OH BOY! - Deutscher Internationaler Club in Genf (DICG)

K!NO: Ciné-club allemand
OH BOY!
de Jan Ole Gerster
MARDI 21 février 2017 À 19H00
2017 - n° 18
De Flensburg à Berne, en passant par
Dresde et Vienne, K!no, Le Cinéclub
allemand choisit les meilleurs films du
monde germanophone, et prend part à
l’éducation à l’image, mais aussi à la langue
allemande.
Réalisation
Scénario
Image
Musique
Avec
Jan Ole Gerster
Jan Ole Gerster
Philipp Kirsamer
Cherilyn MacNeil
The Major Minors
Tom Schilling
Katharina Schüttler
Justus von Dohnányi
Andreas Schröders
Katharina Hauck
Quasi-trentenaire en léger décalage
avec ses congénères, le garçon croise
ainsi un psychologue paradoxalement
dépourvu de tact (jusqu’à le rabrouer et
le déclarer «émotionnellement instable»),
un nouveau voisin intrusif dont on ne
tarde pas à découvrir qu’il a lui-même
le moral dans les chaussettes ou une
lointaine connaissance féminine qu’il ne
reconnaît pas, alors que, jadis obèse, elle
avait le béguin pour lui.
Sans excès démonstratif, cette galerie
de portraits contemporains forme
un ensemble cohérent qui confirme,
en substance, que l’on est toujours
potentiellement l’importun ou la béquille
d’autrui. (...)
Gilles Renault, Libération
© 2017 Les Cinémas du Grütli
Rue du Général Dufour 16 | 1204 Genève
tél. +41 22 320 78 78 | www.cinemas-du-grutli.ch
Tous les deux mois, les Cinémas du Grütli,
en collaboration avec l’Unité d’Allemand
de l’UNIGE, l’Ifage et le Deutscher
Internationaler Club in Genf (DICG) vous
proposeront un film germanophone en
version originale sous-titré en français.
Pour cette séance, le film Oh Boy, une
comédie dans un noir & blanc sublime, qui
avait remporté six Lolas (Prix du Cinéma
allemand) en 2013.
OH BOY!
Jan Ole Gerster - Allemagne - 2012 - vost - 86 min. - Noir et Blanc
Niko, Berlinois presque trentenaire, éternel étudiant et rêveur incorrigible, s’apprête
à vivre les vingt-quatre heures les plus tumultueuses de son existence : sa copine
se lasse de ses indécisions, son père lui coupe les vivres et un psychologue le
déclare « émotionnellement instable ». Si seulement Niko pouvait se réconforter
avec une bonne tasse de café ! Mais là encore, le sort s’acharne contre lui...
(…) Niko ist es dann auch, der als Klammer
die einzelnen Geschichten zusammenhält.
Gerade hier erweist sich Hauptdarsteller
Tom Schilling als absoluter Glücksgriff,
der mit grossen Augen, sanfter Stimme
und gelegentlichem Sarkasmus durch
eine Welt schlurft, die er nicht versteht.
Die man vielleicht aber auch nicht wirklich
verstehen kann. Schilling erhielt für diese
Rolle kürzlich den Deutschen Filmpreis,
eine von sechs Auszeichnungen, die Oh
Boy dort abräumte. Der beste deutsche
Film zu sein – so wird gerne gespottet
– sei der sprichwörtliche Einäugige
unter den Blinden. Wer sich von diesem
Vorurteil aber nicht abhalten lässt, wird
hier schnell sehen, dass es auch jenseits
von Kokowääh, Die Schlussmacher und
Konsorten eine (Film-)Welt zu entdecken
gibt. Eine Welt, die man zwar nicht immer
Salle
associée de la
Salle associée de la
erklären kann, die man dafür aber auch
so bald nicht wieder verlassen mag.
Oliver Armknecht