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N°91
Février 2015
Pays de Lons
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Pays de Lons n°91 - Février 2015
1
Cabiron : “Charlie est devenu immortel”
Particulièrement éprouvé par la série d’attentats qui a secoué la France et le monde entier le mois dernier, le dessinateur
jurassien Damien Cabiron a accepté de réaliser un dessin en hommage à Cabu, qu’il avait rencontré à plusieurs reprises, et
ses potes de Charlie Hebdo. Le dessin, la seule réponse à ses yeux face à la barbarie et l’inhumanité de ces actes.
Damien Cabiron, pourquoi avez-vous accepté de réaliser ce dessin en hommage à Charlie Hebdo ?
Après l’horreur, il est très difficile de s’exprimer. En ce qui me concerne, cela ne peut se faire qu’avec le dessin. A l’image de Cabu, croqué ici en
train de corriger la Marseillaise. On le voit en train de rayer “Aux armes citoyens” pour le remplacer par “Aux crayons citoyens”.
Que représentaient pour vous les cinq dessinateurs qui ont perdu leur vie lors de l’attentat, Charb, Cabu,
Wolinski, Tignous et Honoré ?
Ils étaient restés comme des enfants, instinctifs, impertinents, provocants, drôles, inventifs, visionnaires et
toujours très tendres… Bref l’intelligence et le talent à l’état pur. Je ne vois qu’une explication possible à
un massacre à la Kalachnikov : la décérébration réelle, médicale et complète de certains individus.
Des journalistes
français écrivaient
Vous aviez déjà rencontré Cabu. Dans quelles circonstances, quels souvenirs gardez-vous de lui ?
La première fois, il y a longtemps, dans les années 90 à un salon BD. Il
dédicaçait “Le grand Duduche”. Grand dessinateur, rapide et efficace, sans crayonner ni brouillon, directement avec ses feutres sur le papier blanc, comme un enfant, en toute
confiance. La deuxième, c’était il y a 2 ou 3 ans,
dans un café au bas du Boulevard SaintMichel. Bien sûr, il s’était un peu
voûté, mais il avait deux
yeux, cachés derrière
des cercles de
métal, qui
brillaient encore
plus qu’avant.
et dessinaient en
toute liberté…
Ils sont morts,
assassinés.
Hommage à nos confrères
journalistes et à toutes les victimes
des attentats terroristes de janvier
2015 à Paris.
La rédaction du Pays de Lons
Auriez-vous pu imaginer
un jour que dessiner
puisse conduire à perdre la vie ?
Non, et je ne l’imagine toujours pas. Je ne veux même pas
y penser car je suis certain que c’est exactement le contraire qui
se produit. Charlie n’a pas perdu la vie, il est devenu immortel.
Propos recueillis par C.G.
Jura Le courant passe pour les véhicules électriques
Le conseil général du Jura
va déployer jusqu’à fin 2015
46 bornes de recharge
pour véhicules électriques.
En 2014, seuls 40 véhicules
électriques étaient
immatriculés dans le Jura,
mais le Département
souhaite “anticiper les
évolutions technologiques
et la démocratisation de
cet équipement”.
Dans le Jura, la vente de véhicules électriques augmente
sensiblement, mais reste toutefois limitée. Selon la
société AAA­Data, seule entreprise aujourd’hui en
mesure de fournir des chiffres précis sur les immatricu­
lations par département, en 2014, 40 VP (véhicules per­
sonnels) et VU (véhicules utilitaires) étaient immatricu­
lés en 2014 dans le Jura, contre 37 en 2013. Soit une
progression de 8 %. Du côté des constructeurs, Renault
rafle la mise avec 34 véhicules immatriculés en 2014.
Arrivent ensuite Kia (2 VP) et Nissan (2 VP), Ligier Pro (1
VU) et Smart (1 VP). Principal frein au développement
de la voiture propre : le manque d’infrastructures de
recharge publiques. Alors que le groupe Bolloré vient de
déposer un projet d’implantation de 16 000 points de
charge publics en France, les initiatives des collectivités,
comme celle du conseil général du Jura, se multiplient.
Avant la fin de l’année 2015, 46 bornes de recharge pour
véhicules électriques devraient être déployées sur la voi­
rie dans le Jura. Dans la continuité de son schéma dépar­
temental de covoiturage, l’organe exécutif du départe­
ment entend aussi répondre aux objectifs de Bruxelles
MICHEL GINIÈS, VICE-PRÉSIDENT
AU CONSEIL GÉNÉRAL DU JURA EN
CHARGE DES TRANSPORTS
2
Michel Giniès, est-ce le rôle des collectivités de financer ce genre d’équipement,
plutôt que les groupes privés ?
L’idée n’est pas de se suppléer aux initiatives privées dans ce domaine d’avenir, mais au
contraire de susciter une impulsion, de donner un signal aux entreprises et aux particuliers en montrant que les collectivités, telles que le conseil général du Jura, sont prêtes à
soutenir ces technologies.
visant à multiplier le nombre de bornes de recharge
dans chaque pays. Les axes routiers fréquentés traver­
sant les bourgs dotés de services et commerces seront
équipés en priorité. Les bornes seront distancées d’une
vingtaine de kilomètres chacune, évitant l’angoisse
d’une panne liée à la faible autonomie des véhicules
électriques. Le choix des 46 emplacements s’est fait en
concertation avec les 24 communautés de communes.
C’est une enveloppe de 400 000 euros qui a été déblo­
quée par le conseil général du Jura, additionnée à un
budget de fonctionnement de 50 000 euros par an. Il
aura à sa charge le matériel, le génie civil, l’ingénierie et
le raccordement aux réseaux. Les intercommunalités,
avec qui une convention a été signée, porteront le coût
de l’abonnement au fournisseur électrique, les consom­
mations en électricité, l’entretien… Dans le cadre du
schéma régional d’électro­mobilité, le conseil général du
Jura bénéficiera d’un financement à hauteur de 50 % de
l’ADEME et 10 % du conseil régional de Franche­Comté.
L’inauguration de la première borne vient de se dérouler
à Lons­le­Saunier sur le parking Louis Rousseau.
EXPRESS
TERROIR
CIGC : un nouveau nom, des nouveaux statuts
et un nouveau conseil d’administration
Réuni en assemblée générale le 6 janvier dernier à Poligny, le Comité
interprofessionnel du Gruyère de Comté est devenu le Comité
interprofessionnel de gestion du Comté, avec l’adoption de nouveaux
statuts. Un nouveau conseil d’administration et un nouveau bureau
Dans le Jura, la vente de véhicules électriques progresse, mais reste limitée.
Ne s’agit-il pas d’un investissement lourd pour un nombre d’utilisateurs limité ?
Là encore, il s’agit de donner un signe fort pour l’avenir : il est aujourd’hui, plus que
jamais, du rôle des collectivités d’anticiper les évolutions sociétales et technologiques et
de favoriser des projets allant dans le sens du développement durable. Le projet jurassien
est d’ailleurs conforme aux demandes de l’UE qui souhaite voir se multiplier le nombre
de bornes dans chaque pays et passer en France de 1 600 bornes à 97 000 à l’horizon
2020. De nombreux foyers hésitent encore à investir dans un véhicule électrique, mais les
évolutions technologiques vont permettre de démocratiser cet équipement. Et la présence
de bornes dans le Jura sera un atout supplémentaire à l’achat. Le conseil général du Jura
a par ailleurs déjà pris un peu d’avance pour accompagner cette “démocratisation”, en
renouvelant son parc automobile uniquement avec des engins électriques ou hybrides :
les agents de la collectivité sont désormais habitués à la conduite “durable” sur ce genre
de véhicules.
Ces bornes seront-elles adaptables à tous types de véhicules électriques,
et quels seront les tarifs ?
Les bornes choisies ont des prises T2, T3 et domestiques, ce qui signifie que tous les véhicules pourront être rechargés. L’entreprise choisie pour les installer est le groupe SPIE, leader européen indépendant des services multitechniques dans les domaines de l’énergie et
des communications. Deux vitesses de recharge seront possibles avec la position accélérée
(1 h 30 sur T2 et T3) et la position normale (8h sur “domestiques”). Pour l’heure, les tarifs
n’ont pas encore été fixés, mais devraient l’être sous peu. La toute première borne déjà
installée est entrée en fonctionnement il y a quelques jours, à Lons-le-Saunier. Les autres
seront mises en service progressivement, dans la foulée.
ont également été élus. Claude Vermot-Desroches, producteur de lait à
Comté à Cademène (Doubs), a été reconduit à la présidence pour un
nouveau mandat de 3 ans. Jusqu’alors nommés par le Préfet, les
membres de la nouvelle assemblée générale sont désormais désignés
par les organisations représentatives de tous les opérateurs de la filière
Comté. Ils sont au nombre de 24 et répartis selon 4 collèges et ont donc
été désignés par leurs organisations, sans intervention de l’Etat.
BOURGOGNE-FRANCHE-COMTE
Christophe Perny ne rigole pas avec la culture
Dans un communiqué de presse, le président du conseil général du Jura
Christophe Perny souligne la place capitale que devra prendre la culture
dans la future région Bourgogne-Franche-Comté : “La culture constitue le
meilleur rempart contre l’ignorance et l’intégrisme. A l’heure où la
République a su montrer qu’elle restait debout, l’éducation et la culture
doivent demeurer des priorités nationales et les collectivités territoriales ne
doivent pas donner de mauvais signaux. C’est pourquoi je suis solidaire du
mouvement lancé par les professionnels de la culture en Franche-Comté qui
s’inquiètent du devenir de la culture au sein de la future région BourgogneFranche-Comté, au moment où le conseil régional de Bourgogne vient de
valider un budget culturel en baisse de 13 % pour 2015. Ce qui n’est pas un
bon signal. Je souhaite que cette grande région, qui va naître en 2016, soit
aussi une grande région culturelle.”
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3
Pays de Lons n°91 - Février 2015
Center Parcs : que dénoncent
réellement les opposants au projet ?
L’association le Pic Noir, constituée en mars 2014 consécutivement au lancement du
projet de Center Parcs dans la forêt de Poligny, émet de sérieuses réserves quant à cet
équipement touristique. Mais que dénonce concrètement cette association d’opposants ? Le
point avec Véronique Guislain, une des porte-parole du Pic Noir.
1. Le risque financier porté en partie par les
collectivités (l’investissement global est estimé
à 170 millions d’euros, dont 70 millions d’euros
portés par une société d’économie mixte (SEM),
intégrant notamment le conseil général du Jura,
le conseil régional de Franche­Comté, la com­
munauté de communes du Comté de Grimont,
et la ville de Poligny). “Ce sont des sommes
exorbitantes qui sont mises en jeu dans ce pro­
jet, et le groupe Pierre et Vacances s’en tire
bien, car cela ne lui coûte pas grand­chose. Ils
débourseront le coût des études préliminaires,
et l’acquisition des terrains. Mais les aménage­
ments de loisirs seront revendus sur plans à la
SEM. Les 400 cottages seront revendus égale­
ment sur plans à des particuliers.”
2. Le manque de visibilité sur le long terme
d’une telle structure. “Les collectivités seront
propriétaires de l’outil touristique, mais nous
restons dubitatifs sur la pérennité de l’équipe­
ment. Dans 20 ans, qu’en sera­t­il des bassins à
29 °C de l’Aqua Mundo ? Le groupe Pierre et
Vacances s’engage pour 9 années reconducti­
bles de location et de gestion de l’outil. Dans
20 ans, risque­t­on de se retrouver avec un outil
à gérer directement, sur des terrains qui n’ap­
partiennent plus aux collectivités ? Tout ce mon­
tage repose sur un fil d’équilibriste.”
3. La précarité des emplois promis. “Il suffit
d’aller voir sur le site de Pôle Emploi le type
d’emplois proposé par les autres Center Parcs.
Ce sont des contrats précaires de 9 h par
semaine, sans compter les frais de déplacement
pour rejoindre le lieu de travail souvent en
pleine pampa. Ce sont des miettes, des emplois
de seconde zone. De plus, garantir des emplois
RÉPONSE DE CHRISTOPHE
PERNY, PRÉSIDENT DU
CONSEIL GÉNÉRAL DU JURA
1. Le risque financier
S’il n’y avait pas d’investissement public, notre
économie serait dans une situation bien plus
calamiteuse qu’elle ne l’est aujourd’hui. Dans ce
projet, pour la première fois, nous aurons plus de
recettes que de dépenses. La création d’emplois
est un coût, mais moindre que celui des prestations sociales.
2. Quel avenir pour l’équipement ?
Nous avons la garantie que les loyers seront
encaissés par la SEM pendant 18 années. Qu’en
sera-t-il dans 20 ans ? On se posera la question
en temps voulu. Si l’équipement fonctionne,
nous n’aurons pas de difficulté à trouver des
opérateurs. De plus, dans 20 ans, nous aurons
rentabilisé l’équipement, et même plus : c’est un
gage de bonne gestion de l’argent public.
3. La précarité des emplois
© Center Parcs
locaux est interdit par la loi car c’est de la discri­
mination à l’embauche.”
4. Les conséquences environnementales. “Le
principal problème est celui de l’acheminement
de l’eau. Pour fonctionner, un Center Parcs
nécessite 530 m3 d’eau par jour, l’équivalent des
besoins d’une commune de 2000 habitants. Il y
a aussi le problème de l’assainissement. Aucune
station d’épuration n’est en mesure aujourd’hui
de recycler ce volume d’eaux usées sur le sec­
teur. Il y a aussi la question d’un remembrement
pour les agriculteurs qui ne pourront plus faire
passer leurs troupeaux sur la route, celle de la
circulation, des futurs besoins en médecins et
pompiers à Poligny… Nous n’avons aucune
réponse à ce jour, la réunion publique de
décembre avec les élus et acteurs du projet ne
nous a rien appris de plus. Nous allons préparer
pendant les six mois à venir le grand débat
national de la Commission nationale du débat
public, même si nous savons qu’une petite asso­
ciation comme la nôtre aura peu de poids face
à un grand promoteur comme Pierre et
Vacances.”
Propos recueillis par C.G.
C’est une bêtise et un mensonge. Une bêtise, car
on ne va pas aller recruter des salariés à l’autre
bout de la France. Sur 300 offres d’emploi, il est
évident qu’il y aura une grande majorité de
Jurassiens qui postulera. Et un mensonge car il y
a certes une part d’emplois à temps partiel, mais
il y a aussi des centaines d’emplois pérennes en
CDI à temps plein dans les autres Center Parcs.
4. L’environnement et la sécurité
Tout a déjà été expliqué. Pour chaque question
concernant l’eau et l’assainissement, il existe
plusieurs solutions à l’étude. Les expertises se
poursuivent et apporteront la solution la plus
efficace. Cette nouvelle configuration et ses
aménagements réalisés plus tôt que prévu profiteront aussi à tous les habitants du territoire.
Concernant la sécurité et les pompiers, tout cela
sera mis en adéquation avec les besoins. Arrêtons de faire peur aux gens, il faut faire envie !
Région Bourgogne-Franche-comté
Une fracture démographique
qui questionne
4
Pour la première fois, les INSEE de Franche-Comté et de Bourgogne publient
conjointement une étude sur les dynamiques démographiques de la future
région Bourgogne Franche-Comté. Elle laisse apparaître de fortes disparités entre l’ouest
et l’est du territoire.
Ceux qui avaient l’image d’une Franche­Comté peu
dense et rurale auront matière à relativiser en
observant les données démographiques de l’ouest
de ce nouvel espace. En effet, cette première
étude conjointe des INSEE de Bourgogne et
Franche­Comté met en évidence un clivage
est/ouest, tant au niveau de la densité de popula­
tion, du dynamisme démographique, que du vieil­
lissement des populations.
La future région Bourgogne Franche­Comté (le
Conseil constitutionnel a validé la nouvelle carte
des régions le 15 janvier dernier), formera un
espace de 2,8 millions d’habitants, la plaçant au
11e rang de la nouvelle carte des 13 régions,
devant le Centre et la Corse, et derrière la Bre­
tagne. Une densité relativement faible caractérise
également le territoire, de 59 habitants au km2
(contre une moyenne nationale de 116 habitants
au km2). S’il ne possède aucune grande métro­
pole, seules deux villes dépassent le seuil des
100 000 habitants, Besançon et Dijon. Ces pre­
mières données communes laissent clairement
apparaître un espace scindé en deux, par un axe
Dijon/Mâcon, avec à l’est, intégrant toute la
Franche­Comté, une plus grande densité de popu­
lation, et à l’ouest (Morvan, Nièvre…) des terri­
toires en pleine diagonale du vide (large bande du
territoire français où les densités de population
sont très faibles par rapport au reste de la France).
A l’ouest de cet axe, les territoires sont en décrois­
sance démographique, la Nièvre étant le seul
département de la future région à perdre des habi­
tants. Ils possèdent une population âgée, en parti­
culier la Nièvre. L’est, globalement plus jeune,
affiche une fécondité plus élevée, notamment en
Franche­Comté. Deux exceptions sont cependant à
relever : la vallée de l’Yonne, à l’ouest, qui bénéfi­
cie de l’attractivité résidentielle de l’Ile de France,
et la Haute­Saône, en décroissance démogra­
phique.
“C’est un changement de référencement intéres­
sant qui permet de prendre du recul et lire l’espace
différemment” analyse Patrick Pétour, directeur
régional de l’INSEE Franche­Comté. “Ce déséquili­
bre donne à réfléchir et interroge sur la manière de
faire fonctionner un territoire avec des zones
denses et des zones peu denses. Cela peut changer
les actions publiques.” A noter que d’ici quelques
mois, une nouvelle étude conjointe des deux INSEE
mettra en lumière les disparités de revenus au sein
RECENSEMENT 2015 EN LIGNE
Ce début d’année marque également
le lancement de la campagne 2015 de
recensement, avec une grande
nouveauté : la possibilité de répondre
en ligne au questionnaire. Jusqu’au
21 février pour les communes de plus
de 10 000 habitants et jusqu’au
14 février pour les communes de moins
de 10 000 habitants, un agent
recenseur se présentera à votre
domicile et vous remettra un
formulaire papier, ou une notice avec
un code d’accès et un mot de passe
pour la démarche en ligne. Les
personnes qui opteront pour cette
option ne recevront qu’une seule visite
de l’agent. “La phase test lancée l’année
dernière par internet s’est avérée
concluante, nous sommes optimistes
quant aux réponses par internet”
précise Patrick Pétour. Rappelons que
les textes de loi prévoient une amende
pour ceux qui refusent de se soumettre
au recensement. In fine, seule 3 % de la
population demeure non recensée. Si
la démarche peut paraître fastidieuse,
ces données sont de véritables outils
pour les politiques locales (budget des
communes, équipements collectifs,
moyens de transports…) et les
entreprises (marché, zone de
chalandise…).
actu 5
5
Pays de Lons n°91 - Février 2015
Scènes du Jura Textes érotiques et chocolats
aphrodisiaques au menu de la Saint-Valentin
6
Cette année, la Saint-Valentin sera placée sous le signe
de la sensualité et de l’érotisme grâce à un spectacle
pour le peu envoûtant des Scènes du Jura. Thierry
Balasse, de la compagnie Inouïe, s’est associé au meilleur
ouvrier de France Edouard Hirsinger, le chocolatier
implanté à Arbois. Grâce à un casque vissé sur votre tête,
des poèmes érotiques de la littérature d’hier et
d’aujourd’hui seront susurrés au creux de votre oreille,
pendant que vous dégusterez des chocolats aphrodisiaques.
Explications avec Edouard Hirsinger.
PRÉVENTION
La gendarmerie du Jura sur Facebook
Depuis le 9 janvier, une page Facebook de la gendarmerie du Jura
a été mise en service, avec l’ambition de “rapprocher l’usager de la
gendarmerie”, selon les termes du Colonel Vincent Lamballe,
commandant du groupement de gendarmerie départementale
du Jura. On y trouve des informations pratiques sur les conditions
de circulation, sur les contrôles de vitesse, des messages de
prévention, des informations institutionnelles, des appels à
témoins… Le tout non sans une certaine pointe d’humour, à
l’image de cette photo publiée du tout premier contrôle radar en
France, en 1950. “Véritable trait d’union au service de l’information
et de la sécurité des Jurassiens, la volonté est de créer un outil qui
est proche des personnes.” Cette proximité recréée permettra aussi
de changer l’image du gendarme, et amènera sans doute les
Jurassiens à collaborer davantage en livrant des témoignages et
en répondant aux appels à témoins. En moins de deux semaines,
la page comptabilisait déjà 2 000 fans !
Edouard Hirsinger, quand Virginie Boccard,
la directrice des Scènes du Jura, est venue
vous proposer ce concept, quelle a été
votre réaction ?
J’avais déjà travaillé en d’autres temps
avec les Scènes du Jura sur des apéritifs
concerts. J’ai trouvé l’idée de Virginie Boccard intéressante, j’étais partant pour tenter l’aventure.
Qu’est-ce qui relie selon vous le chocolat
et la poésie ?
L’émotion. Le chocolat procure une émotion
lorsqu’on le déguste, comme un texte peut
en procurer. Nous allons essayer d’allier
l’émotion musicale, le texte, et le chocolat.
À quel moment les gens pourront-ils
déguster vos chocolats ?
Six chocolats seront à déguster, en lien
avec les textes. Il y aura une chronologie
dans la dégustation : une chronologie
selon la puissance des chocolats, et le
public sera également guidé, mais non
contraint, dans la dégustation des chocolats selon le poème.
Les chocolats que vous proposerez serontils une création unique pour cette
occasion ?
Nous avons réfléchi ensemble à certains
chocolats de la gamme qui existent déjà,
et qui par leur forme et leurs ingrédients se
rapprochent du thème de la Saint-Valentin. Nous allons aussi créer deux sortes
exceptionnelles de chocolat.
Quel type d’ingrédients en lien avec
l’érotisme avez-vous privilégié ?
Sans trop en dévoiler, mais pour donner
l’eau à la bouche : nous aurons des chocolats avec du gingembre, et des chocolats en forme de sein.
Comment percevez-vous cette
expérience ?
C’est une aventure. J’ignore comment elle
sera perçue par le public. C’est une expérience globale, car elle regroupe le chocolat
et le texte, intime, car les spectateurs sont
en quelque sorte isolés sous leur casque, et
sensuelle, car tous les sens seront sollicités.
Polissonneries, Théâtre de Dole, 14 février,
18 h 30 et 21 h.
Tarif spécial 28 € / 26 €.
Durée 1 h 30. Public adulte
Réservations 03 84 86 03 03
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Pierre BOUILLIER, Jean­Baptiste DIGARD et Jérôme CRETIN MAITENAZ
La société ABCD géomètres experts est présente dans tout le département du Jura et vous
accueille sur les sites de MONTMOROT, DOLE, SAINT­AMOUR, et ses permanences de
PIERRE­DE­BRESSE (71) et SAINT­TRIVIER­DE­COURTES (01). Son implantation géographique
lui permet d’être proche de ses clients pour mieux les conseiller dans leur projet.
Elle compte actuellement 16 collaborateurs,
administratifs, ingénieurs et techniciens qualifiés
autour des trois géomètres­experts gérants :
Pierre BOUILLIER, Jérôme CRETIN MAITENAZ et
Jean­Baptiste DIGARD.
Leurs compétences : ingénieur paysagiste, urba­
niste, expert foncier, spécialiste des travaux
publics et de la mesure de précision, négocia­
teur immobilier.
Le Géomètre­Expert exerce une profession
réglementée. Il est surtout connu du grand
public pour les bornages des parcelles pour les­
quels il est seul habilité à fixer les limites. Il est
considéré comme le garant de la propriété.
Mais en plus de ces activités définies par la loi,
ABCD assure bien d’autres missions auprès d’une
large clientèle : particuliers, professionnels, col­
lectivités, entreprises du B.T.P., aménageurs.
ABCD assure seule ou en équipe (architectes,
notaires…) des missions de conseils et d’accom­
pagnement auprès des collectivités locales et
aménageurs : maîtrise d’œuvre de voirie et
réseaux, aménagement paysager..., missions
d’assistance à maîtrise d’ouvrage, conseils en
matière d’aménagement et d’urbanisme.
Par ailleurs, ABCD exerce une activité de négocia­
tion immobilière pour l’aide à la vente de biens.
D’autre part, ABCD établit ou modifie les docu­
ments de copropriété pour permettre la vente
d’appartements dans un immeuble.
ABCD mesure la superficie d’un terrain, d’une
maison ou d’un appartement. Elle se charge de
toute question de propriété foncière et du par­
tage entre héritiers.
Concernant tout projet de construction, elle
effectue des démarches administratives pour
obtenir un certificat d’urbanisme ou les autori­
sations préalables, elle définit l’implantation du
bâtiment et réalise le bornage de la parcelle.
Spécialiste de la mesure et de la localisation
géographique, ABCD géomètres­experts fait
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tiques, ils regroupent et analysent les données,
calculent, contrôlent, implantent et tracent les
plans pour mener à bien tous les projets des
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Pays de Lons n°91 - Février 2015
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Pétanque
Coupe du monde
féminine : une première réussie !
Les 7 et 8 janvier derniers, la première coupe du monde féminine de pétanque se déroulait à Juraparc, à Lons-leSaunier. Les 8 meilleures nations de pétanque dans la catégorie féminine (France, Allemagne, Danemark,
Thaïlande, Madagascar, Tunisie, Belgique, Malaisie) se sont affrontées. Les équipes ont été sélectionnées par la
Fédération internationale de pétanque et jeu provençal (FIPJP) en fonction de leurs résultats aux compétitions
internationales. La Thaïlande a remporté la compétition, et la France se classe 7e. Le point avec le Jurassien Claude
Azéma, président de la FIPJP.
Il s’agissait de la première coupe du monde
pour les féminines. Pourquoi cette
compétition n’était-elle pas ouverte aux
femmes auparavant ?
Il existe déjà une coupe du monde des confédérations féminine qui regroupe les championnes des cinq continents. Alors qu’à Lons-le-Saunier, c’était une
innovation : on a pris les meilleures équipes les mieux classées des
pays du monde entier. On a eu aussi la possibilité d’obtenir des crédits du CRDS afin de pouvoir filmer une coupe du monde féminine.
Cette première s’est déroulée dans des conditions particulières :
lors de la première journée sont survenus les attentats de Paris.
Dans quel état d’esprit étiez-vous ?
Nous avons débuté la compétition le matin même des évènements.
Nous avons réuni tout le monde et nous avons fait une minute de
silence, tout comme le lendemain lors du deuil national. Pour montrer que la pétanque réunit sans discrimination des sportifs, quelles
que soient leurs origines géographiques, ethniques, religieuses, nous
avons demandé aux coaches, aux chefs de délégation, et à une
joueuse par équipe de poser ensemble en toute fraternité. Le sport
ne peut rester à l’écart de tels évènements.
La chaîne l’Equipe 21 a rediffusé une partie de la compétition.
Cela signifie-t-il que la pétanque sort de la confidentialité ?
C’est la première fois que la pétanque a eu le droit à une heure de
rediffusion sur l’Equipe 21. Cependant la pétanque est sortie depuis
longtemps de la confidentialité. Nous avons environ 60 heures de
télévision par an, mais surtout pour les garçons. Dans le monde
entier, les féminines représentent 30 à 40 % des effectifs, mais 15 %
EXPRESS
SECURITE
Le plan Vigipirate reste renforcé
Le plan gouvernemental Vigipirate est un outil de lutte contre le
terrorisme. C’est le préfet de département qui est chargé de
coordonner les actions mises en œuvre. Le plan comprend deux
niveaux de mobilisation : le niveau d’alerte attentat, lors de menaces
terroristes avérées (mis en place en Ile-de-France et en Picardie après
les attentats), et le niveau de vigilance. Le département du Jura reste
en “vigilance renforcée”, depuis le dernier trimestre 2014, avec les
mesures suivantes : surveillance renforcée des organes de presse et
des maisons d’édition du département ; surveillance renforcée des
installations particulières (aéroport, sites industriels Solvay en
particulier), et surveillance renforcée des installations et bâtiments
sensibles (les 19 plus grands centres commerciaux, lieux de culte,
établissements scolaires, bâtiments publics). En tout, ce sont 70 sites
qui font l’objet d’une “vigilance renforcée”. Les lieux de grands
rassemblements et de concentration de visiteurs (grandes surfaces,
gares, aéroport, lieux publics…) font également l’objet d’une attention
particulière. Pour assurer cette surveillance, 500 gendarmes, 35
gendarmes de l’escadron mobile de Dole, 20 réservistes, 150 policiers
et 46 policiers municipaux (dans les communes de Abergement-laRonce, Arbois, Champagnole, Dole, Lons-Le-Saunier, Morez, Poligny, Les
Rousses, Saint-Aubin, Saint-Claude, Salins-Les-Bains, Tavaux) ont été
mobilisés. Le département du Jura n’est pas concerné par les renforts
militaires. Excepté pour les voyageurs au départ de l’aéroport Dole
Jura qui verront les contrôles renforcés, le quotidien des Jurassiens ne
devrait pas être perturbé. Le préfet du Jura a tenu toutefois à faire
appel à la vigilance de chacun, même si aucun incident n’a été signalé
dans le département. “L’activité d’un individu ou d’un groupe qui
paraîtrait anormale doit être signalée aux forces de l’ordre. Il est
recommandé à tous ceux qui prévoient de se rendre dans un pays
étranger de consulter la page “Conseils aux voyageurs” sur le portail
www.diplomatie.gouv.fr.” Ces mesures resteront en vigueur jusqu’à
nouvel ordre.
© FFPJP
Claude Azéma, en temps que Jurassien,
vous n’êtes sans doute pas étranger au
choix d’avoir organisé la coupe du monde
féminine de pétanque dans le Jura.
Pourquoi ne pas l’avoir organisée au
boulodrome de Mont-sous-Vaudrey,
flambant neuf, à vocation internationale ?
Effectivement, ce n’est pas un hasard si la
compétition s’est tenue dans le Jura… Juraparc a été privilégié pour une question d’accueil du public et de sécurité. On pouvait y
accueillir jusqu’à 2000 personnes, alors qu’il
n’y a pas de tribune à Mont-sous-Vaudrey.
Une joueuse par nation a été choisie pour poser ensemble
dans la fraternité, en réponse aux attentats de Paris.
dans les pays méditerranéens, et elles demeurent absentes dans les
pays africains.
Comment s’est déroulée l’organisation, et le public était-il
au rendez-vous ?
L’Amicale boule jurassienne était chargée de l’organisation, et la
mairie a réalisé les aménagements à Juraparc. L’organisation était
parfaite. Nous avons reçu peu de public le mercredi, mais pas loin
de 1 000 spectateurs le jeudi. C’est un beau succès et une belle promotion pour la qualité de la pétanque féminine.
La France se classe 7e sur 8. Comment expliquez-vous ces mauvais
résultats ?
En France, le niveau n’est pas mauvais, mais je regrette un coaching
déficient qui n’a pas saisi l’organisation des équipements. D’autres
pays se sont montrés bon, l’Asie notamment. Même en Europe, la
France commence à être contestée. On a vu des hésitations lors de
la compétition. La composition de l’équipe n’était pas celle que l’on
attendait. Mais la France a de bonnes joueuses, et on devrait pouvoir redresser la barre. Les joueuses jurassiennes ne sont pas mauvaises non plus. Dans le Jura, nous allons peut-être essayer d’organiser pour la télévision un Master de pétanque.
Propos recueillis par C.G.
8
Avec chaque année entre 150 et 250 contrats d’apprentissage non
pourvus pour le sud Franche-Comté, dont le Jura, l’industrie est un
acteur majeur de l’économie dans notre région. Le territoire possède
un maillage dense de PME/PMI dans des activités diverses, de la soustraitance automobile, à la lunetterie, en passant par la maroquinerie…
“Avec plus de 50 % de la production en Franche-Comté qui part à
l’étranger, c’est une activité qui perdure” précise Philippe Labouche,
directeur de développement au CFAI (Centre de formation d’apprentis
de l’industrie) de Franche-Comté. Malgré la crise qui a secoué
durement l’industrie franc-comtoise, les métiers de l’industrie sont en
constante évolution et font appel de plus en plus à de hauts niveaux
de qualification, avec, de surcroît, un renouvellement important pour
combler les nombreux départs en retraite du papy boom. Et pourtant,
les entreprises ont de réelles difficultés à trouver des apprentis.
Mauvaise image pour vrais jobs ? Pour Philippe Labouche, le secteur
souffre d’une perception passéiste à combattre. “On a l’image des
cadences de travail infernales dans de grosses usines… Non ! C’est
méconnaître l’industrie. La particularité du Jura est de posséder
beaucoup de PME/PMI diversifiées, pour certaines dans les technologies
de pointe : le jouet, la lunetterie, l’aéronautique, le luxe, le médical…
Ajoutée à cela une mauvaise image de l’apprentissage qui reste un choix
par défaut pour beaucoup de parents, voilà pourquoi la problématique
est récurrente.” Du CAP au diplôme d’ingénieur, la voie de
l’apprentissage n’est pourtant pas cloisonnée, avec 70 % des apprentis
qui continuent dans le supérieur. “L’apprentissage est une pédagogie
spécifique adressée à ceux qui ont une intelligence concrète” reprend le
directeur de développement.
Afin de répondre aux problèmes de mobilité des jeunes, un des freins à
l’apprentissage, le CFAI souhaite transférer son lieu de formation pour
les Bac Pro plasturgie, de Besançon à Lons-le-Saunier. “Le centre de
gravité de la plasturgie est dans le Jura. La mobilité des jeunes étant
réduite, nous devons rapprocher leur lieu de formation des entreprises.
Nous avons rencontré l’AFPA de Lons-le-Saunier afin d’accroître son offre
de formation en plasturgie, créant de fait un véritable pôle de formation
multitechniques.” L’Association nationale pour la formation
professionnelle des adultes proposant déjà une offre en plasturgie
mais dédiée à l’injection, cette association permettrait de mettre à
disposition une offre exhaustive dans le secteur. La réponse du conseil
régional de Franche-Comté est attendue pour début mars.
C.G.
Plateforme RH du Jura
Chefs d’entreprise : cela vous concerne
“Dois­je embaucher, comment trouver un
candidat sérieux, combien coûte un sala­
rié, quelles sont mes obligations, com­
ment mettre fin à un contrat, comment
remotiver mon équipe, mes salariés man­
quent d’initiative, que faire...” Autant de
questions que peuvent se poser les chefs
d’entreprise. Voilà les raisons qui ont
poussé dès 2011 les trois chambres
consulaires du Jura à mutualiser les com­
pétences de leurs experts respectifs afin
de proposer aux TPE/PME jurassiennes,
un service d’assistance et de conseils.
Avec entre autres travaux, plus de 1 000
enquêtes, 58 réunions d’information sur
le thème des ressources humaines qui
ont concerné plus de 460 entreprises, la
plateforme a démontré que “conseiller,
diagnostiquer, accompagner” répondait
aux préoccupations des patrons de
petites entreprises. “Ce projet inter­
consulaire est une première historique qui
soutiendra le développement de l’emploi
dans le Jura” précise Rémy Laurent, prési­
dent de la chambre de commerce et d’in­
dustrie du Jura. Avec ce travail d’équipe
qualifié “d’exemplaire” réalisé sur le ter­
A gauche, Michel Chamouton, président de la CMA,
Rémy Laurent, président de la CCI du Jura.
rain au plus près des acteurs, en répon­
dant aux questions en matière de succes­
sion, de retraite, de recrutement, “la pla­
teforme transforme souvent un discours
négatif sur l’emploi en discours positif”,
confirme Michel Chamouton, président
de la chambre des métiers et de l’artisa­
nat. “Si en trois ans cet outil de travail
innovant a permis la création ou le rem­
placement de plus de 200 postes, c’est
parce qu’il est proche du territoire”, pré­
cise Gilles Duquet, président de l’ANEFA
(association nationale pour l’emploi et la
formation en agriculture). Hormis les ren­
dez­vous des premiers mardis de chaque
mois à la Maison de l’emploi de Lons­le­
Saunier, des réunions décentralisées vont
être prévues. Au programme : appui à
l’embauche, aide au recrutement,
conseils en ressources humaines, coa­
ching individuel, atelier restaurer ou faire
grandir l’estime de soi, atelier sortir des
conflits…
Contact : 06 89 11 93 30.
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Textes sous la responsabilité de l’annonceur ­ Reproduction interdite ­ © Pays de Lons n° 91
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mis de construire et les démarches
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8 économie et commerces
Pays de Lons n°91 - Février 2015
INNOVATION
LE DRONE DE BONGLET ET DRONE
I2N PRÊT POUR SON SECOND VOL
Alors que l’investissement public reste bien souvent chef de file dans le
financement de la recherche et de l’innovation, il est bon de rappeler
que le secteur privé peut aussi être moteur dans ce secteur. Avec tout
de même une nuance : au regard de la lourde fiscalité qui pèse sur les
entreprises et les investissements, seules les grosses structures peuvent
se permettre d’investir dans la R & D. A l’instar de la société lédonienne
Bonglet, installée dans la zone industrielle, entreprise familiale devenue
aujourd’hui un des leaders nationaux de son secteur, l’isolation ther­
mique et l’habillage de façade. Spécialisée aussi dans le second œuvre
(revêtements sols et murs, peinture, décoration…), elle déploie dix
agences dans l’est de la France.
Il y a un an, alors que l’utilisation civile et commerciale des drones pre­
nait doucement son envol, la société réfléchit à se saisir de ce nouvel
outil dans le cadre du diagnostic thermique de bâtiments. “Nous avons
souhaité travailler autour de ce support supplémentaire car il corres­
pond à notre démarche d’innovation et notre engagement environne­
mental”, explique Hervé Peutot, responsable des achats chez Bonglet.
L’entreprise se rapproche alors de la société Drone I2N basée en Haute­
Savoie, et spécialisée dans l’utilisation de drones. C’est ainsi qu’en
novembre dernier, après avoir obtenu les autorisations nécessaires
(relativement souples dans l’Hexagone), Bonglet réalisait dans le lotis­
sement lédonien “Les Pendants” ses premiers diagnostics thermiques à
l’aide d’une caméra placée sur un drone, piloté à distance par un spé­
cialiste de Drone I2N. “Cette technique permet une étude plus fine et
plus précise. Nous avions demandé au préalable aux habitants s’ils
étaient intéressés par ce service proposé gratuitement. Notre démarche
est commerciale, nous l’assumons, mais aussi environnementale.”
Malgré les coûts importants supportés par l’entreprise seule
(entre 2 500 et 3 000 euros pour un vol), et un retour sur investissement
incertain (seuls 2 chantiers ont été conclus), le retour en terme de noto­
riété quant à lui est tel que la société n’a pas hésité avant de réitérer
l’opération. “On a pu voir notre entreprise de manière différente, et cela
nous permet aussi de réaffirmer notre démarche environnementale”
souligne Hervé Peutot. La seconde opération est imminente, en attente
des conditions météorologiques nécessaires (pas de pluie, pas de vent,
et une température inférieure à 5 °C). Elle devrait se dérouler à Chate­
noy­le­Royal, près de Chalon­sur­Saône. La société espère être par la
suite de nouveau sollicitée par des communes, mais reste dans l’incer­
titude quant à une commercialisation globale du service. Il faudrait en
effet un chantier de 20 pavillons minimum pour amortir les coûts. Mais
l’évidence pour Hervé Peutot, c’est que le drone est à l’aube du poten­
tiel énorme offert par ses multiples utilisations civiles et commerciales.
“Dans le bâtiment, il y a beaucoup de déclinaisons. Dans un avenir
proche, il y a fort à parier que le drone sera un support pour d’autres
activités. Pourquoi pas, par exemple, équiper un drone avec un pistolet
de peinture ?” Si le drone a dépassé aujourd’hui la phase de décollage,
les constructeurs et opérateurs se multiplient. C’est bel et bien sur la
capacité à innover des entreprises que la sélection se fera…
C.G.
INVESTIR AU MAROC
Pari gagné pour le
Jurassien François Puget
Après une carrière de 20 années dans la communication, le Jurassien
François Puget a tout plaqué pour ouvrir un riad à Marrekech. Le challenge
est relevé avec brio et l’établissement ne désemplit pas.
Marrakech, la plus jet­set des villes maro­
caines, ne cesse de poursuivre son dévelop­
pement touristique. Elle n’attire pas seule­
ment les people, mais des Français, désireux
de tourner une page et tenter une nouvelle
expérience. C’est le cas de ce Jurassien, ori­
ginaire de Lons­le­Saunier, âgé de 55 ans, qui
s’est lancé dans le grand bain au printemps
dernier. Pourtant, rien ne prédisposait ce
communiquant chevronné à tout plaquer,
pour se retrouver gérant d’un riad presti­
gieux au cœur de la Médina de la ville ocre…
Après 20 ans d’expérience dans diverses
agences de publicité parisiennes, et une
crise mondiale qui a ébranlé de plein fouet
le secteur de la communication, la décision
de se reconvertir s’imposait. “Ma décision a
été prise au début 2010, mais ce n’est que fin
2011 que j’ai réellement démarré le projet et
les investissements, explique François. J’ai eu
à gérer la communication de nombreuses
enseignes touristiques, ce secteur ne m’était
donc pas étranger, tant sur le plan du mar­
keting que sur le plan opérationnel. L’idée de
créer un riad­hôtel à Marrakech s’est impo­
sée assez naturellement.” Alors que les riads
et maisons d’hôtes poussent chaque jour
comme des champignons à Marrakech, il fal­
lait se démarquer de la concurrence. Le
Jurassien mise sur la capacité d’accueil, avec
un projet de 9 chambres, pouvant accueillir
Depuis plus de 30 ans,
nous sommes votre partenaire
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des groupes de 18 à 22 personnes,
contre 5 à 7 chambres chez la
concurrence.
Trois mois après l’ouverture,
l’établissement est déjà
complet
Après de longues recherches,
François déniche la pépite, au
cœur de la médina, à cinq minutes
de la célèbre place Jemaa El Fna.
Après deux années d’importants
travaux répondant à un cahier des
charges très strict, le “Riad Signature” ouvre
enfin ses portes. Le pari s’avère rapidement
gagnant. “Les 3 premiers mois ont été
calmes, mais dès octobre, nous affichions
complet, avec des séjours de particuliers,
mais aussi des groupes. Marrakech étant
une destination connue internationalement,
je vois arriver des mails et des réservations
du monde entier : Japon, Chine, Russie, USA,
Canada, Corée et même Australie” relate
François. Du monde entier… mais pas du
Jura, alors que Ryanair a récemment lancé
une liaison Dole­Marrakech. “Pour être très
franc, la ligne Dole­Marrakech me donne la
possibilité d’aller plus facilement voir ma
famille, mais pour le moment, je n’ai pas eu
de clients francs­comtois.”
Le Lédonien sait qu’il devra être vigilant pour
pérenniser son investissement, dans un sec­
teur d’activité instable et sensible aux fluc­
tuations des indicateurs économiques.
Moteur incroyable, les internautes du site
Booking.com ont classé son riad N° 1 sur
830 établissements. Aujourd’hui, il profite
de la douce vie marrakchie, mais ne manque
pas de revenir régulièrement sur ses terres
natales : “La vie à Marrakech est évidem­
ment très différente de la vie en France. Il y
a des avantages évidents mais aussi des
contraintes. Inutile d’enfoncer des portes
ouvertes en parlant de la douceur de vivre,
ou du coût de la main­d’œuvre… Je suis aussi
ravi de rentrer de temps en temps dans le
Jura car rien ne remplace une balade dans
les vignes, un bon morceau de Comté avec
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un verre de Vin Jaune…”
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Pays de Lons n°91 - Février 2015
PORTRAIT Patrice Bau, président de JNE :
“Nous ne sommes pas des empêcheurs de tourner en rond !”
Médecin généraliste et conseiller municipal à Beaufort, Patrice Bau est aussi président de
Jura Nature Environnement depuis deux ans. L’association, qui appartient au réseau France
Nature Environnement, fédère une trentaine d’associations jurassiennes. Rencontre.
Soit on reste sur les acquis, soit on
a une vision politique sur le futur
de la cité. Pour moi, la redevance
incitative est le seul moyen de ne
pas faire peser le poids environne-
Ceux qui s’y opposent arguent
que les habitudes des Jurassiens
en matière de tri sont déjà bien
ancrées, et que la redevance
incitative n’apporterait rien de
plus.
Aujourd’hui, comment Jura
Nature Environnement s’inscrit
dans l’avenir ?
Je souhaite que les choses changent efficacement. Pour autant,
être reconnu c’est bien, mais il
faut fonctionner. Les subventions
se maintiennent, mais nous
avons mangé notre bas de laine.
Nous devons nous restructurer
pour être plus efficaces, en travaillant autour du mécénat, et en
essayant d’être au contact avec
toutes les communautés de communes pour savoir comment les
accompagner.
Mais il n’y a pas que le tri ! Et ce
n’est pas parce qu’on n’est pas
mauvais, qu’il ne faut pas encourager et initier les gens à une amélioration. On ne peut plus négocier.
Pourquoi ne pas porter le projet
“Jura zéro déchet” ? Tout ce qui a
été mis en place par Jacques Pélissard et Jacques Lançon est très
bien, mais on peut encore faire
RENARD Yvonne, Condamine,
81 ans
DUVILLARD Germaine,
Cousance, 94 ans
GRENIER Marcelle, Cousance,
86 ans
PINI Marcel, Cousance, 76 ans
LANAUD Georges, Cressia,
79 ans
DUTRUEL André, Francheville,
69 ans
PARÉ Jean, La Tour­du­Meix,
92 ans
DESGOUILLES Louise, Lons­le­
Saunier, 97 ans
LERAVAT Marie, Lons­le­Saunier,
92 ans
TROSSAT René, Lons­le­Saunier,
71 ans
ZOCHERT Annaliese, Lons­le­
Saunier, 92 ans
ÖZUN Sengül, Lons­le­Saunier,
73 ans
PONSOT Odette, Lons­le­
Saunier, 89 ans
FLÉCHON Roger, Lons­le­
Saunier, 86 ans
PETOT Roger, Lons­le­Saunier,
85 ans
ESIYOK Hanefi, Lons­le­Saunier,
39 ans
COQUELLE Jacqueline, Lons­le­
Saunier, 83 ans
BARBEZAT Claire, Lons­le­
Saunier, 87 ans
DESPORTES Claude, Lons­le­
Saunier, 93 ans
PETITJEAN Mireille, Lons­le­
Saunier, 94 ans
MERCIER Jeannine, Lons­le­
Saunier, 91 ans
GRAND René, Lons­le­Saunier,
94 ans
ESTIOT Robert, Lons­le­Saunier,
96 ans
PERRIN Carmelle, Lons­le­
Saunier, 88 ans
AMANTON Yvonne, Lons­le­
Saunier, 87 ans
PALAK Saadet, Lons­le­Saunier,
70 ans
PERNOT Marie, Lons­le­Saunier,
88 ans
GAUDIN Maurice, Lons­le­
Saunier, 87 ans
PAGET Berthe, LONS­le­
SAUNIER, 91 ans
Propos recueillis par C.G.
PERRIER André, Lons­le­Saunier,
95 ans
VERJUS Marthe, Macornay,
91 ans
GROS René, Mantry, 79 ans
de MÉRONA Alain, Mérona,
69 ans
CONTAT Jacques, Mesnois,
82 ans
PERNIN Roger, Mesnois, 84 ans
MICHAUD Madeleine, Mirebel,
89 ans
VUILLET René, Montmorot,
87 ans
CHEVASSUS Michel,
Pannessières, 84 ans
PERRIER Michel, Perrigny,
86 ans
MAYO Célestin, Poligny, 82 ans
EL BOUABIDI Slimane, Poligny,
76 ans
TISSOT Urbain, Saint­Lothain,
87 ans
PYON Gilberte, Vers­sous­
Sellières, 85 ans
ÈRES AN
I
N
o
Pr
Lizie de Cédric JACQUES et
Sarah BOUILLEUX, Poids­de­
Fiole
Tya de Nicolas NADAL et Carole
Marlon de Christophe RIGAUD
MAUBLANC, Bletterans
et Sarah VIARD, Poligny
Lyam de Christophe SERGENT et Louisa de et Angélique
Déborah PRIN, Bletterans
MATHIEU, Publy
Kilian de Thierry FAILLÉTAZ et
Inès de Saïd BOUALI et Marine
Maude STUCKI, Chapelle­Voland COULON, Saint­Laurent­la­
Lila de Etienne TURMO et Julie Roche
STOFFEL, Cosges
Nélia de Mohamed LAZRAK et
Blanche de Cyril GAGNEUR et Nathalie OLIVEIRA, Sainte­Agnès
Nathalie AMIOT, Crotenay
Lana de François TÉRON et
DÉCÈS
Magali GUIGUE, Desnes
BOUVIER Simone, Beaufort,
Louis de David GREVOT et
83 ans
Charlène HAVET, Digna
BARTHAUD Gabriel, Bersaillin,
Lou de Jessy DOUSSOT et Anne­ 83 ans
Catherine MONNOT, La Charme CHEVASSUS Henri, Blois­sur­
Azmi de Emrah DUYGU et Hazer Seille, 88 ans
DUYAR, Lons­le­Saunier
CHEVASSU André, Buvilly,
83 ans
Amine de Tarik TCHICHE et
Karima BOUMEDIENE, Lons­le­ ROUSSÉ Michel, Chilly­le­
Saunier
Vignoble, 85 ans
Melek de Murat KARADEMIR et ROUX Jacques, Commenailles,
Sevgül UYSAL, Lons­le­Saunier 93 ans
Méryda de John GARNIER et
GRILLOT Odette, Commenailles,
Cathy POUX, Lons­le­Saunier
94 ans
NAISSANCES
mieux, notamment en matière de
déchets putrescibles.
MATÉRIEL TP - MOTOCULTURE
6/7 j
UTILITAIRES / REMORQUES
LOCATION AVEC OU SANS CHAUFFEUR
CONTRATS PRO ET FORFAITS WE
LIVRAISON ET ENLEVEMENT GRATUITS
du
cteur epuis 1
d
* Dans la limite des stocks disponibles
La redevance incitative, qui se
généralise doucement dans les
communes françaises, doit-elle
être mise en place dans le Jura ?
mental sur le futur, le seul moyen
de ne pas dépenser trop.
PARTICULIER
S
PRO
COLLECTIVITÉ
S
ER
TI
E TAT C I V I L
Que répondez-vous quand
certains, comme le président de
la FNSEA, parlent de “djihadistes
verts” ?
Ils n’ont pas compris que l’on travaille pour, et non contre les agriculteurs. Il est tellement facile
d’insulter. Nous serions les mauvais et eux les bons ? Je veux bien
en discuter face à face avec lui
dans mon cabinet. Les pesticides
aujourd’hui sont responsables en
grande partie des dérèglements
hormonaux : troubles thyroïdiens, infécondité, obésité, diabète, cancers du sein et de la prostate… Il n’y a pas que les
environnementalistes qui doivent
tirer la sonnette d’alarme, mais
aussi les spécialistes, les médecins,
les endocrinologues…
[email protected]
84
0
Pourtant on oppose souvent
écologie et économie.
Parviendra-t-on un jour à un
modus vivendi ?
Certains pensent que ces
domaines s’opposent, mais ce
n’est pas le cas. Les écolos ne sont
pas des bloqueurs du système
économique. Nous ne sommes
pas stupides à ce point-là, mais il
faut prendre en compte l’intérêt
humain. On nous amène comme
argument qu’au nom du sacrosaint développement écono-
mique, il faut faire comme il y a
20 ans. A titre d’exemple, une
ferme de mille vaches… Mais où
va-t-on ?
06 08 53 16 44
PEP
I
Quelles sont les missions
principales de Jura Nature
Environnement ?
L’accompagnement des collectivités, des missions de maîtrise d’ouvrage, la formation tout public,
les chantiers éco-volontaires…
Nous sommes présents dans bien
des structures. C’est peut-être cela
qui fait bouger le curseur. Nous ne
sommes pas un aiguillon systématiquement, mais nous apportons une vision autre aux élus.
C’est ce qui fait de plus en plus la
valeur et la reconnaissance de
JNE. Nous avons aussi une mission de vigilance environnementale, ce qui ne signifie pas empêcheurs de tourner en rond. Il y a
des lois, et l’économie ne doit pas
primer sur d’autres domaines.
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Pays de Lons n°91 - Février 2015
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> SPECTACLES
Vendredi 6 février
“Ma Vie de Grenier” - Théâtre
Gaëtan est un pauvre type qui s’est fait entuber toute sa vie. Il n’est pas
très malin. C’est même son frère qui s’occupe de sa femme... Il est
touchant, on l’aime, comme souvent avec les naïfs. Et en plus il est
marrant...
Lons, Bœuf sur le Toit, 21 h, 6 et 9 euros.
Réservation 03 84 24 55 61
“Rance Gression”
Clown
Mercredi 11 février
“Noir Houblon” - Rock irlandais
Découvrez un univers sonore riche, où la musique traditionnelle
d’Irlande flirte avec le rock, et plus encore. De cette rencontre musicale
improbable est né un style, l’identité unique de Noir Houblon, qui saura
ravir les oreilles de toutes les générations. Alors préparez-vous à taper
du pied, à frapper dans vos mains. Violon / Chant : Clément
LachaizeFlutes : Armelle CordonnierGuitares / Chant : Philippe
MeunierBasse : Philippe BroyerBatterie : Hervé Humbert
Lons, salle du Coeur de Boeuf au Boeuf sur le toit, 21 h.
Mardi 10 février
Vendredi 13 et samedi 14 février
“La Pluie d’été” - Théâtre
Apéro-lecture
Danseuse et chorégraphe, Ambra Senatore a commencé par créer des
solos à partir de l’observation du quotidien auquel ses partitions
ajoutaient une touche d’humour surréaliste. Mais depuis quelques
années, tout en restant fidèle à son goût de la facétie et à sa folie
douce, elle privilégie les spectacles de groupes qui se tiennent aux
confins de la danse, du théâtre et des arts visuels.
Lons, théâtre, 20 h 30, 11 à 21 euros.
Réservation 03 84 86 03 03
Mohammed emprunte son titre à l’une des cinq nouvelles que
Catherine Vimenet écrivit en 1954, lors de son accompagnement en
Algérie de Jean Vimenet, lauréat du prix de peinture de la Villa Abd-elTif (1952-1954). Création contemporaine, présentée ici en avantpremière, elle est l’un des événements qui accompagnent l’exposition
Vimenet du musée des beaux-arts de Lons-le-Saunier. Le texte de la
lecture scénographiée associe aux extraits de la nouvelle des extraits
de lettres envoyées de Tipasa par Catherine Vimenet à sa famille
parisienne. Témoignage des tensions du moment et fiction,
Mohammed conte en mots, en images et en musique une histoire
d’amour poignante dans une Algérie à la veille de l’insurrection
nationaliste de 1954.
Lons, salle du Coeur de Boeuf au Boeuf sur le toit, 19 h. Gratuit.
“Je suis un prophète, c’est mon fils qui l’a dit” - Théâtre
“Il y a des traditions, des religions, qui vous marquent dans votre propre
chair et qui saignent votre enfance. Ce fardeau que l’héritage de vos
ancêtres, de vos parents, vous impose, vous habite comme s’il était dans
vos gènes. Vous en débarrasser, demande un effort incommensurable.
Non seulement vous devez vous en débarrasser de cette enveloppe
invisible contaminée par tant de certitudes et de vérités qui vous
semblent fausses et étrangères, mais aussi lutter pour vous extirper de
l’instinct grégaire. Agir ainsi,
est l’injure ultime, la pire
trahison à la communauté à
laquelle vous êtes condamnés
à appartenir. Cette
communauté qui s’arroge le
droit de fabriquer votre
identité. La seule identité
valable et justifiée, se résume
dans les épitaphes que l’on
grave sur la dernière pierre de
sa vie !"
Poligny, Cave Théâtre, 20 h 30,
6 et 12 euros.
Réservation 03 84 37 11 39
Vendredi 13 février
“Rance Gression” - Clown
Un sacré numéro Ludor Citrik.
Un bouffon oui, mais
assurément pas un guignol.
Avec son “Rance Gression” il
nous invite à “éclabousser la
chaussée d’alacrité, nous
vautrer dans la pétulance et
articuler de concert nos avides
gencives avachies par notre
démocratie flacciole”. Malgré
tout, on réfléchira avec lui
à la question épineuse et
désopilante de l’écologie.
Ouf !
Lons, Boeuf sur le Toit,
21 h, 6 et 9 euros.
Réservation 03 84 24 55 61
Mardi 17 février
“D’éon dit...” - Théâtre
musical
Tous les amateurs de mots
croisés le connaissent. “Double
je” en trois lettres : Éon. Le
chevalier d’Éon. L’un des plus
grands espions de tous les
temps, soutenu et protégé par
Louis XV, qui rallia la Russie à la
France, participa au
soulèvement de l’Amérique
contre l’Angleterre,
correspondit avec Voltaire,
Diderot et Sade, avant de
mourir dans la misère,
abandonné de tous.
Lons, théâtre, 20 h 30,
11 à 21 euros.
Réservation 03 84 86 03 03
Mercredi 18 février
Minio & Defeline The Rock Club Project
Rock
Un jour de tempête, Minio sortit sa guitare et Delfino son dernier
cahier de poèmes en prose, une mélodie, un débit, du sens, une
évidence. Ce soir-là le public fut transi de bonheur, un bain de jouvence
pour le cœur et les oreilles, une simplicité diabolique, des textes
farouches tendres ou sauvages, des sons d’aujourd’hui et ceux d’un
autre âge…
Lons, salle du Coeur de Boeuf au Boeuf sur le toit, 21 h.
Samedi 21 février
The Shaggy Barbares - rock
Du pur son, de l’énergie brutale, les Barbarins Fourchus dégagent de
leur univers un répertoire unique et improbable. Un voyage atemporel
vers la source du rock’n’roll des années 1960. Une relation directe,
sincère et intuitive, un Shaggy Style qui ne laisse pas d’espace aux
tergiversations. The Shaggy Barbares est la nouvelle trace d’une
aventure rugissante.
Lons, salle du Coeur de Boeuf au Boeuf sur le toit, 21 h. 5 euros.
Samedi 21 février
“La fine équipe” + “Smokey Joe & The Kid”
Depuis près de 10 ans, le travail livré par le crew de La Fine équipe n’en
finit pas de surprendre ! D'abord parce qu'il est dense, 3 compilations
d'instru incontournables, La Boulangerie, plusieurs mixtapes et sideprojects étonnants (Jukebox Champions, Hoosky...) mais aussi parce
qu’il est chaque fois différent et de classe internationale. En 2015, ces 4
magiciens du son repartent à la conquête du dancefloor et viennent
parler directement à notre organe qui palpite. Basses souterraines,
secousses rythmiques, caresses mélodiques, tout est mis au service de
textures et de groove imparables pour nous aimanter !
Après 2 années passées à braquer les scènes internationales, Smokey
Joe & The Kid présente son premier album, Nasty Tricks. Une
combinaison dangereusement efficace de hip hop, d’électro et de
swing, que n’aurait renié ni 2Pac, ni Al Capone... Avec l’aide de leurs
complices, ces 2 gangsters vous entraînent au beau milieu des années
30 en distillant solos de percussions joués au scratch, beats et
mélodies à la MPC pour un résultat qui vaut le détour ! Kidnappé, on
se retrouve au beau milieu d’une block party débridée, une jam
session intemporelle où se conjuguent poésie urbaine moderne et
énergie bouillante des vieux speakeasys. Show devant !
Moulin de Brainans, 20 h 30, 10 à 14 euros.
loisirs 11
Pays de Lons n°91 - Février 2015
Cirque Plume : trente années
d’aventures dans un abécédaire
Le Cirque Plume, la célèbre compagnie de cirque franc-comtoise, fête ses trente ans à
travers un livre réunissant sa poésie et ses idées, ses textes fondateurs, via la plume
inspirée de Bernard Kudlak. Rencontre avec le directeur artistique dans son atelier à La
Chappelle-sur-Furieuse.
Bernard Kudlak, vous avez choisi une forme
originale, celle de l’abécédaire, pour revenir
sur les 30 années d’existence du Cirque
Plume. Pourquoi ce choix ?
Pour ne pas être dans la chronologie, cette
forme permettant d’être plus aléatoire. La lettre A permet tout de même de parler du
début. Cette forme a également permis de
créer une bonne distribution des textes :
poèmes, textes littéraires, politiques, coups de
gueule, carnets de création, lettres adressées à
la création, aux décideurs culturels… On peut
y découvrir comment se prépare une répétition, l’état psychologique avant un spectacle,
des réflexions sur la philosophie artistique de
la compagnie… Ce qui est très important pour
moi, c’est qu’il y a une unité de temps, de
forme pendant 30 années. Des textes écrits il
y a 30 ans ont leur réalité aujourd’hui.
Quel est le point de départ
de cet ouvrage ?
La Bibliothèque nationale de France nous a
demandé nos archives. En cherchant quelques
archives, je me suis dit que je pouvais en
publier une partie. Cela permettait aussi de
marquer nos trente années, et montrer que
l’écriture a été un des terreaux fondateurs de
notre histoire.
Il y a donc 26 entrées pour 26
lettres ?
Oui, avec plusieurs chapitres par
lettre. J’ai dû faire des choix sur ce
qui était fondamental dans ce que
j’ai écrit. On y retrouve vraiment la
philosophie de la compagnie.
Le temps qui passe est un thème
présent dans vos créations. Y a-til une certaine nostalgie ?
Ce n’est pas une nostalgie. Notre
société ne supporte pas le temps
qui passe. Le Cirque Plume à 30
ans, nous avons vieilli. Nous nous
sommes alors dit qu’on allait faire un Tempus
Fugit, mais pas dans le regret. Je n’ai aucun
souci avec le temps. Nous sommes tous des
contemporains d’Homère !
Comment les arts du cirque s’inscrivent
aujourd’hui dans l’avenir ?
Les arts du cirque sont aujourd’hui en pleine
expansion, ils se diversifient et sont partout.
Nous avons eu un succès incroyable à Paris.
Pour l’instant, tout va bien. Sauf financièrement : au regard des autres arts du spectacle
vivant, les arts du cirque sont dans l’antichambre. On continue de militer pour une
plus grande reconnaissance par les moyens.
Un prochain spectacle en préparation ?
La tournée Tempus Fugit continuera jusqu’en
2016. Oui, il y aura un prochain spectacle…
Propos recueillis par C.G.
Abécédaire du Cirque Plume, Bernard
Kudlak, 280 pages, 130 photographies. Disponible
par internet : www.cirqueplume.com.
Cécile et Jean-Noël Klinguer
sortent un nouvel album
Auteurs-compositeursinterprètes jurassiens,
Cécile et Jean-Noël Klinguer parlent de leur dernier album, “L’amour,
c’est tout”.
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FU
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Vous venez de sortir un nouvel album,
“l’Amour c’est tout’. Comment est né ce
dernier opus, et qui fait quoi ?
Voilà déjà plus de 40 ans que nous chantons,
et ces 40 années ont vu naître régulièrement
des enregistrements. Nous avons commencé
par des vinyles, puis des cassettes et enfin
des CD. Au total une bonne vingtaine. Nous
n’en “renions” aucun, même si la qualité
tant technique que de fond s’est améliorée.
Mais chacun correspond à une période, à
une étape de notre vie. Ce dernier CD
“L’Amour, c’est Tout” est vraiment l’expression de ce que nous sommes aujourd’hui, de
ce qui nous tient à cœur aujourd’hui. Il est
effectivement coloré de voix différentes :
deux de nos enfants et une amie y ont participé. Nous ne sommes pas des “stars” et
nous aimons mettre en valeur des gens qui
ont des dons et qui enrichissent notre travail.
La foi est omniprésente dans vos textes.
Sans aller jusqu’à parler de prosélytisme,
cet album est-il un “témoignage” pour
prêcher la bonne parole ?
La foi fait partie de notre vie. Elle est notre
moteur. On présente trop souvent les chrétiens comme des ringards, des “réac”, voire
des intégristes. On oublie le travail d’un Abbé
PROFESSEUR
Pierre par exemple, qui a vécu l’Evangile
dans des engagements concrets de justice,
de solidarité. Et il y a des tas “d’anonymes”
qui vivent leur foi de cette manière. Être
chrétien - pour nous en tout cas - c’est
retrousser ses manches pour mettre en pratique les paroles du Christ qui nous invite à
lutter contre l’injustice, l’exclusion. Nous
aimons cette parole du Pape François qui
dit : “Nous ne pouvons pas devenir des chrétiens amidonnés qui parlent de théologie
en prenant tranquillement leur thé”. Cet
album est un peu l’expression de tout ça.
AMINA
VOYANT MÉDIUM COMPÉTANT
Il vous aidera à résoudre vos problèmes
Très sérieux dans son domaine.
Spécialiste de retour de l’être aimé, Amour,
fidélité. Mariage, santé, problèmes familiaux,
examens, affaire, chance au jeux, réussite
dans le commerce et entreprise,
désenvoûtement,
impuissance sexuelle, etc.
Les thèmes de l’injustice, de l’exclusion, de
la souffrance sont effectivement
omniprésents. Vous dites “qu’il ne faut
jamais se taire devant l’injustice” : par les
mots et les chansons, c’est un moyen d’y
parvenir ?
Oui, l’injustice, l’exclusion nous révoltent. Le
chanter nous permet d’interpeller ceux qui
nous écoutent. Mais, évidemment, cela ne
suffit pas. Comme nous le disions précédemment, il faut aussi s’engager dans des actions
concrètes. C’est ce que nous tentons de faire,
humblement, dans notre vie personnelle, à
notre niveau dans nos choix de vie.
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