La Roche-sur-Yon - Mathilde leclerc

Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare
Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20
Courriel : [email protected]
Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66
La Roche-sur-Yon
Écosse : « Un pincement au cœur sans les Anglais »
Ce jeudi, les Écossais se prononceront sur l’indépendance de leur pays. Margaret et René Drapeau, couple
franco-écossais, suivent le scrutin en direct. Les patrons du Marie Stuart posent un regard sur la situation.
Margaret et René Drapeau, patrons
de l’hôtel-restaurant le Marie Stuart.
Aujourd’hui, les Écossais
votent pour ou contre leur
indépendance. Installés à La
Roche-sur-Yon depuis 1965,
comment vivez-vous ces
événements à distance ?
Margaret : « Je crois, qu’au fond de
moi, j’attendais cette manifestation
d’indépendance. Elle devait arriver
car les Écossais sont des féroces,
des battants. Ils ont besoin de montrer qu’ils sont là et qu’ils n’ont pas
peur des Anglais. Je me demande
même pourquoi cela n’est pas arrivé
avant. Pour autant, je ne pense pas
qu’il faille se séparer des Anglais. Le
« No » va l’emporter, j’en suis sûre… »
René : « Les deux parties sont quand
même au coude-à-coude. On observe les positions prises dans les
médias par les politiques. Ils tremblent. Cameron multiplie ses plaidoyers en faveur du maintien de
l’Écosse dans le Royaume-Uni. »
Margaret : « Oui, on suit cela à la télévision dès que possible. BBC News
parle de l’Écosse non-stop. Je crois
que les Anglais ont vraiment peur… »
Êtes-vous pour l’indépendance ?
René : « Oh my god… Faire un
choix ? Je dis souvent « Comme mon
épouse ! » (rires). Plus sérieusement,
je ne pense pas que l’Écosse, séparée du reste de la Grande-Bretagne,
pourra conserver son rayonnement
actuel. Les insatisfaits pensent qu’ils
pourront négocier de nouveaux traités, rééquilibrer les choses. Je n’en
suis pas sûr. »
Margaret : « On vit bien avec les Anglais. Être ensemble ne nous empêche pas de garder notre âme
Dans leur hôtel-restaurant Marie Stuart, en face de la gare à La Roche, Margaret et René Drapeau font honneur
à tout ce qui rappelle l’Écosse.
écossaise. Les Anglais le savent,
l’Écosse a de sérieux atouts pour
eux. Et vice-versa. Qu’est ce qu’on
y gagnerait à se séparer ? Les Écossais sont bien contents d’avoir la livre
sterling, le système social et plein
d’autres choses.
Et puis, j’aurais un pincement au
cœur sans les Anglais… Et la Reine
Élisabeth II, viendra-t-elle toujours en
Écosse ? J’ai des souvenirs d’elle,
lorsque j’ai travaillé en Écosse avant
d’arriver en France. »
Si Margaret est une écossaise
convaincue, René, vous semblez
moins confiant ?
René : « C’est difficile d’avoir une opinion tranchée. D’une génération à
l’autre, d’une profession à l’autre, les
positions varient. Même en pesant
les « pour » et les « contre ». Je crois
que les Écossais, eux-mêmes, n’ont
pas tous les tenants et les aboutissants sur l’impact que pourrait avoir
une séparation. »
Les Britanniques font souvent
halte dans votre demeure. La
question de l’indépendance
s’impose-t-elle au centre des
discussions ?
Margaret : « Étonnamment, non.
C’est plutôt les « frenchies » qui nous
en parlent. Les Écossais, très peu.
C’est dû à la poussée médiatique,
que je regrette d’ailleurs. On a l’impression qu’Écossais et Anglais sont
brigués les uns contre les autres. Ce
n’est pas comme ça du tout. Il y a
La Roche-sur-Yon en bref
Carnet
Pôle culturel : une réunion publique sur les travaux
Naissances
Centre hospitalier des Oudairies.
Alexis Degaugue, 104, avenue Léonard-de-Vinci, La Roche-sur-Yon ;
Cloé Guilbaud, la Croisée-blanche,
Chauché ; Louise Delahaigue, 20,
rue Jacqueline-Auriol, Les Lucs-surBoulogne.
Clinique Saint-Charles. Gaspard
La construction du Pôle culturel
commencera début octobre par des
travaux de terrassement. Implanté
sur l’îlot de l’ancienne gendarmerie,
boulevard Briand, à l’angle des rues
Allende et Chanzy, le bâtiment réunira le Conservatoire, l’École d’art et un
espace d’exposition du musée, dédié à l’art contemporain.
Pour permettre aux riverains et futurs utilisateurs de se renseigner sur
le déroulement du chantier, la Ville
organise une réunion publique le lundi 22 septembre, à 20 h, à la mairie.
Pendant les travaux, avant l’ouverture
du pôle à l’automne 2016, la partie
de la rue de Verdun comprise entre
le boulevard Briand et la rue Chanzy
sera ainsi mise à double sens.
Le parking Chanzy, aménagé provisoirement sur le site, est accessible
gratuitement du 15 au 30 septembre,
avant sa fermeture le 1er octobre.
D’une superficie de 6 000 m², l’édifice, conçu par l’architecte Daniel Rubin, vise à offrir de meilleures conditions d’accueil des pratiques artistiques.
Infolocale
Vie quotidienne
Santé environnement
Airpur 85 communique.
Risque allergique de la semaine à venir : 3/5, en l’absence de pluie. Comptage des
pollens du 8 au 14 septembre
en grains/m3 d’air : urticacées
103 ; graminées : 41 ; mercuriale : 33 ; total 233 grains/m3.
La pollution majore les risques
: limiter les exercices en plein
air.
Centre hospitalier
départemental Vendée
Permanence jeudi 18 septembre, 14 h 30, espace des
usagers, site hospitalier des
Oudairies. Deux bénévoles associatifs se tiennent à l’écoute
des patients, de leur famille et
de leurs proches à l’occasion
d’une permanence d’accueil,
d’information, d’orientation et
de partage d’expérience. Associations présentes ce jour : Alcool Assistance et À tout cœur.
1,15 million d’Écossais constitue
la diaspora. Comme vous, ils
vivent à l’étranger et ne pourront
pas participer au référendum.
Est-ce frustrant ?
René : « Je trouve cela dommage
qu’ils ne puissent pas participer. Le
vote est réellement tronqué. Si ces
étrangers y avaient accès, la donne
changerait. »
Margaret : « C’est dommage, mais
même sans voter, je suis persuadée
que le « No » va gagner. Quoi qu’il
en soit, nous resterons Écossais. »
Agrément : P8-85-0022-D
CASS’AUTO
DANIEL PAPIN www.cass-auto.com
Zone du Séjour
120, rue du Séjour - Route de Nantes
LE POIRÉ/VIE • 02 51 34 10 59
Les Prud’hommes confortent les 66 salariés d’Impuls’Yon
qui avaient arrêté le travail après une double agression.
rité », exprimé par les chauffeurs et
amplifié par la deuxième agression.
« Bien qu’exercé de manière collective, le retrait ne s’est pas étendu
dans le temps, ont rappelé les juges.
Il n’a pas ainsi traduit l’expression
d’un mode de solidarité, s’apparentant à une forme de grève, comme
le prétend l’employeur. »
Dans son jugement, il réaffirme
« le sentiment de danger physique grave et imminent » et valide
le « bien fondé » du droit de retrait.
La compagnie yonnaise a donc été
condamnée à verser l’intégralité des
salaires aux 66 salariés, des sommes
comprises entre 100 € et 200 € selon
les plaignants. Elle a aussi condamné
l’entreprise à indemniser chaque salarié à hauteur de 200 €, afin de couvrir les frais de procédure. « Même si
on déplore d’avoir dû en arriver là,
il s’agit d’une vraie reconnaissance
de la démarche qu’ils avaient engagée », a déclaré Gilles Tesson, l’avocat des salariés.
J.-M. B.
Libération : un 70e anniversaire très discret
Le 17 septembre 1944, la ville était libérée. Une cérémonie s’est
déroulée hier, place François-Mitterand.
Mathilde LECLERC.
Les autorités présentes lors du dépôt des gerbes.
Turbelier Swannet, 8, rue des Peupliers, Fougeré ; André Riand, 1, rue
des Bouleaux, Le Poiré-sur-Vie.
Décès
Lucette Bonneau née Chauvet, 86
ans, Nesmy ; Françoise Vincent née
Jousseaume, 55 ans, La Roche-surYon ; Patrice Herbreteau, 58 ans,
Mouilleron-le-Captif.
ENLÈVEMENT
de VÉHICULES
DESTRUCTION
physique et administrative
Ouest-France à votre service
S’informer sur internet : www.ouest-france.fr Recevoir le journal avant
7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement.ouest-france.fr. Passer une
petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 ( 0,12 € TTC la minute),
paiement par carte bancaire. Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200
212 (0,12 € TTC/minute). Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel
local).
souvent une certaine méfiance naturelle, mais pas de mépris. »
Votre service Automobiles
Nouvelle adresse !
Bus : le droit de retrait « était » légitime
Le jugement rendu par le tribunal
des prud’hommes est sans appel. Le
droit de retrait exercé par 66 salariés
de la compagnie de bus Impuls’Yon
était « légitime ».
En février 2012, un chauffeur yonnais est menacé par deux individus,
armés d’un couteau et d’une bombe
lacrymogène. Quelques jours plus
tard, la ligne 3, qui dessert l’est de
la ville, subit une nouvelle agression.
Cette fois, un individu réclame la
caisse au chauffeur, sous la menace
d’un objet tranchant.
Après cette double agression, les
chauffeurs décideront de faire jouer
leur droit de retrait, c’est-à-dire arrêter
de travailler car confrontés à un danger grave ou imminent pour leur vie
ou leur santé. Une mesure contestée
par la direction de l’époque. Celle-ci
considérait la procédure injustifiée,
affirmant qu’elle devait s’effectuer
individuellement. Elle avait alors demandé des retenues sur les salaires.
Le tribunal des prud’hommes a reconnu « le réel sentiment d’insécu-
Entretien
Ouest-France
Jeudi 18 septembre 2014
Pour éviter tous frais de parking,
gardiennage, fourrière, panne sur route...
enlèvement gratuit de votre véhicule pour
destruction pour La Roche-sur-Yon et couronne
yonnaise.
Pour les distances supérieures, nous contacter.
Grand choix de pièces détachées
occasions toutes marques.
Achat et ventes véhicules accidentés et occasions caractéristiques, traçabilité et dépollution
gratuite de véhicules
N’hésitez pas à nous contacter pour une offre d’achat !
Le Chant des partisans résonne encore place François-Mitterand. Hier,
une cérémonie, plutôt expéditive, a
commémoré le 70e anniversaire de
la Libération de La Roche-sur-Yon.
Pourtant, l’expression « devoir de
mémoire » était sur toutes les lèvres.
Une soixantaine de personnes
s’étaient déplacées. À cela, il faut
ajouter les autorités présentes et les
portes drapeaux… Pas de discours,
ni de témoignages, tout juste cinq
gerbes déposées, une minute de silence et la Marseillaise pour ponctuer une cérémonie qui n’aura duré
quelques minutes !
Pourtant, il y a 70 ans, La Rochesur-Yon était libérée, après que les
Yonnais y aient cru une dizaine de
jours avant. En effet, le 7 septembre,
les drapeaux étaient déjà de sortie
pour fêter la victoire. Malheureusement, dans la matinée, le bruit des
bottes résonnait à nouveau. Une
colonne de 300 soldats allemands,
lourdement armés, faisait son retour en ville, tuant sur son passage
quelques partisans. Ce n’est que le
17 septembre 1944 que les Yonnais
furent enfin libres.
Hier, Abel et Germaine, eux, sont
venus. À 82 ans et 79 ans, ils auraient aimé voir plus de jeunes…
« C’est important d’être là… Il faut
souhaiter que cela ne reproduise
plus jamais », chuchote Abel, les
yeux humides.
« Chaque Yonnais doit être un
passeur de mémoire, a indiqué Philippe Porté, premier adjoint représentant le maire, retenu par d’autres
obligations. Ne pas oublier tous ces
gens qui se sont sacrifiés. » Pour
l’ancien maire socialiste de ville,
Pierre Regnault, « Mon père a fait la
guerre, c’est donc à nous de nous
en souvenir. »
Des mots partagés par les autorités présentes : le préfet, Jean-Benoît
Albertini ; la députée PS, Sylviane
Bulteau ; le conseiller régional PS,
Joël Soulard ; ou le conseiller général divers droite, Marcel Gauducheau, représentant le Département.
Mais en cette année de commémorations, pour jouer les passeurs de
mémoires, encore, aurait-il fallu qu’il
y ait des témoignages et surtout des
jeunes invités…
A.D.
Annoncez vos événements sur : www.infolocale.fr
Accueil limité exclusivement
aux dépôts de documents à
l’accueil de la CAF
Permanence jeudi 18 septembre, accueil Caf au siège,
109, boulevard Louis-Blanc.
L’accueil de la Caf est exclusivement limité aux dépôts de
documents. Les techniciens
se consacrent à la gestion des
dossiers et ne pourront recevoir en entretien personnalisé.
Possibilité de consulter votre
dossier et effectuer vos démarches en ligne sur le caf.fr.
Association crématiste de
Vendée
Permanence jeudi 18 septembre, 15 h 30 à 16 h 30, pôle
associatif, porte E, salle 34,
71, boulevard Aristide-Briand.
Renseignements sur la crémation, le devenir des cendres et
le respect dans la dignité des
volontés concernant les obsèques. Un membre du bureau
répond toute l’année, 24 h sur
24 aux appels téléphoniques
pour une assistance décès
ou renseignements. Possibilité de rendez-vous personnalisé sur demande. Contact :
02 51 36 29 69, [email protected]
Union nationale de familles
et amis de malades
psychiques
Permanence samedi 20 septembre, 10 h à 12 h, point d’accueil, hôpital G. Mazurelle, rue
Georges-Mazurelle. L’Unafam
accueille les familles et amis
de malades psychiques dans
un but d’entraide, de soutien et
pour rompre l’isolement, le 1er
mercredi (14 h 30 à 17 h 30)
et le 3e samedi (10 h à 12 h)
de chaque mois (hors congé
Noël et été) au local de l’Unafam. Ouvert aux adhérents
et non adhérents. Contact :
06 61 13 09 13.
Unpi85 - Chambre syndicale
départementale de la
propriété immobilière de la
Vendée
Permanence lundi 22, lundi
29 septembre, 9 h 30 à 12 h
et 14 h à 17 h 30, Unpi 85,
13, rue de Lorraine. Informer,
conseiller et défendre les propriétaires et les co-propriétaires de Vendée. L’UNPI85
reçoit sur rendez-vous les lundi après-midi. Nous sommes à
votre écoute pour tous vos problèmes. Contact au 02 51 62
74 71.
Un repas pour échanger sur
le sens de la vie
Lundi 22 septembre, 19 h 30,
maison du diocèse, 62, rue
du Maréchal-Joffre. Parcours
Alpha. Thème de cette nouvelle soirée : Pourquoi Jésus
est-il mort ? D’autres soirées
sur d’autres thèmes seront ensuite proposées, chaque lundi
soir jusqu’en décembre. Tarif :
libre participation. Contact :
02 51 37 60 43.
Associations
Association Sabê : shiatsu,
art du bien être
Atelier d’initiation au shiatsu.
Vendredi 19 septembre, 14 h,
maison de quartier du Bourg,
61, chemin de la Giraudière.
Premier atelier découverte gratuit. Pratique énergétique japonaise au service de la prévention. Contact : 06 76 51 02 33,
sabe@shiatsu-energie-vendee.
fr
Loisirs et sports
Séance découverte
Feldenkrais
Jeudi 18 septembre, 19 h 15,
espace Robert-Pineau, 1416, rue Roger-Salengro. La
méthode Feldenkrais c’est
prendre du temps pour soi. Elle
se pratique à tout âge. En effectuant des mouvements simples, et en prenant conscience
de comment nous les faisons,
nous sortons peu à peu des
schémas habituels pour découvrir de nouveaux chemins
vers une meilleure mobilité.
Fievra Cubana : initiation
gratuite kizomba, salsa
portoricaine
Vendredi 19 septembre, 19 h,
salle des sports de la Courtaisière, fac, 18, boulevard
Gaston-Defferre. Reprise des
cours vendredi 26 septembre,
salle 2 : kizomba intermédiaire
de 19 h 30 à 20 h 30, kizomba débutant de 20 h 30 à
21 h 30 ; salle 1, salsa portoricaine intermédiaire de 20 h 30
à 21 h 30 ; salle 2, salsa portoricaine débutant de 21 h 30 à
22 h 30. Gratuit. Contact et réservation : 06 24 42 22 03, [email protected], http://
www.fievra-cubana.fr/
Tournoi régional des
chiffres et des lettres de La
Roche-sur-Yon
Dimanche 21 septembre,
9 h, salle des fêtes du
Bourg-sous-la-Roche, 38,
rue Émile-Baumann. Tarif :
11 €. Contact et réservation :
02 51 37 55 30, [email protected]
Voir, visiter
Forum associations À cœur
ouvert
L’association À tout cœur Vendée, sera présente lors de ces
deux journées. Les bénévoles
présenteront les diverses activités proposées par l’association. Vendredi 19, samedi
20 septembre, 9 h à 19 h, galerie commerciale Oceanis le
Centre, rond point de l’Europe,
Saint-Gilles-Croix-de-Vie.
Journée européenne du
patrimoine à Beautour : le
végétal
Samedi 20, dimanche 21 septembre, 14 h à 19 h, Centre
Beautour, accès Parc eco 85.
Architecture et biodiversité, minéral et végétal s’unissent sous
toutes leurs formes au Centre
Beautour. À cette occasion
découvrir des métiers peu ordinaires maniant le végétal :
Patrick Le Goff, couvreur chaumier et Myriam Roux, qui initiera au tressage végétal. Gratuit. Contact : 02 51 24 32 40,
[email protected], www.beautour-paysdelaloire.fr
Acheter, chiner
Salon du mariage de Vendée
Salon pour plonger dans l’univers magique du mariage et
des cérémonies. Des animations sont programmées durant toute la durée du salon
ainsi qu’un jeu concours pour
tenter de gagner un voyage de
noce. Samedi 18, dimanche
19 octobre, 10 h à 19 h, la Longère du Beaupuy, Beaupuy.
Tarifs : 5 €, 8 € par couple et
gratuit pour les moins de 12
ans. Contact et réservation :
06 06 41 08 58, www.salonmariagevendee.fr
Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare
Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20
Courriel : [email protected]
Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66
Écroué à domicile, il retrouve enfin la liberté
Le 29 juillet, cet ancien détenu a enlevé son bracelet électronique. Il signe la fin de longs mois d’exécution
de sa peine à la maison. Par ce tremplin vers la réinsertion, il a pu « ouvrir les yeux » sur ses erreurs.
C’est à visage découvert qu’il apparaît. À deux pas du Service pénitentiaire d’insertion et de probation
(SPIP), à La Roche-sur-Yon, Lotfi
nous attend à la terrasse d’un café.
À l’époque de notre rencontre, le
jogging noir qu’il porte recouvre ses
chevilles, cachant au passage son
bracelet électronique.
En mars dernier, l’homme quittait la
maison d’arrêt yonnaise et « ses cellules surpeuplées » (Ouest-France
du 7 mars) pour un placement sous
bracelet électronique. Il a aujourd’hui
purgé sa peine. Le 29 juillet, le bracelet qui le raccroche au monde pénitentiaire lui a été enlevé.
À ses yeux, l’aménagement de
peine lui a permis de « renouer avec
la justice », de suivre une formation
et de regoûter, ainsi, petit à petit, à
la liberté. Cette liberté restera néanmoins conditionnelle jusqu’à juin
2015. Un temps pour « rendre des
comptes », indemniser les victimes
et effectuer les soins médicaux.
Depuis le 4 juillet 2013, date de sa
dernière incarcération, Lotfi a fait du
chemin. Ses passages par la case
prison, multiples depuis 2006, l’ont
marqué au fer rouge.
« À l’école du crime », il s’enivre
de musiques rap et se défoule en
salle de musculation. En novembre
dernier, il fait une demande de placement sous bracelet, « sans trop y
croire, vu mon casier ». Pourtant, le
juge accepte.
Lotfi passe de la cellule à la maison. Toujours sous écrou. « Le domicile, c’est la troisième prison du
département, lance le directeur du
SPIP, Philippe Paillard. Nous avons
un flux de 162 personnes placées
sous surveillance électronique. »
Avec horaires « libres » établis entre
5 h et 18 h 30, le trentenaire nourrit
« l’espoir de trouver un emploi ».
Sans bagages, il peine et décroche finalement une formation d’agent magasinier de six mois. Un difficile retour sur les bancs de l’école s’opère
pour celui qui les avait quittés à
16 ans. « J’ai toujours joué la transparence et l’honnêteté avec mon
Denier Café de l’été, ce soir. C’est Barcella qui prend mesure
de la scène, armé de rythmes ciselés et de textes cinglants.
Récompense
L’ex-détenu vient de purger huit mois de sa peine à domicile. Dans sa maison, devenue aussi sa prison, il a préparé
sa réinsertion.
bracelet. Mais au moment de trouver un stage dans une grande entreprise, je me mettais trop en difficulté », témoigne-t-il. Il passe sous silence sa situation et ça marche !
« Mes patrons étaient satisfaits
du travail, je m’y sentais bien », estime-t-il avec du recul. À l’entreprise,
son statut d’écroué s’efface. Mais
deux jours avant la fin du stage, un
employé remarque le bracelet à sa
cheville. « Une réunion de crise est
organisée, mon contrat rompu. » Le
choc est dur. La fierté d’un premier
pas dans la vraie vie entachée par un
sentiment d’amertume. Encore aujourd’hui.
À ce moment-là, ses proches le ramassent à la petite cuillère. Ils lui disent de ne rien lâcher, de « faire un
pied de nez à ses détracteurs » en
montrant qu’il est capable. « Le regard des gens n’est pas toujours
simple à supporter, lâche Lotfi.
Quand ils me voient avec mes enfants et le bracelet, ils me regardent
comme un pédophile », déplore Lotfi.
« Il faut croire en la justice »
La liberté à portée de main, l’ex-détenu estime avoir « résisté à la tentation de refaire des erreurs ». Et
s’est mis la pression pour se montrer
exemplaire. Surtout dans le respect
des rendez-vous fixés et des horaires
d’assignation. Toutes les 15 minutes,
il jette un œil à sa montre ou son téléphone. « C’est presque de la démesure », qualifie un proche.
Cette obsession lui donne le sentiment d’être « enfermé dehors ». Le
moindre retard l’angoisse, de peur de
« casser la relation de confiance »
qu’il estime rétablie avec la justice.
La réinsertion ne se fait pas du jour
au lendemain. Elle vient au fil des
rencontres et des remises en ques-
tion. « On essaie d’apprendre aux
condamnés à être moins autocentrés sur eux-mêmes et à penser aux
victimes », explique Philippe Paillart.
Le directeur du SPIP reconnaît que
ce type d’exécution fait ses preuves
en Vendée. « On note sept incidents
sur 162 personnes. Et les alarmes
sonnent peu », décrypte-t-il.
Pour Lotfi, il n’y a pas de secret :
« Les juges nous mettent un défi,
nous font confiance et ça booste,
s’exclame-t-il. J’aurais jamais cru
dire cela un jour mais, même
écroué, il faut continuer à croire en
la justice. »
Sans ce placement sous bracelet,
« je n’aurais pas pris conscience de
mes conneries », poursuit-il. L’ancien détenu, papa de trois enfants,
veut désormais « payer ses dettes »
pour « tirer un trait sur ce passé. »
Mathilde LECLERC.
Carnet
Naissances
Centre hospitalier des Oudairies.
Rebecka Launé, 4, rue des Chênes,
Landeronde ; Jayden Soudjae, 31,
place du Champ-de-foire, appartement 102, Montaigu ; Louise Bély, 8,
rue des Nèfles, Chantonnay ; Quentin
Lacoste, 26, rue du Kaolin, Saint-Denis-la-Chevasse ; Raphaël Lotteau,
19, rue Benjamin-Rabier, Coëx ; Aaron Mandin, la Sécherie, Saint-Philbert-de-Bouaine ; Charline Elixander,
OUVERTURE
VENDREDI 15 AOÛT
DE 9H30 À 19H30
1 KIT DE CREATION
600 ÉLASTIQUES
Nouvelle adresse !
LA ROCHE-SUR-YON
Agrément : P8-85-0022-D
Offre réservée aux Clients Carte U à partir de 50€ d’achats, effectués le 15/08/2014 en une seule fois (hors presse, livres,
carburant et gaz). Un seul KIT offert par compte Carte U sur présentation de la Carte U et du bon émis en caisse. Valable dans
votre magasin Hyper U La Roche-sur-Yon et dans la limite des stocks disponibles.
La Roche-sur-Yon
CASS’AUTO
DANIEL PAPIN www.cass-auto.com
Zone du Séjour
120, rue du Séjour - Route de Nantes
LE POIRÉ/VIE • 02 51 34 10 59
Publicité services
Pompes funèbres - Marbrerie
02 51 37 04 73
Organisation complète des obsèques à partir de 1 756 € TTC. Contrats de
prévoyance funéraire, marbrerie. Renseignements et devis gratuits.
Ets Lemarchand, 36, rue Gutenberg, route de Nantes, La Roche-sur-Yon
85000. www.pompes-funebres-lemarchand.fr
Cette rubrique publicitaire vous intéresse, contactez
Décès
Germaine Mercier née Toutain, 92
ans, La Roche-sur-Yon ; Donatienne
Robin née Guérineau, 84 ans, SainteFlaive-des-Loups.
ENLÈVEMENT
de VÉHICULES
DESTRUCTION
Sur Puzzle, son troisième album
(2014), l’auteur-compositeur revient
avec onze chansons plus pop. On
n’est pas loin, parfois, des - nouveaux ? - fleurons de la scène française : Albin de la Simone pour la
poésie, Alex Beaupain pour l’élégance, Mathieu Boogaerts pour la
folie, Ridan pour les textes, Orelsan
pour le flow.
Pour Barcella, la scène est la juste
récompense d’une carrière menée
intelligemment. De bars en petites
salles, l’autodidacte de 33 ans a pris
le temps de voir venir. Lancé en 2000
sur les routes françaises, il a, au fur et
Infolocale
Barcella vient présenter les chansons
de « Puzzle », sublimées en live.
à mesure, été suivi, jusqu’à sortir sa
Boîte à musiques - premier disque en 2010. Et gagné de nombreux prix,
des mains de la profession.
Il y a un effet cabaret dans sa musique, preuve que l’idée d’un artiste contorsionniste, acrobate de la
langue de Molière, n’est pas erronée.
Ne reste qu’à le voir sur scène, pour
voir de ses yeux ce qui semble se
profiler : une rencontre musicale attachante et poétique. Le début d’une
histoire, peut-être.
Timothée GIGAN SANCHEZ.
Ce soir, à 21 h 30, au Jardin de la
mairie. Gratuit.
infolocale.fr
Vie quotidienne
Santé environnement - risque
d’allergies aux pollens
Airpur 85. Risque d’allergies à venir :
2/5, en l’absence de pluie. Comptage
des pollens du 4 au 10 août en grains/
m3 d’air : orties, pariétaire : 205 ; armoise 31, divers 56. Persistance pollen
d’orties et pariétaire, attention à l’armoise là où elle est concentrée : précautions à appliquer.
Centre hospitalier départemental
Vendée, permanence
Jeudi 14 août, 14 h 30, espace des
usagers, site hospitalier des Oudairies.
Deux bénévoles associatifs se tiennent
à l’écoute des patients, de leur famille
et de leurs proches à l’occasion d’une
permanence d’accueil, d’information,
d’orientation et de partage d’expérience. Associations présentes ce jour
: Alcool assistance et le Sadapa.
Association crématiste de Vendée
Permanence jeudi 14 août, pôle
associatif, porte E, salle 34, 71, boulevard Aristide-Briand. Pas de permanence, reprise jeudi 11 septembre à
15 h 30. Renseignements sur la crémation, le devenir des cendres et le
respect dans la dignité des volontés
concernant les obsèques. Un membre
du bureau répond toute l’année, 24
h/24 aux appels téléphoniques pour
une assistance décès ou renseignements. Contact : 02 51 36 29 69, [email protected]
CNL 85, confédération nationale
du logement
Horaires mardi 19 août, 15 h à 17 h 30,
jeudi 21 août, 17 h à 19 h, vendredi
22 août, 10 h à 12 h, CNL 85, résidence
Ambroise-Paré, 29, boulevard Augustin-Rouillé. La CNL85 reprend ses permanences à partir du mardi 19 août.
Reprise également des permanences
à Jean-Yole le premier mercredi de
chaque mois et à la Vigne-aux-Roses
le deuxième mercredi de chaque
mois. Contact : 02 51 48 76 60, [email protected]
Urgences et santé
Commissariat de police : 3, rue Delille, tél. 02 51 45 16 00.
Gendarmerie : 31, boulevard Maréchal Leclerc, tél. 02 51 45 19 00.
Pompiers : 18.
Samu : 15 ou 112 (portable).
Médecins : tél. 02 51 44 55 66, après 20 h.
Pharmacies de garde : composer le 3237.
Centre hospitalier des Oudairies : route de Cholet, tél. 02 51 44 61 61.
Clinique Saint-Charles : 11, bd René-Levesque, tél. 02 51 44 44 44.
physique et administrative
dès 50 € d’achat
24/24
25, rue Maréchal-Foch, L’Aiguillonsur-Mer.
Clinique Saint-Charles. Maël Rousset, 14, rue des Pierraillers, La Rochesur-Yon ; Mathis Nicolleau, 27 bis, la
Paillerie, La Ferrière.
Votre service Automobiles
OFFERT
Ets Guy Lemarchand
Barcella vient conclure en douceur
« T’es généreuse comme un contrôleur du fisc », chante l’animal Barcella. Car c’est un animal qui monte sur
les planches yonnaises, ce soir.
Barcella chante la vie, les petites
choses du quotidien, les facéties et
paradoxes d’une réalité actuelle trop
souvent biaisée, avec une générosité
et une ironie latente. Animale.
« Moins attirante qu’une raie du cul
de mécano », continue-t-il dans le
titre Salope, extrait de son deuxième
album (2012), Charabia. C’est faux,
du moins pour sa musique, très attrayante et agréable à l’oreille. D’autant que chez le chanteur rémois,
le genre musical n’est pas défini et
s’adresse donc à un public pluriel.
Faux également, car ici, les titres passent de la - belle - chanson française
au slam, passant par un hip-hop épuré.
« L’espoir de trouver
un emploi »
Ouest-France
Jeudi 14 août 2014
The_Judge
La Roche-sur-Yon
Publicité-Services
UNE SOLUTION A VOTRE COMMUNICATION
PRECOM La Roche-sur-Yon - Aline Fleury - Tél. 02 51 44 93 05
Pour éviter tous frais de parking,
gardiennage, fourrière, panne sur route...
enlèvement gratuit de votre véhicule pour
destruction pour La Roche-sur-Yon et couronne
yonnaise.
Pour les distances supérieures, nous contacter.
Grand choix de pièces détachées
occasions toutes marques.
Achat et ventes véhicules accidentés et occasions caractéristiques, traçabilité et dépollution
gratuite de véhicules
N’hésitez pas à nous contacter pour une offre d’achat !
Ouest-France à votre service
Annoncer un évènement : (réunions, fêtes, idées de loisirs) : www.
infolocale.fr
S’informer sur internet : www.ouest-france.fr
Recevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement.
ouest-france.fr.
Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200 212 (0,12 € TTC/minute).
Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local).
Les expositions à La Roche-sur-Yon et dans sa région
Evénements
Jusqu'au
Lieu, renseignements
"Femmes et nature"
8/09
Le Poiré-sur-Vie. Moulin à Élise.
Exposition des ateliers d'écriture et de peinture
d'Aizenay
31/08
Aizenay. Office de tourisme, place de la Gare.
Peintures et sculptures
17/08
Les Lucs-sur-Boulogne. Galerie du Sénéchal, 52, place du
Sénéchal, , www.facebook.com/lagaleriedusenechal.
Vues en ville III invite Philippe Ramette
16/08
La Roche-sur-Yon. 02 51 47 48 20, www.larochesuryon.fr.
Ouest-France
Jeudi 25 septembre 2014
Vendée
7
Loin de l’emploi, ils se forment aux métiers porteurs
Des secteurs recrutent quand des personnes en insertion peinent à trouver un emploi. Les associations
d’insertion se sont donc unies pour expérimenter un dispositif d’avril à juillet. Explications.
En quoi l’expérimentation menée
est-elle innovante ?
D’un côté, des secteurs dits « en
tension » cherchent à recruter. De
l’autre, des salariés en insertion, intégrés dans des associations intermédiaires (1), cherchent du travail. Il
fallait créer une connexion entre salariés et employeurs.
Jusqu’ici, rien de nouveau. Là où la
structure Coorace (qui regroupe les
associations intermédiaires) marque
des points, c’est dans son expérimentation « cousue main ». Elle a
mis toutes les associations intermédiaires sur le coup. Celles-ci ont repéré 32 stagiaires, attirés par le secteur « hôtellerie, restauration, café »,
et les ont formés aux quatre coins de
la Vendée.
Quels sont les résultats ?
Après un tiers de la formation en entreprise, 93 % des formés ont obtenu, mardi, leur récompense. Un titre
professionnel de la formation Agent
de restauration. Le concret a fait la
Le succès du dispositif « sur-mesure », expérimenté pour « la première fois en France avec les associations intermédiaires », apporte de la fierté au président du
Coorace, Jean Burneleau. Pourtant, « ça n’a pas été un long fleuve
tranquille ».
La nouveauté du dispositif a semé
Mardi soir, à la Chambre de commerce et d’industrie, 32 personnes ont reçu un titre professionnel de la formation Agent de
restauration, entourées d’élus et de représentants d’associations d’insertion.
différence. Car la formation était loin
d’être barbante. Immergés dans des
cuisines pédagogiques, ils ont mis la
main à la pâte.
Moralement, comment les
salariés ont vécu l’expérience ?
Lors de la remise des titres, l’émotion était palpable. Sylviane, diplômée, a bien cru qu’elle n’irait pas jusqu’au bout. Après un an d’inactivité,
de périodes sombres à la maison…
« J’étais terrorisée à l’idée de mal
faire. »
Malika, âgée de 50 ans, raconte les
craintes liées « à l’âge, aux gardes
d’enfants, aux difficultés de transports. »
L’accompagnement,
la clé de la réussite ?
Achat de tenues vestimentaires,
prises en charge des trajets, des repas… Les associations ont joué le
jeu pour maximiser l’insertion. « L’esprit des stagiaires était centré sur
la formation plutôt qu’à trouver
comment payer l’essence pour aller au stage », raconte Marina, une
conseillère. Car certains vivaient avec
très peu. Les rémunérations, allant
de 330 et 850 €, en fonction des organismes de rémunérations (RSA,
Pôle emploi, etc.), ont parfois été
source de tension.
Au-delà du matériel, l’accompagnement humain a fait la différence.
« Je suis quelqu’un de lent et peu
la méfiance chez les partenaires.
« Ce qui était possible un jour ne
l’était plus le lendemain pour redevenir possible le surlendemain », résume-t-il. Cela ne l’étonne pas tellement. « Quand on teste, on essuie
forcément les plâtres. »
Néanmoins, le dispositif mis en
place pourra-t-il être maintenu ? Difficilement dans les conditions actuelles. En effet, pour lancer l’expérimentation, les associations intermédiaires ont dû changer le statut
personnes en insertion, passant
de « salarié » à « demandeur d’emploi ». « Dans ce cas, on sort des
personnes de nos structures. Et,
il y a moins de rémunération de
la part de l’État », poursuit Jean
Burneleau.
Or, les conseillers en insertion ont
continué à s’investir pleinement dans
l’accompagnement des personnes.
Sans rien toucher en retour. « Sur ce
point, nous attendons donc un soutien des pouvoirs publics. Cette expérimentation doit devenir la loi et
les associations doivent avoir les
La Vendée en bref
rassuré », raconte Sylviane.
Le soutien de sa conseillère lui
a permis d’aller au bout de la démarche. « Sans ça, j’aurais claqué
la porte. » Dans cette première expérimentation, l’abandon s’élève à
12 % quand, habituellement, les associations en comptent 20 %. Les diplômés parviendront-ils néanmoins à
s’insérer durablement sur le marché
de l’emploi ? À ce jour, presque la
moitié a trouvé un contrat.
Mathilde LECLERC.
(1) Ce sont des structures d’insertion par l’activité économique (SIAE).
Elles sont 15 sur le département de
la Vendée.
moyens nécessaires », explique le
président de Coorace.
Région, Département et autres
collectivités, l’appel a été lancé à
tous. La démarche a été communiquée au ministère du Travail et de
l’Emploi pour que « les évolutions
législatives facilitent et fluidifient
de telles actions sur le territoire
national ».
Sylviane Bulteau, députée (PS) de
Vendée, a annoncé que le ministre
du Travail, François Rebsamen, suivait l’affaire de près.
Prenez note
Le Poiré-sur-Vie accueille les Virades de l’espoir
Après La Chaize-le-Vicomte, c’est au
tour du Poiré-sur-Vie d’accueillir les
trois prochaines éditions des Virades
de l’espoir, dont le but est de récolter
des fonds à travers des défis sportifs
pour la recherche et les soins contre
la mucoviscidose.
généraliste prescrit un arrêt de travail
« il prend toujours en compte l’emploi actuel de son patient », MG85
estime que le désaccord avec l’assurance-maladie est inévitable puisque
pour l’assurance-maladie « c’est
l’inaptitude à « un » emploi, quel
qu’il soit, qui importe ».
Teddy Bourdet développe : « Dans
ces cas de longue maladie, ne
pas prolonger l’arrêt de travail engendre souvent une mise en invalidité ou un licenciement pour inaptitude. » Pour le syndicaliste, « c’est
donc au médecin-conseil de l’Assurance maladie, informés de tous les
arrêts de travail longs, de prendre
ses responsabilités si l’assureur ne
veut plus couvrir ce risque. »
Le festival de la culture revit à l’automne
« Cette expérimentation doit devenir la loi »
Les associations, investies dans l’expérimentation, en appellent aux pouvoirs publics pour que le dispositif
puisse être pérennisé.
Le syndicat MG85 dénonce « des sanctions pour des arrêts de
travail de longue durée ». Il pousse aux prescriptions sur papier.
« Par solidarité avec les confrères
poursuivis, MG85 demande aux
médecins généralistes vendéens
de cesser de transmettre en ligne
les arrêts de travail et de revenir
aux prescriptions sur support papier. » Le communiqué du syndicat
des médecins généralistes de Vendée met la pression. Dans la ligne de
mire de Teddy Bourdet, le président :
l’assurance-maladie qu’il invite à
« cesser de poursuivre et pénaliser
les médecins dont les prescriptions
d’arrêts de travail de longue durée
s’écartent de la « moyenne ». »
Le syndicat argumente : « Le plus
souvent, il s’agit de maladies de
longue durée pour lesquelles la solution n’est plus tant médicale que
sociale. » Rappelant que lorsqu’un
Pourquoi ? Comment ?
Quelle était la difficulté ?
Les personnes en réinsertion (salariées des associations intermédiaires) ont dû changer de statut.
Passer de « salarié » à « demandeur
d’emploi ». « Ce n’était pas simple,
ni pour les salariés qui faisaient
un saut vers l’inconnu, ni pour les
conseillers d’insertion qui ont dû
se remettre à la page sur le secteur
de la restauration », reconnaît une
conseillère d’insertion.
Mais l’enjeu en valait la chandelle.
« Un diplôme ! D’habitude, on n’a
pas ce bagage essentiel », estime
Christine, une participante.
Arrêts de travail : des médecins regimbent
La première aura lieu ce dimanche
28 septembre, à la salle de la Montparière, une édition un peu particulière puisqu’il s’agit de la 30e Virade,
organisée par l’association Vaincre la
mucoviscidose.
Au programme de nombreuses
courses à pieds ou en vélo, des marches en familles, ainsi que de nombreux spectacles et animations à découvrir tout au long de la journée.
Les inscriptions pour les courses débuteront dès 7 h 30, salle de la Montparière.
‡Vendée Afrique
Assemblée générale vendredi 26 septembre, à 19 h, salle Claire Jodet, place
du Marché, Les Essarts.
Voici revenu le temps des veillées cher aux associations de
l’Union pour la culture populaire, en Poitou-Charentes-Vendée.
Le 6e Festival d’automne de la coordination, proposé cette année, est fait
de rencontres culturelles aux quatre
coins du département pendant deux
mois.
Les propositions vont des sorties
nature et patrimoine, à La Tranchesur-Mer, samedi 27 septembre, à la
promenade botanique en contes et
musique à Champ-Saint-Père ; le
12 octobre, aux conférences de Michel Gautier sur la Résistance ; le
15 octobre, à La Roche-sur-Yon, et le
14 novembre, à L’Aiguillon-sur-Mer.
« L’occasion d’évoquer les grandes
figures, comme Gaston Marcheteau, Henri Pigeannne, ou la vie du
poète en parlanjhe, Jules Guérin, à
L’Ile-d’Elle, le 18 novembre. », précise Michel Gautier.
La formule cabaret plait toujours.
Ainsi, deux soirées sont organisées à
La Roche, le 31 octobre, et le 8 novembre à Chaillé-les-Marais. « Le public est invité à y danser », précise le
musicien Olivier Gautier. Ce sera aussi le cas, le 15 novembre, au cours du
bal poitevin d’Automne, à La Chaize-
Michel Gautier et Lydie Meeus, la
présidente de la coordination UPCPMétive, présentent le programme.
Giraud, et d’un dimanche Tantout, le
16 novembre, à La Châtaigneraie.
Ouverte aux autres cultures, l’association accueillera des artistes kabyles, le 18 octobre à La Roche. Elle
fédère de nombreuses autres associations qui œuvrent au développement de cette culture poitevine.
Programme et renseignements au
02 51 56 62 15.
Notes politiques
Intervention en Irak : la réaction
d’Hugues Fourage
« Daech constitue une triple menace d’une gravité exceptionnelle :
pour l’existence même de l’Irak,
pour tout l’Orient et pour la France,
estime le député de la 5e circonscription de Vendée. Près de 1 000 Français ou résidents sont aujourd’hui
concernés par les filières syro-irakiennes. Cette situation est notre
principal sujet de préoccupation
sur le plan de la lutte contre le terrorisme. »
« Nous répondons à la demande de
soutien des autorités irakiennes,
pour affaiblir l’organisation terroriste Daech, a encore réagi le porteparole du groupe PS à l’Assemblée.
Cet engagement militaire se traduit par des opérations aériennes
sur le territoire irakien, sans engagement de troupes françaises au
sol. »
‡Unité territoriale de la Vendée
de la direction régionale des
entreprises, de la concurrence,
de la consommation, du travail
et de l’emploi (DIRECCTE)
Les services de l’Unité territoriale de la
DIRECCTE, cité administrative Travot,
rue du 93è-RI à La Roche-sur-Yon seront exceptionnellement fermés au public : du mercredi 1er au mardi 7 octobre. Une permanence téléphonique
sera assurée : pour les renseignements sur la règlementation du travail
au 02 51 45 21 37 ; pour toute autre
question au 02 51 45 21 00. Il est rappelé aux usagers que, durant cette fermeture, ils peuvent obtenir des renseignements au 3939 ou sur le site www.
travail-emploi.gouv.fr
‡Rencontres notariales-thème :
Protégez ceux que vous aimez
Les notaires seront à la disposition du
public pour des consultations sur tous
sujets, avec ou sans rendez-vous. Mardi 14 octobre, de 17 h à 20 h, chambre
des notaires, 30, rue Gaston-Ramon,
La Roche-sur-Yon.
Une réunion, une manifestation
un spectacle à annoncer ?
Pour paraître dans Ouest-France
et sur les sites maville.com
et ouest-france.fr
saisissez votre info sur
www.infolocale.fr
“Et pourquoi pas…”
Prix
film de poche
Parfois, il suffit d’un téléphone portable et d’un zest d’imagination
pour réaliser un film sympa.
Et sur le thème “Et pourquoi pas…”, offrez-nous 2 mns d’inattendu et partez à Yali en Turquie.
Toutes les infos sur bit.ly/WSLKO
Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare
Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20
Courriel : [email protected]
Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66
La Roche-sur-Yon
Violences conjugales : de la fuite à la reconstruction
Elles sont environ 400 victimes de violences conjugales, suivies à l’accueil d’urgence pour les femmes en
difficultés. L’une d’elle met des mots sur les maux… De longues années d’humiliation et de menaces.
Le conjoint de Virginie (1) ne lui a jamais mis de poings en plein visage.
« Une claque, une fois », tempèret-elle. Mais les humiliations à répétition, les bousculades, les menaces
de mort, l’ont détruite.
Quinze ans de vie commune, et
des violences conjugales installées,
avec le temps. « L’alcool », se disaitelle au début. Et puis, les injures de
celui qu’elle croyait être « un prince
charmant » deviennent une rengaine. Même à jeun. Virginie finit par
s’éloigner de la famille, des amis, et
se mure dans le silence. Jusqu’au
mois dernier.
Entré dans une colère noire
après l’annonce de son départ, son
conjoint la cloître au domicile. Une
nuit blanche à menacer sa femme, lui
ôtant téléphone, clé de voiture et autorisation d’aller travailler. « J’étais tétanisée. Je n’osais plus lever la voix
de peur qu’il me tue sur place », raconte-t-elle d’une voix placide.
Elle réussit finalement à s’enfuir,
prévient la gendarmerie, embarque
les enfants et part avec une valise
contenant « papiers, culottes et
chaussettes pour les enfants. » Elle
ne reviendra plus.
Une journée pour poser un regard sur le mal logement
le conseil municipal des jeunes. Des
jeux de construction, de fabrication
de meubles en carton et d’autres
animations seront proposées. Les
bénéfices récoltés seront distribués
entre l’association Passerelles, le Relais pleine nature, la ludothèque de la
Vallée verte et l’ADSI.
Samedi 14 juin, de 14 h à 17 h,
place Napoléon.
Archives Ouest-France
Perturbations liées aux travaux du boulevard Branly
Des travaux, boulevard Branly, perturbent la circulation.
L’accueil départemental d’urgence pour les femmes en difficulté accompagne 400 femmes victimes de violences conjugales à l’année. En 2014, « nous avons une hausse de 20 % des demandes », s’inquiète la directrice.
La fuite d’un lieu à l’autre
Après un petit séjour temporaire chez
sa sœur, elle s’est tournée vers l’accueil départemental d’urgence pour
les femmes en difficulté. Une place
vient de se libérer dans le foyer d’urgence de l’association.
« C’est une maison avec sept studios familiaux », précise Martine
Gassiot, présidente de la structure.
Virginie et ses deux jeunes enfants
s’y réfugient. « C’est très dur pour
eux, reconnaît la mère de famille.
Le cocon familial explose, les repères ne sont plus là. Et les autres
femmes ne sont pas forcément de
mon milieu social. »
À la sortie du foyer, dont le lieu
reste secrètement gardé, Virginie
craint les regards. Se sent gênée de
sa situation. Mais elle refuse la pitié.
Aujourd’hui, la famille est hébergée,
pour une somme modeste, dans l’un
La Roche-sur-Yon en bref
Les organisateurs d’« Entre chez
toit ! » s’installent place Napoléon, le
samedi 14 juin. L’action de sensibilisation au mal logement sera organisée de 14 h à 17 h. L’objectif ? Attirer
le regard des Yonnais sur les problématiques du logement insalubre. Et
montrer que des solutions sont possibles pour aider les personnes en
détresse et les sans-abri.
Aux manettes de l’action se trouve
Témoignage
Ouest-France
Mardi 10 juin 2014
des trois appartements de l’association. Une simple table, un canapé,
plusieurs chambres. Le prix de la sécurité et de la reconstruction.
25 % des femmes font
marche arrière
D’un regard plein de lucidité, l’« ouvrière » sait qu’elle aurait probablement fait demi-tour si l’association ne
l’avait pas épaulée. Par souci financier. Par peur de perdre ou de blesser les enfants, aussi.
« Et puis, il y a le problème du
cycle de la violence où les promesses font oublier les coups,
constate Martine Gassiot. Un quart
des femmes que nous suivons retournent au domicile conjugal. »
Cet aller-retour, Virginie l’a fait à
plusieurs reprises. Mais les dernières
menaces de mort lui ont permis de
franchir un seuil. Sa plainte a été déposée. Un « symbole » et un « moyen
de pression » face à ce conjoint qui
l’impressionne toujours.
Cette bataille pour retrouver sa liberté de choisir, sa liberté de femme,
est encore loin d’être gagnée. « J’ai
été menée à la baguette depuis de
longues années, alors il va me falloir du temps, mesure-t-elle. Mais
les larmes ont séché et je pense
qu’au fond, ma vie ne peut qu’être
meilleure. »
Mathilde LECLERC
(1) Nom d’emprunt
Le boulevard Branly est en plein travaux depuis le mois d’avril. Afin de
sécuriser les déplacements des cyclistes et piétons, la Ville a prévu un
aménagement en deux étapes.
La première, du carrefour Jean
Moulin au rond-point Bacqua inclus,
débutée en avril, se terminera fin décembre 2014. Et la seconde, du rondpoint Bacqua au rond-point Edison,
se déroulera de janvier à octobre
2015. « Pour que le chantier avance
plus vite, la Ville a décidé d’avancer
les travaux de réseaux prévus lors
Un point information a été
ouvert l’an passé pour permettre aux femmes victimes de violences et leurs proches de connaître les démarches Infolocale
infolocale.fr
à suivre. La permanence est ouverte le lundi, de 13 h 30 à
Vie
quotidienne
[email protected],
15 h 30 et le vendredi, de 10 h à 12 h. Une écoute téléphonique,
www.francealzheimer-vendee.org
24/24 h, toute l’année, permet aux femmes d’appeler jour et ALHIV - Association de locataires
nuit. Et de disposer d’un hébergement en urgence.
HLM indépendante de la Vendée
Permanence mardi 10 juin, 15 h à Spectacles
Permanence
Ouest-France à
votre service
Sortir à La Roche-sur-Yon et dans sa région
Evénements
Horaires, tarifs
Lieu, renseignements
Chanson. Concert chansons françaises création
20h30, gratuit
La Roche-sur-Yon. Auditorium du conservatoire, place
Napoléon, 02 51 47 48 91.
Chant choral. Orphéon de Gédéon
18h30, 7€ gratuit
pour les moins de
12 ans
La Roche-sur-Yon. Salle du Manège, esplanade JeannieMazurelle.
Conférence. Une bibliothèque de rue : avec qui,
comment, pourquoi ?
20h30, gratuit
La Roche-sur-Yon. Maison de quartier Jean Yole, 16,
impasse Jean-Bart.
Randonnée pédestre.
13h30, gratuit
Sainte-Flaive-des-Loups. Parking de la supérette,
02 51 34 07 51, 02 51 34 09 93.
Annoncer un évènement :
(réunions, fêtes, idées de loisirs) :
www.infolocale.fr
S’informer sur internet : www.
ouest-france.fr
Recevoir le journal avant
7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.
abonnement.ouest-france.fr.
Passer une petite annonce par
téléphone : 0 820 000 010 (numéro
indigo réservé aux particuliers : 0,12
€ TTC la minute), paiement par
carte bancaire.
19 h, bâtiment J, 558 bis, résidence
la Garenne. Organiser la défense des
locataires de Vendée Habitat, montant
des loyers, les charges et la sécurité
des familles.
Écoute parents
Permanence mercredi 11 juin, 9 h 30 à
11 h 30, vendredi 13 juin, 14 h à 16 h,
lundi 16 juin, 11 h 30 à 13 h 30, Mutualité, boulevard d’Italie. Service téléphonique gratuit et anonyme pour tout parent qui souhaite échanger autour des
problèmes qu’il rencontre avec son
enfant, clarifier son positionnement
éducatif, élaborer des hypothèses de
solution. Service assuré par des professionnelles de la relation d’aide.
Contact : 02 51 44 19 50.
Loisirs et sports
OUVERT
Lundi de Pentecôte
jusqu’à
-50%
Selon A.P.
LITERIE - MATELAS
SOMMIER - LINGE DE LIT
Votre service Automobiles
Nouvelle adresse !
ENLÈVEMENT
de VÉHICULES
DÉSTRUCTION
physique et administrative
Agrément : P8-85-0022-D
N
LIQUIDATAIvO
ant
E
aux
v
L
a
tr
A
TOT
CASS’AUTO
DANIEL PAPIN www.cass-auto.com
Zone du Séjour
120, rue du Séjour - Route de Nantes
LE POIRÉ/VIE • 02 51 34 10 59
Pour éviter tous frais de parking,
gardiennage, fourrière, panne sur route...
enlèvement gratuit de votre véhicule pour
destruction pour La Roche-sur-Yon et couronne
yonnaise.
Pour les distances supérieures, nous contacter.
Grand choix de pièces détachées
occasions toutes marques.
Achat et ventes véhicules accidentés et occasions caractéristiques, traçabilité et dépollution
gratuite de véhicules
N’hésitez pas à nous contacter pour une offre d’achat !
*
*Selon signalisation en magasin
Depuis 50 ans,
3 générations de savoir-faire !
Route de Nantes à CHALLANS
02 51 35 10 56
de la seconde phase, et de les réaliser de juin à juillet 2014 », précise
la Ville dans un communiqué. La circulation dans la rue des Primevères
sera alors perturbée.
Seule une voie sera praticable. Les
arrêts de bus « Forges » ne seront
pas desservis également pendant
cette période. Il faudra se rendre à
l’arrêt Edison, proche d’Intermarché.
La circulation sur le boulevard Branly sera maintenue en sens unique du
rond-point Edison au boulevard Arago.
Une réunion,
une manifestation,
un spectacle à annoncer ?
Pour paraître dans Ouest-France
sur les sites maville.com
et ouest-france.fr
saisissez votre info sur
France Alzheimer Vendée : atelier
de relaxation
Lundi 16 juin, 14 h 30 à 15 h 30, à
l’association À vrai dire, 145, boulevard des États-Unis. Atelier de relaxation pour les aidants. Inscription sur
réservation. Contact : 02 51 43 71 05,
Concert chansons françaises
création
Des plumes, des voix, de la musique sous toutes ses formes. L’Atelier chansons du conservatoire de
musique présente ses créations, arrangements pour percussion et orchestre de chambre. Mardi 10 juin,
20 h 30, auditorium du conservatoire,
place Napoléon. Gratuit. Réservation :
02 51 47 48 91.
Voir, visiter
Musée du Chocolat
Musée. De l’origine du cacao, à nos
jours, le musée du chocolat offre
un véritable parcours sensoriel. Un
monde ludique, attractif et gourmand
pour le plaisir des petits et des grands.
Du mardi 10 au samedi 14 juin, 10 h à
19 h, espace Bell, 38, rue Paul-ÉmileVictor. Tarifs : 5,50 €, 6-12 ans : 3,50 € ;
groupe (à partir de 15 personnes) :
4,50 € ; visite guidée prendre contact.
Contact : 02 51 24 22 40, [email protected],
www.chocolats-gelencser.com
Urgences et santé
Commissariat de police : 3, rue Delille, tél. 02 51 45 16 00.
Gendarmerie : 31, boulevard Maréchal Leclerc, tél. 02 51 45 19 00.
Pompiers : 18.
Samu : 15 ou 112.
Médecins : tél. 02 51 44 55 66, après
La Roche-sur-Yon
20 h.
Pharmacies de garde : 3237.
Centre hospitalier des Oudairies :
route de Cholet, tél. 02 51 44 61 61.
Clinique Saint-Charles : 11, bd René-Levesque, tél. 02 51 44 44 44.
Publicité services
Pompes funèbres - Marbrerie
Ets Guy Lemarchand
02 51 37 04 73
Organisation complète des obsèques à partir de 1 756 € TTC. Contrats de
prévoyance funéraire, marbrerie. Renseignements et devis gratuits.
Ets Lemarchand, 36, rue Gutenberg, route de Nantes, La Roche-sur-Yon
85000. www.pompes-funebres-lemarchand.fr
Publicité-Services
UNE SOLUTION A VOTRE COMMUNICATION
[email protected]
Cette rubrique publicitaire vous intéresse, contactez
PRECOM La Roche-sur-Yon - Aline Fleury - Tél. 02 51 44 93 05
Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare
Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20
Courriel : [email protected]
Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66
La Roche-sur-Yon
Les entreprises traquent les conducteurs isolés
À l’occasion de la Semaine européenne de la mobilité, les salariés de 12 entreprises sont invités à opter pour
des déplacements alternatifs à la voiture. L’effort du moment s’avère, en réalité, plus difficile au quotidien.
Leur parole devait être le miroir de
leurs actions. Faire écho de la mobilité auprès du public en recherche
d’emploi ne suffisait plus. « Vélo, covoiturage, on prône sans arrêt les
déplacements alternatifs à la voiture, raconte Sandra Hériteau, chargée de projet à la Maison de l’emploi.
Mais nous ? On doit se retourner la
pareille. »
Lors de la Semaine européenne
de la mobilité, l’an dernier, 60 % des
salariés de l’espace Prévert, à La
Roche, s’étaient mis à la pédale, à la
marche ou au transport en commun.
Et avaient, ainsi, raflé le premier prix
du challenge inter-entreprises.
Aujourd’hui, « douze entreprises
se relancent dans la compétition,
non plus pour une journée, mais
pour la semaine complète de la mobilité », précise Anne Aubin-Sicard,
l’élue (UMP) aux déplacements et
développement durable. Simple défi
« amical », prêchent-ils tous, ce challenge vient donner du souffle à un
dispositif plus profond : le plan de déplacement inter-entreprises (PDIE).
Sandra Hériteau, chargée de projets à la Maison de l’emploi, participera au challenge interentreprises sur la mobilité. Dès
mardi, elle viendra au travail en bus ou à vélo. Parmi les entreprises participantes, on retrouve Trivalis, la préfecture, ERDF,
la Maison de l’emploi, la Poste, Oryon, le Conseil général, la Caf, le Crédit agricole, la Ville, le centre hospitalier, le centre
vélo, Michelin, Véolia Eau et la CPAM.
les montagnes russes. Lors de la
Semaine de la mobilité, beaucoup
répondent présents. La gratuité des
bus pendant deux semaines par Impulsyon joue pour beaucoup. De
même que la mise à disposition de
vélos électriques pendant un mois.
Puis, la motivation diminue et devient crépusculaire dès que les offres
s’amenuisent et que l’hiver arrive.
Difficile dans l’entreprise
« C’est vrai qu’il faut sans cesse relancer, sinon, les gens ne pensent
plus à faire l’effort », confirme Sandra Hériteau. Certaines entreprises
ont les moyens d’avoir une personne à charge sur ces questions
de développement durable. D’autres,
comme Sandra Hériteau, ne peuvent
y consacrer que 10 % de leur temps.
Autant dire que pour impulser une
dynamique, « mieux vaut avoir la
fibre écolo ! »
Plus que la motivation, c’est parfois l’accessibilité aux entreprises extra-muros qui pose problème. Une
salariée du Crédit agricole, membre
du PDIE, habite à 15 km du siège
de l’entreprise à La Roche-sur-Yon.
« Si je ne prends pas ma voiture, je
dois changer deux fois de lignes,
explique-t-elle. J’aimerais le faire,
mais les modes alternatifs nous
font perdre un temps fou. Ça dissuade… »
Le covoiturage semble alors être
l’issue la plus plébiscitée. Au Crédit
agricole, on estime que « 150 000 km
ont été économisés depuis 2010
grâce au covoiturage mis en place
en interne. » Le site du conseil général, également, a du succès auprès
des salariés. « Il y a un service spécifique où les salariés du PDIE se retrouvent plus facilement », se réjouit
Sandra Hériteau.
Mais beaucoup freinent des deux
pieds au moment de s’engager. Aux
contraintes familiales, en première
ligne, se cumulent celles des horaires. Le responsable du développement durable du Crédit agricole reconnaît qu’il faut trouver le bon partenaire : « Quand on est cadre, on sait
quand on arrive, mais pas quand on
part. » Résultat : 95 % de leurs salariés utilisent toujours la voiture en
solitaire.
Mathilde LECLERC.
Les bons plans de la Semaine de la mobilité
Les bus
Dans le cadre de la Semaine européenne de la mobilité (du 16 au
20 septembre), les modes alternatifs à la voiture sont mis en avant. Le
réseau Impulsyon se mobilise. Depuis hier, lundi, il propose une réduction de 11 € au lieu de 16,10 € pour
l’achat d’une première carte de bus
(dix voyages). Elle est gratuite deux
semaines pour les salariés des entreprises du Plan de déplacement interentreprises (voir ci-dessus).
Les habitants d’Aubigny peuvent
profiter d’une opération « Osons le
bus », organisée au départ de l’église.
Le rendez-vous est fixé mercredi
17 septembre, à 13 h 19, pour trois
L’élection de Miss Prestige à La Roche
Elle aura lieu le 4 octobre prochain, au théâtre. C’est l’échelon
régional du concours organisé par Geneviève de Fontenay.
Les élus et les représentants des commerçants ont présenté aux concurrentes
le cadre de leurs évolutions futures.
Sa philosophie
À l’origine du PDIE, signé l’an passé,
s’introduit une volonté de « mettre
en relation les entreprises proches
géographiquement », explique Stéphane Ibarra, ex-adjoint (PS) à l’environnement. Ainsi, « petit à petit,
certains trajets en voiture vont être
remplacés par un autre mode de
déplacement ».
Prise en charge des repas du midi,
aide à l’achat de vélos, mise en place
du covoiturage… Les entreprises
tentent tant bien que mal de limiter
l’usage d’une voiture en individuel,
qualifié d’« auto-solisme ».
Petites ou grosses structures, publiques ou privées, « on s’est dit
qu’ensemble on serait plus fort »,
conviennent les membres. En réalité,
c’est surtout les petites structures qui
y gagnent. La rencontre entre toutes,
chaque mois, permet de se donner
les bons filons.
Mais, lorsqu’on regarde de plus
près l’adhésion des salariés, c’est
Ouest-France
Mardi 16 septembre 2014
heures de voyage. Au programme :
explications du fonctionnement du
bus et visite guidée de la place Napoléon.
Vélos en libre-service
Toute la semaine, pas besoin de débourser un sou pour avoir un vélo.
Impulsyon les prête gratuitement. Il
suffit de se rendre à l’espace Impulsyon ou place Napoléon (seulement
le samedi 20). Les vélos à assistance
électrique viendront compléter l’offre,
ce samedi.
Le centre vélo propose son traditionnel atelier Brico vélo du jeudi,
sur la place Napoléon. Ce sera également le point de départ d’une ba-
lade, le 18 septembre, à 18 h. La semaine se clôturera par une bourse
aux vélos, organisée le samedi 20,
de 9 h à 17 h, à la salle des fêtes du
Bourg-sous-la-Roche.
Le défi interentreprises
Les entreprises du Plan de déplacement interentreprises se mobilisent.
Chaque déplacement entre le domicile et le travail permet de récolter
des points, transformés ensuite en
crédits carbones. Ils seront reversés,
sous forme de dons, à des associations.
Sécurité routière
Impulsyon et Michelin interpellent
sur les risques routiers et organisent
une manifestation appelée « Sécuriz’moi ». Rendez-vous samedi 20, de
10 h à 18 h 30, sur le parking de Michelin (en face des Flâneries). Des
navettes gratuites sont proposées
entre les Flâneries et Michelin, de
13 h 20 à 18 h 20.
Journée du patrimoine
Semaine de la mobilité et Journée
du patrimoine se chevauchent et ça
tombe bien ! Des bus desserviront
gratuitement les sites ce samedi 20.
Il suffit, pour en bénéficier, d’imprimer un coupon téléchargeable sur
les sites de l’office de tourisme ou celui d’Impulsyon.
Samedi, la plupart des candidates
sont venues sur place pour prendre
les premiers repaires préparatoires à
l’élection. Elles seront douze venant
des cinq départements de la Région.
Parmi elles, cinq Vendéennes.
Ludovica Barreau, Miss Prestige
Pays de la Loire 2013, joue le rôle
d’animatrice et de relations publiques entre les différents interlocuteurs. Les candidates ont dû obéir,
avant de postuler, à des règles précises et strictes. Parmi les normes à
respecter : mesurer 1,70 m au minimum, être célibataire, ne pas avoir
d’enfant, ne pas être tatouée, ne pas
avoir de piercing, ne pas avoir fait de
photos dénudées…
L’élection sera présidée par Christiane Lilio, Miss France 1968 et présidente du comité national, Gene-
viève de Fontenay étant présidente
d’honneur. Un jury désignera la Miss
2015. Il sera composé, en plus des
membres du comité, de deux élus et
de deux commerçants. Marie-Laure
Cornue, Miss Prestige national 2014,
honorera le concours de sa présence.
Le public assistera à trois passages
des candidates. D’abord en costume
sur un thème, puis en tenue balnéaire
et enfin, en robe de soirée. Pendant
un intermède, sera proposé un défilé
de mode sponsorisé par les Vitrines
du centre-ville. Le prix d’entrée est de
20 € (10 € - de 8 ans).
Les réservations sont à prendre
à l’office du tourisme, à partir du
18 septembre. Le samedi 4 octobre,
le spectacle commencera à 20 h 30
(ouverture des portes à 20 h).
Urgences et santé
Commissariat de police : 3, rue Delille, tél. 02 51 45 16 00.
Gendarmerie : tél. 02 51 45 19 00.
Pompiers : 18.
Samu : 15 ou 112 (portable).
Médecins : tél. 02 51 44 55 66, après 20 h.
Pharmacies de garde : 3237.
Centre hospitalier des Oudairies : route de Cholet, tél. 02 51 44 61 61.
Clinique Saint-Charles : 11, bd René-Levesque, tél. 02 51 44 44 44.
Ouest-France à votre service
Annoncer un évènement : (réunions, fêtes, idées de loisirs) : www.
infolocale.fr
S’informer sur internet : www.ouest-france.fr
Recevoir le journal avant 7 h 30 : 02 99 32 66 66 ou www.abonnement.
ouest-france.fr.
Passer une petite annonce par téléphone : 0 820 000 010 (numéro indigo
réservé aux particuliers : 0,12 € TTC la minute), paiement par carte bancaire.
Diffuser une annonce d’emploi : 0 820 200 212 (0,12 € TTC/minute).
Avis d’obsèques : 0 810 060 180 (coût d’un appel local).
La Roche-sur-Yon en bref
L’aérodrome expose son patrimoine volant ce week-end
L’arbre à sucre vient d’ouvrir ses portes rue Jean-Jaurès
L’aérodrome René-Couzinet ouvre
ses portes ce week-end, dans le
cadre des Journées du patrimoine.
« Une occasion unique pour nous
de communiquer auprès du public,
explique Roger Debien, président de
l’aéro-club. Ce n’est pas une manifestation aérienne mais de vraies
portes ouvertes. »
L’an dernier, l’événement, co-organisé par l’Aéro-club yonnais, le Patrimoine yonnais et les services d’archives de Ville, avait attiré près de
2 000 personnes.
Une quinzaine d’avions de collection seront visibles sur le tarmac.
Les membres de l’aéro-club et des
associations guideront les visiteurs
pour délivrer des informations sur
les appareils, tels le Stampe (1936),
le Mosquito.75 (1945), le NC 858-S
(1946), le Nord 3202 (1957)… Le
Crasy (constructeur et restaurateur
d’avions de sport yonnais) présentera des constructions très originales
d’amateurs.
Des démonstrations de voltige seront présentées par le Club Vendée
sports aériens et le club de voltige
Top gun, avec notamment, la pré-
Éric Masfrand et Loïc Ginestes ont
tous deux obtenu leur diplôme de
pâtissier-chocolatier au lycée NotreDame du Roc à La Roche, en 2007. À
la fin de leurs études, ils avaient déjà
le souhait de créer ensemble leur
entreprise. Ils ont suivi des chemins
différents et se sont retrouvés début
2012, en Norvège, à Oslo, chez le
maître chocolatier Pascal Dupuy.
Forts de leurs expériences, ils sont
rentrés fin 2012 pour préparer leur
projet d’installation en lieu et place
du magasin de prêt-à-porter Séduction, 12, rue Jean-Jaurès. « Nous
avons créé notre laboratoire aux
nouvelles normes alimentaires où
nous avons commencé à travailler,
début juillet, pour la création de la
gamme de produits à proposer à
la clientèle, fabriqués avec des matières premières sélectionnées. »
Leurs spécialités sont, entre autres, le bouquet de fleurs en chocolat, le frisson, gâteau au chocolat et
à la menthe fraîche, les macarons…
Niva, responsable du magasin, s’occupe également du rayon épicerie
fine avec pralinés maison, gousses
de vanille en direct de Madagascar
Le Stampe, datant de 1936, fait partie des avions d’exception qui seront exposés
samedi et dimanche.
sence du champion de France Olivier Masurel. Le hangar abritera une
exposition sur Réné Couzinet, ainsi que des vestiges de vieux avions.
Des baptêmes de l’air seront proposés gratuitement par la société Lexus.
Samedi 20 et dimanche 21 septembre, 9 h à 18 h, portes ouvertes
à l’aérodrome René-Couzinet, les
Ajoncs. Gratuit. Tél. 06 03 45 10 79
ou [email protected].
Éric Masfrand, Loïc Ginestes, pâtissiers chocolatiers, Niva, responsable du
magasin, présentent leur spécialité, le bouquet de fleurs en chocolat.
et petit matériel de cuisine. Ils proposent « l’atelier sucré » pour dispenser
des cours de deux heures, pour six
personnes, les mercredis et samedis
après-midi.
Ouverture tous les jours, de
9 h 30 à 19 h, et le dimanche, de
9 h à 13 h. Site : www.larbreasucre.
fr pour commander et réserver les
cours. Tél. 09 81 18 32 51.
Rédaction : 4, rue Raymond-Poincare
Tél. 02 51 47 62 00; Fax : 02 51 47 62 20
Courriel : [email protected]
Relations abonnés : Tél. 02 99 32 66 66
La Roche-sur-Yon
« L’attractivité, c’est aussi limiter les voitures »
Débat. Le conseil municipal a accordé une heure de stationnement gratuite par jour. L’économiste Frédéric
Héran met en garde contre ces mesures qui facilitent le retour des voitures en ville.
Ouest-France
27-28 septembre 2014
Météores fait bouger la ville ce week-end
Démonstrations hip-hop, shows d’artistes… Encore beaucoup
d’événements avant que le festival ne touche à sa fin.
Entretien
Frédéric Héran,
économiste des
transports. Il est
l’auteur de l’ouvrage Le retour
de la bicyclette,
paru en mai.
La Ville vient d’accorder une
heure de stationnement gratuite
par jour. D’autres mesures,
facilitant la circulation, ont
vu le jour. Que signifient ces
changements ?
Ils sont liés à la nouvelle majorité. Ce
n’est pas une règle absolue, mais
dans l’ensemble, la droite est plus
pro voiture que la gauche. Pour la
simple et bonne raison qu’elle est davantage liée au milieu commerçant et
industriel.
Luc Bouard a donné satisfaction
aux commerçants. Ces derniers
revendiquaient une telle mesure,
nécessaire à leurs yeux pour
soutenir l’activité commerciale
du centre-ville…
Oui, et malheureusement, les
commerçants en France connaissent
très mal les liens entre le commerce
et les modes de déplacement. Ils
se basent sur un concept, venu tout
droit des États-Unis, dans les années
1950 : « No parking, no business ».
Sans stationnement, les affaires ne
marchent pas. Les commerçants ont
été formatés par ce slogan et l’appliquent bêtement à la lettre.
« L’automobiliste est
un consommateur
volage »
Certaines enquêtes, dont
la vôtre, montrent que les
automobilistes ne sont pas
les meilleurs consommateurs.
Expliquez-nous.
L’automobiliste est un consommateur volage. Il zappe d’un commerce
à l’autre, va directement dans la boutique concernée. Un petit coup de
voiture et hop, il se rend dans l’hypermarché d’à côté.
Pour Frédéric Héran, l’automobiliste « est un consommateur volage ». S’il entre facilement dans le centre-ville, il « peut aussi
en partir plus rapidement ».
C’est vrai, sur le coup, il dépense
davantage qu’un piéton pour rentabiliser son déplacement. Un bon
client ! Mais si l’on regarde de plus
près, la réalité est plus nuancée. Sur
sept jours, l’automobiliste dépense
en moyenne 87 % de moins que le
piéton. Comme la portée de déplacement des piétons et cyclistes est réduite, ils viennent plus régulièrement.
Ils sont fidèles. C’est donc eux qu’il
faut choyer et non l’automobiliste
avec ses places de stationnement
coûteuses. Rien n’est fait pour les
piétons. Quel dommage !
Faciliter la voiture, n’est-ce pas
pour limiter la tentation d’aller
dans les centres commerciaux
en périphérie ?
Si on facilite l’accès au centre-ville en
voiture, on facilite aussi la fuite des
habitants du centre vers les périphéries. Ça marche dans les deux sens.
C’est ça que ne comprennent pas
les commerçants. Si les gens peuvent facilement stationner la voiture
devant chez eux, en ville, ils la prendront pour aller faire leurs courses
dans les centres commerciaux. C’est
la facilité.
Il y a un effet pervers ?
L’effet pervers, c’est exactement ça.
On attire les voitures alors qu’en réalité, il faut les limiter. Sinon, le pouvoir d’achat fuira le centre-ville. Peu
Expo-vente
chiots
Par cette politique de
stationnement, l’actuelle
municipalité vise justement le
renforcement de l’attractivité du
centre ! Est-ce suffisant ?
L’attractivité ne se résout pas à la politique de stationnement. L’attractivité, c’est aussi le plaisir de déambuler dans les rues, d’avoir des espaces
publics de qualité, pas de bruit, de
pollution. C’est aussi pouvoir laisser
les enfants courir sur le trottoir sans
être obligés de les tenir. Ça, c’est de
l’attractivité. Et ça nécessite de limiter
les voitures.
La Roche est une ville typiquement
adaptée à l’échelle du vélo. Il faut arrêter de raisonner comme dans les
années 80.
En quoi La Roche est adaptée
à la pratique du vélo ?
C’est une ville qui a encore la chance
tatoués, vaccinés
contrôlés
par un vétérinaire
garantie légale
LA NOUVELLE
Les Vendéens sont relativement
attachés à leurs voitures.
Comment trouver un juste
équilibre ?
C’est une question de génération,
mais aussi de milieu social.
Ceux qui ont accédé récemment, il
y a 20 ans environ, à la voiture, se déchoient de se remettre à la marche
ou au vélo. D’autres, plus embourgeoisés, ont toujours roulé en voiture
et ne changeront pas non plus.
En revanche, il faut anticiper et réussir à faire une part aux modes doux,
à ceux qui ne peuvent accéder à la
voiture.
L’enjeu est économique pour les
gens mais aussi pour les villes. Les
aménagements cyclables et piétonniers sont bien moins coûteux que
ceux des automobiles.
Mathilde LECLERC.
Nouvelle adresse !
RÉCOLTE de POMMES
est arrivée !
physique et administrative
Pour éviter tous frais de parking,
gardiennage, fourrière, panne sur route...
enlèvement gratuit de votre véhicule pour
destruction pour La Roche-sur-Yon et couronne
yonnaise.
Pour les distances supérieures, nous contacter.
Grand choix de pièces détachées
occasions toutes marques.
Achat et ventes véhicules accidentés et occasions caractéristiques, traçabilité et dépollution
gratuite de véhicules
Les VERGERS de VENDEE
vous accueillent à
LA ROCHE-SUR-YON
Facilités de paiement
avec carte CB + RIB
Ma Campagne - LA ROCHE S/YON - Route des Sables
18, rue Henri-Aucher
(près de la cave V&B)
02 51 62 06 51
ENLÈVEMENT
de VÉHICULES
DESTRUCTION
En direct de nos vergers : Gala, Elstar, Reine des Reinettes…
Agrément : P8-85-0022-D
de compagnie,
de garde,
de chasse
« Arrêtons de
raisonner comme
dans les années 80 »
de ne pas être trop étalée.
Le jour où le prix du carburant
explosera, tout le monde dira :
« Comment ça, on n’a pas une politique plus forte pour les vélos ? On
ne pense qu’à la voiture ! »
Typiquement, La Roche-sur-Yon
devrait être entièrement cyclable. On
peut la comparer à Lorient en superficie. Lorient a tout mis en zone 30,
sauf les grands axes. C’est un modèle que devrait suivre La Roche-surYon.
Votre service Automobiles
Samedi 27 septembre
de
importe l’étiquette politique de la
Ville d’ailleurs. Il y a des maires de
droite qui comprennent la nécessité
de rendre le centre-ville attractif.
CASS’AUTO
DANIEL PAPIN www.cass-auto.com
Zone du Séjour
120, rue du Séjour - Route de Nantes
LE POIRÉ/VIE • 02 51 34 10 59
N’hésitez pas à nous contacter pour une offre d’achat !
Jusqu’au 11 octobre
PROMOTION
Stores bannes - Menuiseries PVC
Crédit
d’impôts*
Affaires à faire
Festival
Les fidèles
Cible indéniable de ce festival, les
jeunes auront, ce samedi, les outils pour passer de l’imagination à la
création. Au 14Bis, dès 10 h 30, le
« Focus initiative jeunes » permet aux
jeunes porteurs de projets de rencontrer ceux qui se sont déjà lancés.
Fidèle également : la battle sonore,
animée par la radio Graffiti, au Fuzz’Yon. L’occasion rêvée de faire vibrer le public, seul juge ce samedi
soir, à 20 h 15.
L’incontournable et traditionnel
marché des créateurs « Art and
Craft » investit le centre-ville dimanche matin, place Napoléon.
Un temps numérique
Le week-end du jeu vidéo, à l’initiative de l’association Frag’n Fun, se
tiendra à la salle des fêtes du Bourgsous-La Roche. Un tournoi Fifa14 sur
PS 3 est organisé ce samedi, à 14 h.
Nouveauté : une soirée Zumba, samedi, à partir de 20 h.
L’atout « hip-hop »
Au fond du square Bayard, les riders
d’Urbain Connexion proposent un
L’histoire
Appelons-la Zora. Elle vient de sortir de l’hôpital psy, où elle était en
soin après une tentative de suicide.
Elle a rejoint son fils d’une dizaine
d’années et son époux, livrés à euxmêmes, dormant dans les rues yonnaises ou dans une voiture. Cette famille est tchétchène.
Elle est arrivée en France en 2010.
En Languedoc-Roussillon, où elle
espérait trouver asile. Demande refusée. Avec un couperet à la mi-janvier
2014 : quitter le territoire français. Le
couple s’exécute.
Le mari migre vers l’Allemagne.
Zora retourne en Tchétchénie, où
toute sa famille a été décimée. Victime de violences, elle perd l’enfant
qu’elle attendait. Elle rejoint alors son
époux en mars dernier. Ils sont sous
le coup du règlement Dublin 2, qui
prévoit que la demande d’asile doit
se faire dans le pays d’arrivée. Ils
sont donc expulsés d’Allemagne le
13 août, vers la France.
À Roissy, trois policiers les attendent et leur stipulent qu’ils ont trente
jours pour quitter le territoire. Signé
du préfet de Seine-Saint-Denis, l’arrêté ignore l’existence de l’enfant.
La Cimade s’occupe du dossier de
Automne
L’entretien
de votre
lon
Présent au Sa
Habitat and Co
* Selon la législation en vigueur
ZA 3 allée des Pénières - FALLERON
Z.I. La France (voie rapide La Roche /Aizenay)
02 51 34 84 24
MOUTIERS-LES-MAUXFAITS www.deco-styl-vendee.com
Z.A. route de La Roche-sur-Yon
Annonceurs, cette rubrique vous intéresse, contactez Precom au 0 820 856 212 (0.12€/mn)
Lire aussi en page 9
la famille arrivée en Vendée. « Le 115,
géré par l’association Passerelles,
ne peut les prendre en charge », regrette Bernard Bulteau. La cause ?
L’obligation de quitter le territoire
français. La Cimade a fait un recours.
Mais la réponse, l’association d’entraide le sait, arrivera tard quand il
s’agit d’une urgence.
Situation administrative
bloquée
Selon ses dires, la famille a fait une
demande humanitaire exceptionnelle au préfet de Vendée, en date
du 11 septembre. Demande attestée
par une personne accompagnante
de la Cimade. « Si nous retournons
en Tchétchénie, c’est la mort assurée. Nous sommes venus en France
avec grande espérance, car mon
mari, alors policier dans les services spéciaux, avait aidé à la libération de l’otage français Brice
Fleutiaux en 2000. »
Les regards sont tristes, fatigués,
désespérés. Ils ressemblent à ceux
d’autres familles, dans l’impasse.
Selon la Cimade, sept familles migrantes avec enfants dormaient dans
la rue ces derniers jours, en Vendée.
Loïc TISSOT.
72€
À PARTIR DE
sépulture
Hall B
Stand 25
N° Hab. 96 85 058
Devis, conseils & accompagnement gratuits
02 51 93 19 33 www.bms-fal.com
VENANSAULT
Moments musicaux
Samedi soir, 22 h 30, le groupe poprock Beaver on the water, s’invite au
bar le Highlander. Le point final du
festival sera donné par le célèbre Asgeir. Sa voix frissonnante résonnera
dans la salle du manège, dimanche
à 18 h 30.
Elle a l’obligation de quitter le territoire français. Selon ses dires,
elle a émis une demande humanitaire exceptionnelle au préfet.
d’
Vend. 3, sam. 4
et dim. 5 octobre
L’incontournable Block Party
Dès 14 h, dimanche, la block party
sera animée par Sidney, animateur
de l’émission culte HIP HOP. Les
cultures urbaines - battle de breakdance, démos et performances de
skate, BMX et de graff, parkour day
avec démonstrations de traceurs - investissent la place Napoléon.
Une famille tchétchène dans le désarroi
du 22 septembre au 13 octobre
et toujours volets,
portes de garages,
portails et clôtures
après-midi skateboard et de flows
hip-hop. Ouverture des inscriptions,
samedi, à 13 h pour un début des
qualifications à 14 h.
La fontaine du square Bayard
sera le lieu d’expression, samedi,
à 20 h 30, des jeunes danseurs du
projet « Les eaux Nocturnes » de la
compagnie S’poart.
OLONNE-SUR-MER 71, AVENUE CHARLES-DE GAULLE
LA ROCHE-SUR-YON 36, RUE GUTENBERG
CHALLANS 5, RUE DE SAINT-JEAN-DE-MONTS
SOULLANS ROUTE DE CHALLANS
ST-JEAN-DE-MONTS 37, RUE DE CHALLANS
LES LUCS-SUR-BOULOGNE ROND-POINT DE LA VENDÉE
ST-GILLES-CROIX-DE-VIE 66, QUAI DE LA RÉPUBLIQUE
TTC
6 passages sur l’année
02 51 23 86 86
Vendée
Ils sont les derniers confidents avant la mort
À l’heure où les questions sur la fin de vie, avec le cas Lambert, ravivent le débat, deux bénévoles de Jalmalv
racontent comment ils aident les personnes à vivre cette période dans la dignité.
Rencontre
C’est souvent après la mort brutale
d’un proche, et l’absence de préparation, que les bénévoles frappent à
la porte de l’association Jalmalv (1).
Michel est de ceux-là. En accompagnant les personnes en fin de vie, des
inconnus, il a pu faire son deuil.
Le sujet n’est pas « sexy », il en
convient. Aux repas entre copains, il
est vite éludé. Tabou d’une société
qui veut occulter la maladie et la mort.
Pourtant, lui et Claude, le président
de l’association arrivé en 2011, découvrent, dans l’accompagnement auprès des malades, « une dimension
subtile de l’être humain ».
Quand le bénévole arrive au chevet
d’un malade, « c’est sur la pointe des
pieds ». Il pose un regard de compassion, marque sa présence. « On n’apporte pas une solution, seulement
une présence et une écoute », raconte Michel.
À la hauteur du malade
Souvent, l’écoute déclenche l’inattendu chez le malade, « ouvre une fenêtre ». Michel se souvient d’une visite dans l’urgence, « l’agonie du malade avait commencé. » Alors dans le
coma, la femme en fin de vie se débattait, hurlait. Le personnel médical se
trouvait dépourvu. « Je me suis assis
auprès d’elle, sans savoir si elle percevait ma présence », se remémore
le retraité. Soudainement, elle est sortie de son coma et a regardé Michel
droit dans les yeux : « Merci d’être là,
donnez-moi la main. » Sa parole était
imprévisible, presque inespérée. Elle
est décédée « apaisée ».
Avant d’aller auprès des malades,
Didier et Michel accompagnent des personnes en fin de vie au nom de l’association Jalmalv.
les bénévoles participent à des
séances de sensibilisation, rencontrent un psychologue puis bénéficient
d’environ 35 heures de formation.
Rien n’est fait à la légère. « Plusieurs
abandonnent ou ne sont pas gardés. Il faut voir si la personne peut
tenir le coup… pour la protéger »,
justifie Michel.
La capacité à subir de plein fouet
les interrogations, détresses ou même
confidences du malade, s’acquiert au
fil du temps, se forge par les rencontres. « Il faut être humble, se placer à
la hauteur du malade pour que l’accompagnement ait un sens. Sinon,
on risque des dérapages », raconte
Une rentrée bien
informée
Claude, qui parle d’une nécessaire
« empreinte humaniste ».
À la sortie d’une, deux, trois voire
quatre visites dans l’après-midi,
« les batteries sont déchargées ».
L’écoute puise de l’énergie. Mais elle
apporte, aussi, une grande richesse.
« C’est un moment de tension spirituelle dont se dégage une sorte de
poésie », magnifie Michel.
Avant de marquer le point final de
leur vie, beaucoup se confient et recherchent une épaule neutre, anonyme. Là, un contact fort s’établit
entre l’aidant et l’aidé. « Cette richesse est enfouie dans la vulnérabilité du malade », poursuit-il. Des
« Merci » s’échangent souvent dans
un dernier souffle.
Au quotidien, les accompagnants
en sortent grandis. La mort ne fait
pas d’eux « des gens tristes », au
contraire, « elle nous apprend à trouver la dignité des gens au-delà des
apparences ».
Mathilde LECLERC.
Huit équipes Jalmalv interviennent
dans le département. Pour les rejoindre : contacter le 02 51 36 10 26.
(1) Jalmav, Jusqu’à la mort, accompagner la vie.
Abonnez-vous pour
u’à
Jusq
-71
€
n an *
sur u
25€80/mois
au lieu de 31€80
• Lisez Ouest-France sur papier, ordinateur, tablette
et smartphone.
• Accédez à votre journal 24h/24 et 7j/7 où que vous soyez.
• Recevez votre édition locale dans votre boîte aux lettres
avant 7h30 tous les jours, et une édition de votre choix sur
vos supports numériques dès 5h du matin.
Pour bénéficier de cette offre, c’est très simple !
PLUS RAPIDE : connectez-vous sur
abo.ouest-france.fr
* Voir conditions commerciales détaillées sur abo.ouest-france.fr. L’accès au journal numérique débute
à réception du mail d’activation. La livraison du journal à domicile débute dans un délai de 15 jours
maximum à compter de la date d’enregistrement de l’abonnement. Tarif indicatif pouvant varier selon
le nombre de journaux papier effectivement livrés et/ou le tarif public en vigueur, intégrant l’accès à
la version numérique.
ou appelez au 02 99 32 66 66 (prix d’un appel local)
du lundi au vendredi de 8h à 18h et le samedi de 8h à 12h30
PROMOTION : S131OPOR - S001OPOR / 1DAPJO0914
*
Ouest-France
Jeudi 14 août 2014
La Roche-sur-Yon
« Voilà, à 50 ans je vais me retrouver sans boulot »
Journal de bord d’un « Fagor ». Pendant plusieurs mois, Pierre-Marie Rousseau a tenu son carnet de bord.
Dernière chronique aujourd’hui de ce salarié de FagorBrandt depuis plus de 20 ans.
Pensez-y !
Le film Hugo Cabret projeté ce soir
12 juillet, la merde du chat
sous le tapis
« Peut-être vais-je décevoir les salariés en place, mais je ne crois pas à
ce projet de La Roche. Y retourner est
pour moi devenu impensable. On ne
descend pas d’une ambulance pour
monter dans un corbillard. Je crois
plus en la réussite de Variances. Je
peux me tromper et d’ailleurs je leur
souhaite.
Quant au groupe qui s’appelle désormais Brandt, je ne serais pas étonné qu’on en entende parler d’ici peu.
Si M. Rebrab est un véritable industriel, il ne va pas tarder à découvrir la
merde du chat caché sous le tapis.
Pas tout de suite bien sûr, puisqu’il a
bénéficié des aides de l’État alors il
a des gages à rendre, mais ça viendra. »
Témoignage
Pierre-Marie Rousseau, 50 ans, 21
années d’ancienneté. Marié, ce salarié yonnais est père de quatre enfants, âgés de 9 à 14 ans. Il a été délégué syndical, chez Sud-Solidaires,
et est toujours conseiller de salarié.
18 juin, plus qu’à attendre
« Les journées sont longues. J’ai toujours des contacts avec des collègues qui me donnent des nouvelles
ou passent me voir. C’est sympa.
Heureusement il y a les voisins, ça
casse un peu l’ennui quotidien.
Je suis convoqué le 18 juin chez
l’inspecteur pour son enquête. C’est
quelqu’un de très à l’écoute. C’est lui
qui décidera de mon sort ainsi que
de celui de mes collègues. Quoi qu’il
décide, je le remercie. Sa décision arrivera pour début août. Plus qu’à attendre… »
4 juillet, je suis sidéré !
« À la lecture du journal du conseil
général, je suis sidéré et presque
mort de rire. Pour nous présenter les
reprises comme réussies, ils ont mis
en photo M. Rebrab, M. Boudard et,
bien évidemment, M. Retailleau. Ils
se pâment devant un sèche-linge.
Normal, me direz-vous, sauf que ce
sèche-linge est un prototype de type
pompe à chaleur, projet qui ne verra
jamais le jour ! »
« Quant au groupe qui s’appelle désormais Brandt, je ne serais pas étonné qu’on
en entende parler d’ici peu. Si M. Rebrab est un véritable industriel, il ne va pas
tarder à découvrir la merde du chat caché sous le tapis. »
9 juillet, je craque
« En parlant de communication, l’article sur la nouvelle CGT S20 dans
le Pays Yonnais du 9 juillet m’a définitivement mis hors de moi. Venir
dire que, maintenant, c’est mieux
qu’avant, que c’est plus détendu ?
Et puis, dire qu’ils sont face à une
direction intelligente, c’est le pompon ! Ce sont les mêmes qui étaient
aux commandes avant le désastre et,
comme par miracle, on leur trouve
désormais toutes les qualités.
Je m’étais toujours gardé de critiquer à outrance les élus mais là, je
craque. Qu’on ne vienne pas nous
dire que l’issue est un succès. C’est
un échec, même si, j’en conviens,
cela aurait pu être pire. Voilà, à plus
de 50 ans je vais me retrouver sans
6 novembre. La branche française
de FagorBrandt dépose le bilan.
C’est une première déflagration.
L’entreprise, qui a compté jusqu’à
2 000 salariés en Vendée, emploie
encore 440 personnes locales. En
France, elle compte 1 800 salariés
répartis sur six sites. C’est aussi le
dernier fabricant d’électroménager
en France.
14 novembre. Première manifestation de soutien aux salariés, qui réunit 800 personnes.
25 novembre. L’État et les banques viennent au chevet du fabricant d’électroménager. Ils facilitent le
paiement des fournisseurs pour favoriser une reprise de la production fin
décembre.
22 janvier 2014. Fin du dépôt des
offres de reprise. Les sites vendéens
n’en font pas partie. C’est la douche
froide pour les salariés.
13 février. Le tribunal de Nanterre
reporte sa décision finale. Elle sera
ajournée encore trois fois.
17 juillet, cette entreprise
que j’ai tant aimée
« Je ressens un sentiment de gâchis énorme, cette entreprise que
j’ai tant aimée, je me surprends à ne
plus pouvoir la supporter. Il me restera, comme à beaucoup d’autres,
des souvenirs inoubliables. J’y ai
vécu des moments fantastiques avec
des collègues qui ne l’étaient pas
moins.
J’ai un immense respect pour tous
les salariés qui ont fait vivre cette entreprise, mais que d’autres ont fait
mourir. À tous ceux-là, anciens, ouvriers, techniciens, certains cadres, je
veux leur dire, vous pouvez être fiers.
Respect mesdames, messieurs. Définitivement. »
DR
boulot. 50 ans, c’est la jeunesse de la
vieillesse disait Victor Hugo. »
Cette année, le cinéma Le Concorde
s’est associé à la maison de quartier du Bourg et propose de (re) découvrir le film Hugo Cabret, réalisé
par Martin Scorsese. La projection,
prévue en plein air, pourrait être déplacée selon la météo.
Mêlant décors réalistes du Paris
des années 30 et inventions fantastiques, le film retrace l’histoire du
jeune Hugo. L’orphelin de 12 ans
vit dans une gare. Son passé est un
mystère et son destin une énigme…
Ce soir, à partir de 22 h. Parc Willy-Brandt, à La Roche-sur-Yon (maison de quartier du Bourg en cas de
mauvais temps). Gratuit. Renseignements au 02 51 36 35 14.
Aubigny
Les vacanciers accueillis par la municipalité
Propos recueillis par
Philippe ECALLE.
Repères
9 octobre 2013. Chez FagorBrandt,
les chaînes de production sont à l’arrêt. Les fournisseurs ne sont plus
payés et refusent de livrer les usines.
Début du chômage partiel.
16 octobre. Le groupe espagnol
se déclare en précessation de paiement. Il a besoin de 170 millions d’euros pour relancer la production.
24 octobre. Mondragon, la maison
mère, refuse d’injecter de l’argent
frais. Les jours de Fagor sont comptés.
14 mars. Ça bloque. L’Espagne refuse de vendre les marques au principal repreneur, le groupe algérien
Cevital.
9 avril. S20 Industrie et Variances
Technologie ont déposé des offres
pour les sites vendéens. Ils sauveraient les usines, mais supprimeraient la moitié des postes.
15 avril. Le tribunal de commerce
confirme le plan de reprises. S20 Industrie reprend le site yonnais, Variances Technologie, celui d’Aizenay.
« L’été, la Anita élue et militante n’est plus la même »
Souvenirs d’été. Chaque semaine, une personnalité de la vie locale revient sur les étés de sa vie.
La communiste, Anita Charrieau, conseillère municipale, s’offrira un break intellectuel cet été.
L’été de mon enfance
C’est depuis sa maison yonnaise,
celle de ses parents, que la communiste Anita Charrieau ouvre la fenêtre
sur son passé. Petite dernière d’une
fratrie de trois, la conseillère municipale, élue de l’opposition, était « une
enfant solitaire ». Habituée à voir
son père, militant communiste, entre
deux coups de vent, la jeune fille profitait l’été « d’un moment de retrouvailles en famille ».
L’ennui, elle n’a jamais vraiment
connu. Son père avait acheté une
maison à retaper au Champ-SaintPère. « J’y ai passé une grande partie de mes étés avant l’adolescence,
raconte-t-elle. C’était un mélange de
travail, entre construction de murs
et peinture, et de vacances. » Situé
non loin de là, le lieu de vacances ne
provoquait pas un « grand dépaysement ». Mais c’était « une vie à la
campagne où on trouvait tous notre
compte ». Les cousins venaient également les rejoindre.
L’été entre amis
« Cumuler les CDD pendant vingtcinq ans » a amoindri les perspectives de vacances. Mais un grave accident et le coma qui s’en suit provoquent en elle un déclic. « Je me suis
dit que j’avais aussi le droit d’exister, le droit de profiter », témoignet-elle. Deux ans après, à 30 ans, elle
s’échappe quelques jours « pour la
première fois ». Et réalise, en 1991,
« le plus marquant voyage de ma
vie ». Partie dans les Vosges, elle
file vers le grand inconnu. Avec une
amie, elle loge dans une ferme-auberge et profite des paysages monta-
L’accueil s’est déroulé dans le cadre champêtre du camping Campilô.
Comme elle le fait chaque année, la
municipalité a organisé une réception d’accueil des vacanciers. Cette
année, la rencontre s’est déroulée au
camping Campilô, à l’Auroire.
Environ 80 personnes étaient présentes. Pour animer cette réception,
la municipalité a fait appel au groupe
folklorique les Noçurs dos Umias, de
Chaillé-sous-les-Ormeaux. À la suite
des démonstrations de danses traditionnelles vendéennes, les vacanciers étaient invités à entrer à leur
tour dans la danse. Après avoir souhaité la bienvenue à tous, le maire,
Jany Guéret, a présenté rapidement
la commune, son musée des Records, ses commerces et ses artisans, ainsi que la communauté d’agglomération.
Sylviane Bulteau, députée et
conseillère générale, a remercié les
vacanciers pour leur choix de la Vendée. Elle a rappelé que le département ne se limitait pas à la côte et
que l’intérieur des terres recelait de
nombreuses richesses à découvrir.
Des entrées gratuites dans tous les
lieux touristiques de la communauté d’agglomération ainsi que des réductions dans certains commerces
locaux ont été distribués aux vacanciers présents. La brioche et le verre
de l’amitié ont clos cette sympathique manifestation.
Landeronde
‡Naissance
Rebecka Launé, 4, rue des Chênes, au
centre hospitalier des Oudairies, route
de Cholet, La Roche-sur-Yon.
Thorigny
Course automobile : derniers préparatifs avant le 31 août
Les vacances d’Anita Charrieau, enfant (au centre sur la photo) : « Une vie à la campagne où on trouvait tous notre
compte. »
gneux. « Ces vacances, je leur dois
beaucoup. Elles m’ont remise sur
pieds après l’accident », reconnaîtelle aujourd’hui.
Depuis, trois voyages, tout au plus,
ont marqué ses étés. Elle préfère
bien davantage « redécouvrir sa
maison » et profiter d’inviter ses amis
plutôt que de déserter.
L’été en famille
Sa vie de femme indépendante et
militante a parfois pris le dessus,
sans que son désir d’enfant puisse
se concrétiser. À son grand dam.
Ses souvenirs en famille, il faut ainsi remonter le temps pour les piocher dans les années 1960. Celles
de son enfance à la maison familiale.
Ils s’arrêtent à l’aube des années
2000. « Mes parents, mon frère et
ma sœur sont décédés ces annéeslà », explique Anita Charrieau.
Les souvenirs d’enfance deviennent heureux, mais douloureux. « Je
ne peux plus retourner dans cette
maison, même si ça a été un déchirement de la vendre », raconte-t-elle.
L’été au travail
Il faut faire un bond en arrière. La
fonctionnaire à l’Inspection du travail n’était alors qu’une jeune adulte,
recrutée comme économe dans
une colonie de vacances. À 19 ans,
elle avait en main la « gestion des
comptes pour une vingtaine de gamins ». L’esprit vacances donnait un
air agréable aux journées de travail.
« J’ai beaucoup grandi cet été-là,
se souvient-elle. J’ai pu prendre réellement mon autonomie et prouver
que j’étais capable. »
Et cet été ?
Après de longs mois de campagne
municipale, Anita Charrieau devrait
particulièrement savourer son été.
Une « parenthèse politique » méritée et assumée. « Je vais arrêter de
faire travailler ma tête et plutôt faire
travailler mes bras », sourit-elle. Au
programme : rénovation de la cabane du jardin, peinture, lecture et
des repas entre amis. Le combat politique et l’engagement pour les autres est mis de côté pour satisfaire
pleinement, le temps d’un été, ses
propres envies.
Elle ajoute même : « La Anita travailleuse, élue et militante de l’année, n’est plus la même l’été. C’est
une autre Anita, au repos. »
Mathilde LECLERC.
Jeudi prochain, Karen, la danseuse
de Sula Bula
Les bénévoles ont pris une pause pour prendre la pose, un moment de répit
pendant un nettoyage intense du terrain.
Les bénévoles du Vendée sport auto,
Bocage sport auto et Thorigny sport
auto étaient à pied d’œuvre, samedi
matin, pour préparer la course-poursuite qui aura lieu, cette année, le dimanche 31 août.
Après un important travail de
débroussaillage réalisé par la
commune, les bénévoles ont terminé par le nettoyage des postes de
commissaires et l’aménagement
complet du site.
Les modifications apportées l’an
dernier, aussi bien sur la piste que
pour la zone spectateurs, ont été ap-
préciées de tous.
Cette année, l’épreuve de Thorigny sera la finale du championnat
de Vendée Ufolep (fédération sportive multisports de France) de poursuite sur terre. En plus des pilotes
vendéens, de nombreux pilotes des
départements limitrophes sont déjà
inscrits.
Dimanche 31 août, début des
épreuves à 9 h, par les essais chronométrés, puis, à 11 h, début de la 1er
manche. 16 h 30, début des finales.