennent la nécessité de rendre le centre-ville attractif. CASS’AUTO DANIEL PAPIN www.cass-auto.com Zone du Séjour 120, rue du Séjour - Route de Nantes LE POIRÉ/VIE • 02 51 34 10 59 N’hésitez pas à nous contacter pour une offre d’achat ! Jusqu’au 11 octobre PROMOTION Stores bannes - Menuiseries PVC Crédit d’impôts* Affaires à faire Festival Les fidèles Cible indéniable de ce festival, les jeunes auront, ce samedi, les outils pour passer de l’imagination à la création. Au 14Bis, dès 10 h 30, le « Focus initiative jeunes » permet aux jeunes porteurs de projets de rencontrer ceux qui se sont déjà lancés. Fidèle également : la battle sonore, animée par la radio Graffiti, au Fuzz’Yon. L’occasion rêvée de faire vibrer le public, seul juge ce samedi soir, à 20 h 15. L’incontournable et traditionnel marché des créateurs « Art and Craft » investit le centre-ville dimanche matin, place Napoléon. Un temps numérique Le week-end du jeu vidéo, à l’initiative de l’association Frag’n Fun, se tiendra à la salle des fêtes du Bourgsous-La Roche. Un tournoi Fifa14 sur PS 3 est organisé ce samedi, à 14 h. Nouveauté : une soirée Zumba, samedi, à partir de 20 h. L’atout « hip-hop » Au fond du square Bayard, les riders d’Urbain Connexion proposent un L’histoire Appelons-la Zora. Elle vient de sortir de l’hôpital psy, où elle était en soin après une tentative de suicide. Elle a rejoint son fils d’une dizaine d’années et son époux, livrés à euxmêmes, dormant dans les rues yonnaises ou dans une voiture. Cette famille est tchétchène. Elle est arrivée en France en 2010. En Languedoc-Roussillon, où elle espérait trouver asile. Demande refusée. Avec un couperet à la mi-janvier 2014 : quitter le territoire français. Le couple s’exécute. Le mari migre vers l’Allemagne. Zora retourne en Tchétchénie, où toute sa famille a été décimée. Victime de violences, elle perd l’enfant qu’elle attendait. Elle rejoint alors son époux en mars dernier. Ils sont sous le coup du règlement Dublin 2, qui prévoit que la demande d’asile doit se faire dans le pays d’arrivée. Ils sont donc expulsés d’Allemagne le 13 août, vers la France. À Roissy, trois policiers les attendent et leur stipulent qu’ils ont trente jours pour quitter le territoire. Signé du préfet de Seine-Saint-Denis, l’arrêté ignore l’existence de l’enfant. La Cimade s’occupe du dossier de Automne L’entretien de votre lon Présent au Sa Habitat and Co * Selon la législation en vigueur ZA 3 allée des Pénières - FALLERON Z.I. La France (voie rapide La Roche /Aizenay) 02 51 34 84 24 MOUTIERS-LES-MAUXFAITS www.deco-styl-vendee.com Z.A. route de La Roche-sur-Yon Annonceurs, cette rubrique vous intéresse, contactez Precom au 0 820 856 212 (0.12€/mn) Lire aussi en page 9 la famille arrivée en Vendée. « Le 115, géré par l’association Passerelles, ne peut les prendre en charge », regrette Bernard Bulteau. La cause ? L’obligation de quitter le territoire français. La Cimade a fait un recours. Mais la réponse, l’association d’entraide le sait, arrivera tard quand il s’agit d’une urgence. Situation administrative bloquée Selon ses dires, la famille a fait une demande humanitaire exceptionnelle au préfet de Vendée, en date du 11 septembre. Demande attestée par une personne accompagnante de la Cimade. « Si nous retournons en Tchétchénie, c’est la mort assurée. Nous sommes venus en France avec grande espérance, car mon mari, alors policier dans les services spéciaux, avait aidé à la libération de l’otage français Brice Fleutiaux en 2000. » Les regards sont tristes, fatigués, désespérés. Ils ressemblent à ceux d’autres familles, dans l’impasse. Selon la Cimade, sept familles migrantes avec enfants dormaient dans la rue ces derniers jours, en Vendée. Loïc TISSOT. 72€ À PARTIR DE sépulture Hall B Stand 25 N° Hab. 96 85 058 Devis, conseils & accompagnement gratuits 02 51 93 19 33 www.bms-fal.com VENANSAULT Moments musicaux Samedi soir, 22 h 30, le groupe poprock Beaver on the water, s’invite au bar le Highlander. Le point final du festival sera donné par le célèbre Asgeir. Sa voix frissonnante résonnera dans la salle du manège, dimanche à 18 h 30. Elle a l’obligation de quitter le territoire français. Selon ses dires, elle a émis une demande humanitaire exceptionnelle au préfet. d’ Vend. 3, sam. 4 et dim. 5 octobre L’incontournable Block Party Dès 14 h, dimanche, la block party sera animée par Sidney, animateur de l’émission culte HIP HOP. Les cultures urbaines - battle de breakdance, démos et performances de skate, BMX et de graff, parkour day avec démonstrations de traceurs - investissent la place Napoléon. Une famille tchétchène dans le désarroi du 22 septembre au 13 octobre et toujours volets, portes de garages, portails et clôtures après-midi skateboard et de flows hip-hop. Ouverture des inscriptions, samedi, à 13 h pour un début des qualifications à 14 h. La fontaine du square Bayard sera le lieu d’expression, samedi, à 20 h 30, des jeunes danseurs du projet « Les eaux Nocturnes » de la compagnie S’poart. OLONNE-SUR-MER 71, AVENUE CHARLES-DE GAULLE LA ROCHE-SUR-YON 36, RUE GUTENBERG CHALLANS 5, RUE DE SAINT-JEAN-DE-MONTS SOULLANS ROUTE DE CHALLANS ST-JEAN-DE-MONTS 37, RUE DE CHALLANS LES LUCS-SUR-BOULOGNE ROND-POINT DE LA VENDÉE ST-GILLES-CROIX-DE-VIE 66, QUAI DE LA RÉPUBLIQUE TTC 6 passages sur l’année 02 51 23 86 86 Vendée Ils sont les derniers confidents avant la mort À l’heure où les questions sur la fin de vie, avec le cas Lambert, ravivent le débat, deux bénévoles de Jalmalv racontent comment ils aident les personnes à vivre cette période dans la dignité. Rencontre C’est souvent après la mort brutale d’un proche, et l’absence de préparation, que les bénévoles frappent à la porte de l’association Jalmalv (1). Michel est de ceux-là. En accompagnant les personnes en fin de vie, des inconnus, il a pu faire son deuil. Le sujet n’est pas « sexy », il en convient. Aux repas entre copains, il est vite éludé. Tabou d’une société qui veut occulter la maladie et la mort. Pourtant, lui et Claude, le président de l’association arrivé en 2011, découvrent, dans l’accompagnement auprès des malades, « une dimension subtile de l’être humain ». Quand le bénévole arrive au chevet d’un malade, « c’est sur la pointe des pieds ». Il pose un regard de compassion, marque sa présence. « On n’apporte pas une solution, seulement une présence et une écoute », raconte Michel. À la hauteur du malade Souvent, l’écoute déclenche l’inattendu chez le malade, « ouvre une fenêtre ». Michel se souvient d’une visite dans l’urgence, « l’agonie du malade avait commencé. » Alors dans le coma, la femme en fin de vie se débattait, hurlait. Le personnel médical se trouvait dépourvu. « Je me suis assis auprès d’elle, sans savoir si elle percevait ma présence », se remémore le retraité. Soudainement, elle est sortie de son coma et a regardé Michel droit dans les yeux : « Merci d’être là, donnez-moi la main. » Sa parole était imprévisible, presque inespérée. Elle est décédée « apaisée ». Avant d’aller auprès des malades, Didier et Michel accompagnent des personnes en fin de vie au nom de l’association Jalmalv. les bénévoles participent à des séances de sensibilisation, rencontrent un psychologue puis bénéficient d’environ 35 heures de formation. Rien n’est fait à la légère. « Plusieurs abandonnent ou ne sont pas gardés. Il faut voir si la personne peut tenir le coup… pour la protéger », justifie Michel. La capacité à subir de plein fouet les interrogations, détresses ou même confidences du malade, s’acquiert au fil du temps, se forge par les rencontres. « Il faut être humble, se placer à la hauteur du malade pour que l’accompagnement ait un sens. Sinon, on risque des dérapages », raconte Une rentrée bien informée Claude, qui parle d’une nécessaire « empreinte humaniste ». À la sortie d’une, deux, trois voire quatre visites dans l’après-midi, « les batteries sont déchargées ». L’écoute puise de l’énergie. Mais elle apporte, aussi, une grande richesse. « C’est un moment de tension spirituelle dont se dégage une sorte de poésie », magnifie Michel. Avant de marquer le point final de leur vie, beaucoup se confient et recherchent une épaule neutre, anonyme. Là, un contact fort s’établit entre l’aidant et l’aidé. « Cette richesse est enfouie dans la vulnérabilité du malade », poursuit-il. Des « Merci » s’échangent souvent dans un dernier souffle. Au quotidien, les accompagnants en sortent grandis. La mort ne fait pas d’eux « des gens tristes », au contraire, « elle nous apprend à trouver la dignité des gens au-delà des apparences ». Mathilde LECLERC. Huit équipes Jalmalv interviennent dans le département. Pour les rejoindre : contacter le 02 51 36 10 26. (1) Jalmav, Jusqu’à la mort, accompagner la vie. Abonnez-vous pour u’à Jusq -71 € n an * sur u 25€80/mois au lieu de 31€80 • Lisez Ouest-France sur papier, ordinateur, tablette et smartphone. • Accédez à votre journal 24h/24 et 7j/7 où que vous soyez. • Recevez votre édition locale dans votre boîte aux lettres avant 7h30 tous les jours, et une édition de votre choix sur vos supports numériques dès 5h du matin. Pour bénéficier de cette offre, c’est très simple ! PLUS RAPIDE : connectez-vous sur abo.ouest-france.fr * Voir conditions commerciales détaillées sur abo.ouest-france.fr. L’accès au journal numérique débute à réception du mail d’activation. La livraison du journal à domicile débute dans un délai de 15 jours maximum à compter de la date d’enregistrement de l’abonnement. Tarif indicatif pouvant varier selon le nombre de journaux papier effectivement livrés et/ou le tarif public en vigueur, intégrant l’accès à la version numérique. ou appelez au 02 99 32 66 66 (prix d’un appel local) du lundi au vendredi de 8h à 18h et le samedi de 8h à 12h30 PROMOTION : S131OPOR - S001OPOR / 1DAPJO0914 * Ouest-France Jeudi 14 août 2014 La Roche-sur-Yon « Voilà, à 50 ans je vais me retrouver sans boulot » Journal de bord d’un « Fagor ». Pendant plusieurs mois, Pierre-Marie Rousseau a tenu son carnet de bord. Dernière chronique aujourd’hui de ce salarié de FagorBrandt depuis plus de 20 ans. Pensez-y ! Le film Hugo Cabret projeté ce soir 12 juillet, la merde du chat sous le tapis « Peut-être vais-je décevoir les salariés en place, mais je ne crois pas à ce projet de La Roche. Y retourner est pour moi devenu impensable. On ne descend pas d’une ambulance pour monter dans un corbillard. Je crois plus en la réussite de Variances. Je peux me tromper et d’ailleurs je leur souhaite. Quant au groupe qui s’appelle désormais Brandt, je ne serais pas étonné qu’on en entende parler d’ici peu. Si M. Rebrab est un véritable industriel, il ne va pas tarder à découvrir la merde du chat caché sous le tapis. Pas tout de suite bien sûr, puisqu’il a bénéficié des aides de l’État alors il a des gages à rendre, mais ça viendra. » Témoignage Pierre-Marie Rousseau, 50 ans, 21 années d’ancienneté. Marié, ce salarié yonnais est père de quatre enfants, âgés de 9 à 14 ans. Il a été délégué syndical, chez Sud-Solidaires, et est toujours conseiller de salarié. 18 juin, plus qu’à attendre « Les journées sont longues. J’ai toujours des contacts avec des collègues qui me donnent des nouvelles ou passent me voir. C’est sympa. Heureusement il y a les voisins, ça casse un peu l’ennui quotidien. Je suis convoqué le 18 juin chez l’inspecteur pour son enquête. C’est quelqu’un de très à l’écoute. C’est lui qui décidera de mon sort ainsi que de celui de mes collègues. Quoi qu’il décide, je le remercie. Sa décision arrivera pour début août. Plus qu’à attendre… » 4 juillet, je suis sidéré ! « À la lecture du journal du conseil général, je suis sidéré et presque mort de rire. Pour nous présenter les reprises comme réussies, ils ont mis en photo M. Rebrab, M. Boudard et, bien évidemment, M. Retailleau. Ils se pâment devant un sèche-linge. Normal, me direz-vous, sauf que ce sèche-linge est un prototype de type pompe à chaleur, projet qui ne verra jamais le jour ! » « Quant au groupe qui s’appelle désormais Brandt, je ne serais pas étonné qu’on en entende parler d’ici peu. Si M. Rebrab est un véritable industriel, il ne va pas tarder à découvrir la merde du chat caché sous le tapis. » 9 juillet, je craque « En parlant de communication, l’article sur la nouvelle CGT S20 dans le Pays Yonnais du 9 juillet m’a définitivement mis hors de moi. Venir dire que, maintenant, c’est mieux qu’avant, que c’est plus détendu ? Et puis, dire qu’ils sont face à une direction intelligente, c’est le pompon ! Ce sont les mêmes qui étaient aux commandes avant le désastre et, comme par miracle, on leur trouve désormais toutes les qualités. Je m’étais toujours gardé de critiquer à outrance les élus mais là, je craque. Qu’on ne vienne pas nous dire que l’issue est un succès. C’est un échec, même si, j’en conviens, cela aurait pu être pire. Voilà, à plus de 50 ans je vais me retrouver sans 6 novembre. La branche française de FagorBrandt dépose le bilan. C’est une première déflagration. L’entreprise, qui a compté jusqu’à 2 000 salariés en Vendée, emploie encore 440 personnes locales. En France, elle compte 1 800 salariés répartis sur six sites. C’est aussi le dernier fabricant d’électroménager en France. 14 novembre. Première manifestation de soutien aux salariés, qui réunit 800 personnes. 25 novembre. L’État et les banques viennent au chevet du fabricant d’électroménager. Ils facilitent le paiement des fournisseurs pour favoriser une reprise de la production fin décembre. 22 janvier 2014. Fin du dépôt des offres de reprise. Les sites vendéens n’en font pas partie. C’est la douche froide pour les salariés. 13 février. Le tribunal de Nanterre reporte sa décision finale. Elle sera ajournée encore trois fois. 17 juillet, cette entreprise que j’ai tant aimée « Je ressens un sentiment de gâchis énorme, cette entreprise que j’ai tant aimée, je me surprends à ne plus pouvoir la supporter. Il me restera, comme à beaucoup d’autres, des souvenirs inoubliables. J’y ai vécu des moments fantastiques avec des collègues qui ne l’étaient pas moins. J’ai un immense respect pour tous les salariés qui ont fait vivre cette entreprise, mais que d’autres ont fait mourir. À tous ceux-là, anciens, ouvriers, techniciens, certains cadres, je veux leur dire, vous pouvez être fiers. Respect mesdames, messieurs. Définitivement. » DR boulot. 50 ans, c’est la jeunesse de la vieillesse disait Victor Hugo. » Cette année, le cinéma Le Concorde s’est associé à la maison de quartier du Bourg et propose de (re) découvrir le film Hugo Cabret, réalisé par Martin Scorsese. La projection, prévue en plein air, pourrait être déplacée selon la météo. Mêlant décors réalistes du Paris des années 30 et inventions fantastiques, le film retrace l’histoire du jeune Hugo. L’orphelin de 12 ans vit dans une gare. Son passé est un mystère et son destin une énigme… Ce soir, à partir de 22 h. Parc Willy-Brandt, à La Roche-sur-Yon (maison de quartier du Bourg en cas de mauvais temps). Gratuit. Renseignements au 02 51 36 35 14. Aubigny Les vacanciers accueillis par la municipalité Propos recueillis par Philippe ECALLE. Repères 9 octobre 2013. Chez FagorBrandt, les chaînes de production sont à l’arrêt. Les fournisseurs ne sont plus payés et refusent de livrer les usines. Début du chômage partiel. 16 octobre. Le groupe espagnol se déclare en précessation de paiement. Il a besoin de 170 millions d’euros pour relancer la production. 24 octobre. Mondragon, la maison mère, refuse d’injecter de l’argent frais. Les jours de Fagor sont comptés. 14 mars. Ça bloque. L’Espagne refuse de vendre les marques au principal repreneur, le groupe algérien Cevital. 9 avril. S20 Industrie et Variances Technologie ont déposé des offres pour les sites vendéens. Ils sauveraient les usines, mais supprimeraient la moitié des postes. 15 avril. Le tribunal de commerce confirme le plan de reprises. S20 Industrie reprend le site yonnais, Variances Technologie, celui d’Aizenay. « L’été, la Anita élue et militante n’est plus la même » Souvenirs d’été. Chaque semaine, une personnalité de la vie locale revient sur les étés de sa vie. La communiste, Anita Charrieau, conseillère municipale, s’offrira un break intellectuel cet été. L’été de mon enfance C’est depuis sa maison yonnaise, celle de ses parents, que la communiste Anita Charrieau ouvre la fenêtre sur son passé. Petite dernière d’une fratrie de trois, la conseillère municipale, élue de l’opposition, était « une enfant solitaire ». Habituée à voir son père, militant communiste, entre deux coups de vent, la jeune fille profitait l’été « d’un moment de retrouvailles en famille ». L’ennui, elle n’a jamais vraiment connu. Son père avait acheté une maison à retaper au Champ-SaintPère. « J’y ai passé une grande partie de mes étés avant l’adolescence, raconte-t-elle. C’était un mélange de travail, entre construction de murs et peinture, et de vacances. » Situé non loin de là, le lieu de vacances ne provoquait pas un « grand dépaysement ». Mais c’était « une vie à la campagne où on trouvait tous notre compte ». Les cousins venaient également les rejoindre. L’été entre amis « Cumuler les CDD pendant vingtcinq ans » a amoindri les perspectives de vacances. Mais un grave accident et le coma qui s’en suit provoquent en elle un déclic. « Je me suis dit que j’avais aussi le droit d’exister, le droit de profiter », témoignet-elle. Deux ans après, à 30 ans, elle s’échappe quelques jours « pour la première fois ». Et réalise, en 1991, « le plus marquant voyage de ma vie ». Partie dans les Vosges, elle file vers le grand inconnu. Avec une amie, elle loge dans une ferme-auberge et profite des paysages monta- L’accueil s’est déroulé dans le cadre champêtre du camping Campilô. Comme elle le fait chaque année, la municipalité a organisé une réception d’accueil des vacanciers. Cette année, la rencontre s’est déroulée au camping Campilô, à l’Auroire. Environ 80 personnes étaient présentes. Pour animer cette réception, la municipalité a fait appel au groupe folklorique les Noçurs dos Umias, de Chaillé-sous-les-Ormeaux. À la suite des démonstrations de danses traditionnelles vendéennes, les vacanciers étaient invités à entrer à leur tour dans la danse. Après avoir souhaité la bienvenue à tous, le maire, Jany Guéret, a présenté rapidement la commune, son musée des Records, ses commerces et ses artisans, ainsi que la communauté d’agglomération. Sylviane Bulteau, députée et conseillère générale, a remercié les vacanciers pour leur choix de la Vendée. Elle a rappelé que le département ne se limitait pas à la côte et que l’intérieur des terres recelait de nombreuses richesses à découvrir. Des entrées gratuites dans tous les lieux touristiques de la communauté d’agglomération ainsi que des réductions dans certains commerces locaux ont été distribués aux vacanciers présents. La brioche et le verre de l’amitié ont clos cette sympathique manifestation. Landeronde ‡Naissance Rebecka Launé, 4, rue des Chênes, au centre hospitalier des Oudairies, route de Cholet, La Roche-sur-Yon. Thorigny Course automobile : derniers préparatifs avant le 31 août Les vacances d’Anita Charrieau, enfant (au centre sur la photo) : « Une vie à la campagne où on trouvait tous notre compte. » gneux. « Ces vacances, je leur dois beaucoup. Elles m’ont remise sur pieds après l’accident », reconnaîtelle aujourd’hui. Depuis, trois voyages, tout au plus, ont marqué ses étés. Elle préfère bien davantage « redécouvrir sa maison » et profiter d’inviter ses amis plutôt que de déserter. L’été en famille Sa vie de femme indépendante et militante a parfois pris le dessus, sans que son désir d’enfant puisse se concrétiser. À son grand dam. Ses souvenirs en famille, il faut ainsi remonter le temps pour les piocher dans les années 1960. Celles de son enfance à la maison familiale. Ils s’arrêtent à l’aube des années 2000. « Mes parents, mon frère et ma sœur sont décédés ces annéeslà », explique Anita Charrieau. Les souvenirs d’enfance deviennent heureux, mais douloureux. « Je ne peux plus retourner dans cette maison, même si ça a été un déchirement de la vendre », raconte-t-elle. L’été au travail Il faut faire un bond en arrière. La fonctionnaire à l’Inspection du travail n’était alors qu’une jeune adulte, recrutée comme économe dans une colonie de vacances. À 19 ans, elle avait en main la « gestion des comptes pour une vingtaine de gamins ». L’esprit vacances donnait un air agréable aux journées de travail. « J’ai beaucoup grandi cet été-là, se souvient-elle. J’ai pu prendre réellement mon autonomie et prouver que j’étais capable. » Et cet été ? Après de longs mois de campagne municipale, Anita Charrieau devrait particulièrement savourer son été. Une « parenthèse politique » méritée et assumée. « Je vais arrêter de faire travailler ma tête et plutôt faire travailler mes bras », sourit-elle. Au programme : rénovation de la cabane du jardin, peinture, lecture et des repas entre amis. Le combat politique et l’engagement pour les autres est mis de côté pour satisfaire pleinement, le temps d’un été, ses propres envies. Elle ajoute même : « La Anita travailleuse, élue et militante de l’année, n’est plus la même l’été. C’est une autre Anita, au repos. » Mathilde LECLERC. Jeudi prochain, Karen, la danseuse de Sula Bula Les bénévoles ont pris une pause pour prendre la pose, un moment de répit pendant un nettoyage intense du terrain. Les bénévoles du Vendée sport auto, Bocage sport auto et Thorigny sport auto étaient à pied d’œuvre, samedi matin, pour préparer la course-poursuite qui aura lieu, cette année, le dimanche 31 août. Après un important travail de débroussaillage réalisé par la commune, les bénévoles ont terminé par le nettoyage des postes de commissaires et l’aménagement complet du site. Les modifications apportées l’an dernier, aussi bien sur la piste que pour la zone spectateurs, ont été ap- préciées de tous. Cette année, l’épreuve de Thorigny sera la finale du championnat de Vendée Ufolep (fédération sportive multisports de France) de poursuite sur terre. En plus des pilotes vendéens, de nombreux pilotes des départements limitrophes sont déjà inscrits. Dimanche 31 août, début des épreuves à 9 h, par les essais chronométrés, puis, à 11 h, début de la 1er manche. 16 h 30, début des finales.
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